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EAN : 9782265034518
Fleuve Editions (01/12/1986)
3.5/5   13 notes
Résumé :
Le marin ne hurla pas longtemps. Le bras qui l'avait privé de son arme revint à la charge. Les larges griffes qui le terminaient taillèrent sans peine dans la gorge offerte.
Un flot de sang jaillit et inonda la créature, l'éclatante couleur écarlate tranchant crûment sur le blanc de sa peau.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'avoue que je suis fier d'avoir dégoté cette lecture, surtout pour sa couverture. Elle n'est pas juste horrible, elle est laide aussi, couleurs acides, détails grotesques, accumulation de clichés, composition bancale, et effet de typo dégoulinante lourdingue, je pense sans hésitation qu'il s'agit de la plus horrible couverture de tous les livres que j'ai pu lire dans ma vie, bienvenue au panthéon des couvertures laides ! À tel point que ça en devient de l'Art (L'Art est il beau ? NOOOOON !). Je me dis que c'est bien dommage que ne n'emprunte pas plus souvent les transports en commun, imaginez l'effet sur les autres passagers autour du lecteur de ce livre, aussi efficace que de se trimbaler avec un chien méchant, la mamie disant à l'enfant de ne pas s'asseoir à côté du monsieur, les regards inquiets se tournant discrètement pour toujours avoir à l'oeil le lecteur au livre affreux, mais prenant bien garde à ne pas se faire remarquer au cas où il lui venait l'idée de se prendre pour l'horrible bestiole qui les nargue déjà du papier cartonné.

Bon, je l'ai lu au calme, chez moi ou pendant mes pauses, je n'ai eu le plaisir d'effrayer qui que ce soit hormis moi-même. Et puis il s'agit d'une collection de chez Fleuve Noir, collection qui a la réputation de proposer des couvertures toujours un peu à côté de la plaque. le côté requin, ce n'est pas exactement ça, on serait plus dans le genre le monstre du lac ou de quelque histoire de zombies, et les femmes sont totalement absentes de l'aventure, alors qu'elles auraient pu ornementer le récit de leur cris hystériques, dans les années 70 et 80, c'est à ça que servaient les femmes dans les films d'horreur.
Ce roman est écrit 10 ans après les dents de la mer, le schéma narratif est bien rodé : un crime horrible et mystérieux pour commencer, puis l'ancien flic, baroudeur, le gars à qui on ne la fait pas, va venir à la rescousse. Il a été viré de la police à cause de sa consommation d'alcool. Et il y a le flic droit dans ses bottes qui bien sûr est incrédule et qui voit d'un mauvais oeil le vieux briscard sortir la grosse artillerie pour quelques clochards planqués dans les égouts. Qui aura raison, vous avez deviné bien sûr.

Sans réelles surprises pour quelqu'un qui connaît les classiques de l'horreur des années 70. Sorti en 1986, on est loin de l'innovation dans le genre, mais c'est plutôt bien écrit, il y a du rythme, de l'angoisse, la scène de bagarre finale est bien sanguinolente à souhait, un peu dégueu (raccord avec la couverture), juste ce qu'il faut, ça se lit vite, ça se dévore aussi vite que les personnages secondaires se font dévorer.

J'avoue j'y ai pris du plaisir, même si c'est très cliché, mais c'est suffisamment bien foutu pour qu'on se prenne au jeu, c'est bien ce qui compte dans ce genre de lectures.

PS : J'ai créé une liste avec une sélection des couvertures de cette collection, parce qu'elle le vaut bien :
https://www.babelio.com/liste/34562/Les-pires-couvertures-de-la-collections-Gore-de-ch
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Aujourd'hui, je vous parle de «Cauchemar à Staten Island» de Gilles Bergal et c'est dans la collection Fleuve Noir Horreur.
L'auteur vous propose histoire d'horreur classique mais efficace.
*****
Voici une histoire d'horreur qui est classée dans le genre gore. Bon et bien, je ne sais pas si c'est parce que j'ai l'habitude des histoires sanglantes et que mon côté psychopathe supporte pas mal de choses mais toujours est-il que je n'ai pas été horrifiée par (les quelques) scènes d'horreur. Il faut également replacer les choses dans leur contexte et je me dois de vous préciser que cette histoire date de 1986 et que depuis les auteurs, de thrillers notamment, se sont plus que lâchés dans les scènes sanguinaires et violentes.
Pour autant cette histoire fait le job et nous donne le sentiment de regarder un blockbuster dans lequel le réalisateur aurait tout misé sur les scènes finales. Gilles Bergal n'a pas pour autant minimisé l'ambiance terrifiante puisque tout y est pour vous faire frissonner le lecteur, à commencer par des scènes qui se passent majoritairement la nuit dans des endroits immenses et isolés où il est impossible de se sentir en sécurité. L'eau est omniprésente et c'est un élément supplémentaire pour augmenter ce sentiment de déluge, d'absence de maitrise. Vous n'êtes pas terrifiés à l'idée de ne pas savoir ce qui se terre sous la surface de la mer en pleine la nuit ?
Quoiqu'il en soit, ne cherchez pas à comprendre le pourquoi du comment s'agissant l'origine de ces monstres, l'objectif de ce livre est clairement de vous faire peur et de vous proposer une histoire d'horreur.
Enfin, je vous précise que si je me suis lancée dans cette lecture en dehors du fait d'aimer les histoires d'horreur et les récits fantastiques, c'est parce que Gilles Bergal est l'un des autres noms de plume de Gilbert Gallerne et comme je vous le disais, je m'attelle doucement mais sûrement à découvrir ses autres livres.
Au final, c'est une histoire horrifique qui fait le job. A réserver pour les fans du genre !
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Les égouts de New-York abritent des créatures étranges. Elles pillent les entrepôts des docks de Staten Island en se nourrissant parfois d'un veilleur de nuit gênant.

La morphologie de ces êtres est étonnante : « La silhouette paraissait grotesque, comme inachevée. La première pensée de Pedro fut qu'il avait face à lui un homme-grenouille encore vêtu de sa combinaison de plongée. Puis la grosse tête ronde se tourna vers lui. Les yeux étaient énormes, proéminents, ronds comme deux balles de ping-pong prêtes à tomber de leurs orbites. La bouche était le véritable cauchemar de ce visage. Large, courant presque d'une oreille à l'autre, elle ne manquait pas d'évoquer celle d'un batracien. Sans le moindre soupçon de lèvres, elle découvrait une denture redoutable… la peau blanche comme le ventre de certains poissons… une main blanche aux griffes acérées… ».

Coogan, un ancien policier, est engagé par le responsable des entrepôts pour découvrir l'origine des vols et des disparitions mystérieuses de certains employés.

Quelques passages sont propices aux frissons. Plusieurs hypothèses sont émises pour expliquer l'existence de ces monstres. La fin du récit n'est guère rassurante.

« Cauchemar à Staten Island » est le premier des deux romans signés Gilles Bergal publiés dans la collection Gore. Ce livre, assez sommaire et sans prétention, n'en demeure pas moins divertissant.
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💖 Un phare dans la nuit littéraire !
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Ma maman me disait qu'avant quand un roman était dit "horreur" c'était vraiment de l'horreur. Eh bien c'est vrai ! Ce roman est vraiment horrifique et glauque ! J'adore ce genre de roman en plus, c'est un roman assez vieux du coup le style est différent et ça j'ai beaucoup aimé !

Si vous avez l'occasion de le lire, foncez !
Lien : https://www.youtube.com/chan..
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