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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui a dit qu'il ne se passait rien dans les campagnes d'ici et d'ailleurs ? Décidément le polar rural qui dépote à le vent en poupe ... après les malfrats de père en fils des Appalaches ( Bull Mountain, Brian Panovich ), après les voyous loosers déglingos du fin fond de l'Ardèche ( Ma Vie sera pire que la tienne, Williams Exbrayat ) ou encore après le déchirant Gus des Cévennes ( Grossir le ciel, Franck Bouysse ) ... voici la famille autarcique des Vosges qui vit sous la coupe d'une brute épaisse, une famille aux moeurs primitives, sauvages, sordides, une famille dans laquelle on vous nettoie au jet d'eau froide devant tout le monde , où un oncle tripote ouvertement à table sa nièce sans que personne n'ose réagir. Affreux, sales et méchants, mais pas que.

A côté du personnage monolithique du frère tyran, l'auteur fait émerger des personnages intéressants et nettement plus complexes : la mère, un bloc polaire beaucoup trop taiseux pour n'avoir rien à cacher ; la belle-fille Elise, dopée par sa grossesse puis maternité, l'élément perturbateur qui va tout faire exploser ; Ludovic, le neveu révolté qui veut apprendre, lire, faire des études.

Gilbert Gallerne a un vrai talent pour créer une ambiance lourde, poisseuse en mode huis clos oppressant, sa plume est précise et sèche, efficace pour servir le propos. le scénario est implacable; dès les premières pages, on sent bien que l'office du tourisme des Vosges ne va pas plussoyer, mais qu'importe l'auteur nous emmène dans des recoins de l'intrigue qu'on n'avait point soupçonné.

Bravo aux éditions French Pulp qui publie des polars / romans noirs qui ont du chien, du culot, de la singularité et du peps !
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Un thriller pour les adeptes de la noirceur de l'âme humaine dans un gouffre de tristesse, de soumission et d'absence d'avenir. Situé dans les années deux mille dans les Vosges, au fin fond d'une vallée sombre et froide, s'élève une scierie plongée sous les frondaisons tourmentées de résineux et couronnée d'épais brouillard.

Bon, le décor est planté ! le côté humain : une petite entreprise familiale au bord du gouffre financier, régie par deux frères qui maintiennent à flot celle-ci et par conséquent l'avenir de la famille. Mais cette existence se double d'activités troubles pour le moins, de trafics répréhensibles par la loi ; que corroborent le règne de l'autoritarisme, de l'avilissement de la morale : une famille de la France profonde.

L'action : ce microcosme est perturbé par l'arrivée d'un frère et de sa femme enceinte dans une parodie d'entente cordiale. En effet, désargenté, sans avenir, ils essayent de s'intégrer mais un fort sentiment de rejet limite l'intégration par cette famille éminemment asociale. Mais pas le choix pour eux, pas d'autres solutions dans l'immédiat...

Dès le départ, l'atmosphère lourde suggère rapidement que les moeurs dissolues des membres
vont provoquer de profonds conflits, d'autant que tous connaissent les travers de chacun mais ne dit mot, encore et toujours les non-dits, voire les secrets de famille. L'engrenage est en marche : les coups bas, les bagarres et les exactions s'enchaînent rapidement et m'obligent à poursuivre sans halte, les chapitres courts de ce récit.

Une simplicité de l'écriture mais dotée d'un suspens sans anicroche, sans temps mort, et parcourue d'une ambiance délétère m'obligent à en connaître rapidement le dénouement. Un roman où le temps est suspendu pour voir évoluer tous ces personnages envoûtants dans cet univers d'ensorcelantes forêts, où règnent l'inconnu et le mystère.

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Pour une raison obscure, Eric a été rejeté par sa propre famille à l'âge de cinq ans et confié aux soins de sa tante d'Annecy. Il fait un retour aux sources, vingt ans plus tard, sans le sou et accompagné de sa jeune épouse (Elise) qui est sur le point d'accoucher … Mais pas sûr du tout qu'ils soient les bienvenus dans cette famille fruste et peu accueillante, au coeur de cette scierie laissée à l'abandon.

Elise et Eric vont très vite se rendre compte qu'ils ont vraiment eu tort de quitter Annecy ! Dans ce trou perdu des Vosges, ils vont se retrouver – pour leur plus grand malheur – aux prises d'une petite « communauté » aux moeurs inquiétantes, un milieu de dégénérés …

L'auteur n'y va vraiment pas « avec le dos de la cuillère » ! C'est glauque, ça sent « la France profonde » à plein nez … Bref, « âmes sensibles : s'abstenir » ! … le style est sec voire brutal, sans la moindre trace d'empathie … Je tenais toutefois à savoir comment se terminait cette intrigue qui avait si mal commencée : je vous laisse deviner … Vous n'allez pas être déçus ! (Bon, j'avoue que j'avais déjà un doute sur leur « secret de famille » concernant Eric …)
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Il suffit de traverser la rue pour trouver du travail, qu'il a dit, l'homme aux piques plus nocives que le frelon asiatique.

Alors Eric, informaticien au chômage, et sa femme Elise, employée dans une boutique de chaussures, renvoyée par son patron parce qu'elle est enceinte, peut-être n'avait-il pas trouvé chaussure à son pied, ont décidé de quitter Annecy pour se rendre dans les Vosges. Mais retrouver sa famille vingt ans après l'avoir quittée, pour Eric c'est comme un espoir de repartir d'un bon pied à défaut d'une bonne main.

Suite à un accident à l'âge de cinq ans à la scierie familiale, il avait été envoyé chez une tante qui l'avait élevé et servait également de famille d'accueil. C'est là qu'il a rencontré Elise, une enfant de la DASS. Vingt-cinq ans, une prothèse à la place d'une main perdue dans un accident, Eric n'a guère de débouché et c'est pourquoi il revient dans ce coin des Vosges, près de Saint-Dié, perdu dans la nature et la scierie ne tourne qu'au ralenti.

Il retrouve la tribu avec appréhension. Et il faut avouer qu'il arrive un peu comme un chien dans un jeu de quilles. Eléonore, sa mère lui affirme qu'il a fait un mauvais choix en revenant, mais de toute façon s'il ne l'a pas vue depuis l'âge de ses cinq ans et son accident à la scierie, c'est un peu sa faute.

Eléonore, c'est la matriarche mais elle n'a pas réussi à dresser Léo, le lion, son frère aîné, dix ans de plus que lui, marié avec Rose-Marie et père de quatre enfants dont Bernard, qui est un peu le chef de bande des gamins. Michel, son autre frère, fait ce que Léo commande. C'est un être frustre marié avec Annabelle, et ils ont trois gamins dont Ludovic et Solange. Enfin Marcel, son oncle qui ne sait pas parler. Il couine, il glapit, il végète et est considéré comme le simplet de la famille. Pourtant il en aurait des choses à dire, Marcel, qui s'accroche comme un pantin à la grille d'entrée, pour voir au-delà, mais rien ni personne ne passe.

Léo s'érige en maître incontesté de la scierie. Il décide pour tout le monde, impose sa loi et éventuellement exerce le droit de cuissage. Comme les tyranneaux du temps jadis. A croire que le temps s'est arrêté à la scierie. D'ailleurs la scie ne tourne plus guère, juste pour faire du bruit. Pourtant la famille ne manque de rien, et Léo possède même une Peugeot 607 qu'il remise dans l'un des bâtiments. Parfois ils sortent ensemble le soir, Michel et lui, pour aller Dieu, ou le Diable, sait où. Eric se rend à Saint-Dié, effectue une petite visite à madame Paule Emploi, il rédige des CV, des lettres, mais rien n'y fait, il ne reçoit aucune proposition d'emploi.

L'ambiance dans la scierie est lourde, délétère, et Elise souhaite repartir, mais sans argent comment survivre. Et puis l'enfant frappe à la porte et c'est Eléonore qui procède à l'accouchement, comme pour les autres femmes de la famille. Heureusement Elise trouve en Annabelle une complice ainsi qu'avec Ludovic. Mais Annabelle possède elle aussi un fil à la patte. Quant à Ludovic, contrairement à son cousin Bernard, c'est un enfant calme, qui aime lire, souhaite pourvoir prolonger ses études. Léo l'oblige à manquer parfois l'école, pour aider à la scierie, mais il se demande bien pourquoi, car il n'y a que peu de travail. C'est le dédain et la jalousie qui guident Léo.

Chaque famille possède son habitation, en bois, et les dépendances se dressent tout autour d'une cour centrale, donnant l'impression d'un village de western. Afin de justifier son appartenance à la famille Eric est sollicité, avec autorité, par Léo à participer à une des virées nocturnes. le côté obscur des rentrées financières.



Le lecteur entre de plain pied dans une ambiance qui ne sera pas sans lui rappeler quelques romans de Pierre Pelot. le décor, les forêts vosgiennes, un lieu quasi abandonné en pleine nature; les personnages, des hommes âpres, durs, avec un chef de famille qui s'érige en dictateur sans scrupule, imposant sa loi par tous les moyens, une véritable brute qui aime broyer ceux qui sont sous sa coupe. On pourrait également évoquer Jim Thompson dans certains de ses romans âpres et durs.

Mais peu à peu, l'histoire bifurque, et le lecteur se lance sur la route, à pleine vitesse, s'arrête à une aire de parking et assiste à des actes illégaux. Puis c'est le début d'une lente décomposition familiale qui explose dans un cataclysme que l'on pouvait pressentir tout en le redoutant. Pourtant un jour à Saint-Dié, une sorcière l'avait lu dans les lignes de la main d'Elise, mais peut-on croire une vieille femme un peu folle.

Véritable roman noir, violent parfois, qui malgré la nature environnante ne joue pas dans le thème bucolique (ce serait plutôt Bu, alcoolique) Mauvaise main conte l'histoire d'un homme qui abandonné recherche avec espoir une famille à laquelle se raccrocher. Si au départ on apprend pourquoi il possède une prothèse plastique, les conditions dans lesquelles il a perdu sa main sont peu à peu dévoilées, même si au cours du prologue certains éléments sont mis en place.

Un roman qui s'articule autour de la famille, l'explore, la dissèque, l'analyse, les parts d'ombres étant mises au jour avec subtilité et sans concession. Pourtant il existe quelques scènes où l'humour se fraie une petite place, mais un humour pathétique comme la scène au cours de laquelle Marcel, qui ne se lave jamais, est nettoyé à l'aide d'un jet d'eau dans la cour devant la tribu réunie.

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Je sais d'où je viens. Je sais que chaque action, chaque geste, chaque choix sont intimement liés à mon passé.

Je sais l'importance des racines auxquelles m'accrocher. J'en oublie parfois la profondeur et combien de fois j'ai tenté de les arracher après avoir omis de les arroser.

Je sais la plénitude ou la dépression. Grâce ou à cause d'elles. Je sais qu'elles font ce que je suis et longtemps je l'avais oublié.

Et puis aujourd'hui…

Je sais reconnaître une histoire qui prend sa source dans les abysses d'un passé trop lourd à porter. Un récit âpre, presque malsain parfois, où l'auteur sait asséner les faits sans concession aucune.

Gilbert Gallerne raconte et chaque phrase paraît mesurée. Une économie de mots qui semble rappeler les habitants taciturnes d'une région qui l'est tout autant. Une lumière sous les sapins vosgiens qui peine à atteindre les quelques âmes qui tentent d'y vivre.

L'avarice du verbe apporte l'atmosphère impérative au récit et cette construction intelligente rend ce roman difficile à poser. Les personnages laissent libre court à l'imagination car peu décrits et là où cette singularité pourrait manquer dans d'autres romans, elle apparaît ici comme une nécessité.

Court. Concis. Abrupt.

« Mauvaise main », tombé dans mes bras accueillants, est un roman noir qui conjugue simplicité terrienne et complexité humaine. Un condensé de réflexion sur ce qui construit et détruit l'Homme, sur les secrets de famille et la résilience.

Un roman qui fait se retourner constamment, comme on regarde un rétroviseur. Inquiet ou prudent. Un récit qui fait sa route, pressé d'arriver mais regrettant amèrement son point de départ à l'instar des hommes et des femmes qui le construisent.
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Eric avait cinq ans quand il a quitté la scierie des Vosges pour vivre avec sa tante, après l'accident qui lui a coûté une main. Au chômage, c'est un peu la mort dans l'âme qu'il décide de rejoindre le berceau familial pour tenter de s'en sortir. Son arrivée avec sa femme jette un froid glacial, dangereux, vertigineux...

Ce roman nous plonge au coeur de la ruralité et de la misère sociale avec une conviction profonde et sans appel. Ce que l'on y goûte, ce que l'on y ressent ne s'apparente en rien à l'image bucolique et paisible que l'on s'en fait.

Dès le début de cette aventure, Eric et sa femme Elise, enceinte de quelques mois, s'immergent dans une ambiance familiale pesante et inhospitalière. On perçoit la noirceur sous les non-dits, le vice sous les apparences. C'est la violence, l'intimidation qui hiérarchisent cette tribu, de manière totalement injuste et immuable. Et pourtant, la présence d'Eric dérange, ébranle et soumet à une vérité et une confrontation aussi cruciale que terrifiante.

L'écriture est crue, ciselée : elle nous saisit jusqu'à la moelle. Nous nous attachons à des personnages sensibles, fragiles, tandis que nous en haïssons d'autres pour leur caractère grossier, informe et despotique. On se sent prisonnier de moeurs sauvages, qui salissent et phagocytent tout sur leur passage. L'engrenage en marche, rien ne semble là pour l'arrêter... Les secrets s'évanouissent sous les aveux blessants, cinglants et irrattrapables.
Un huis clos étouffant, cauchemardesque, aliéné. Gilbert Gallerne ne badine pas, il ouvre un passage, tranche à vif et capture définitivement votre intérêt. A lire de toute urgence !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Voilà un livre bien sombre comme j'adore en lire !

Une famille extrêmement particulière qui réside au milieu des bois vosgiens , pas très loin de Saint-Dié ..

Une petite histoire familiale malsaine par excellence !

Éric est contraint de quitter Annecy ,et, de retourner dans le domaine familial , une scierie familiale,qu'il a quitté depuis de nombreuses années alors qu'il était encore un enfant , il n'a pas vraiment d'autre choix : au chômage et futur papa lui et Élise son épouse sont à la rue …

Ce retour aux sources va être compliqué!

L'accueil n'est pas des plus chaleureux !
Le clan familial est assez rustre assez distant et froid….

Ils ne les accueillent pas de gaité de coeur, plus par obligation…

Les secrets de famille tapissent ce coin reculé au milieu des bois …

Notre jeune couple de futurs parents vont t'ils tenir le coup dans ce milieu inconnu et hostile ?

Éric connaît peu cette famille qui parait extrêmement agressive ,qui semble vivre sous l'autorité de son frère aîné Léo qui dirige le domaine de façon tyrannique !
Élever un nouveau né au milieu de cette violence n'est pas forcément la meilleure solution…

Mais nos pauvres citadins n'ont plus un seul sou , sont à la rue donc il ne peuvent pas faire la fine bouche!

Ils vont se plier à ce style de vie campagnard !

Les différents protagonistes sont tous intéressants …

Léo le frère tyran, Michel le frère soumis,Eléonore la matriarche qui laisse faire (son mari est décédé le fils aîné a repris les rennes de l'entreprise familiale ) les épouses soumises à l'autorité maritale qui n'osent pas se rebiffer ! Les enfants marchent droits comme leurs mamans , et pour finir l'oncle alcoolique qui fait semblant d'être idiot pour oublier le milieu dans lequel il vit….

D'ailleurs tout le monde est un peu alcoolique ici pour tenir le coup ..

La scierie ne fonctionne plus à plein régime depuis des lustres , les deux frangins sont impliqués dans des magouilles assez louches : ils font dans le trafic de drogue bien entendu, de l'argent facile qui rapporte rapidement de quoi nourrir toutes les personnes qui vivent dans cette France profonde et noire où personne n'ose s'aventurer…


Les Vosges ne m'ont jamais paru aussi sombres et menaçantes que dans cet ouvrage !

Rapide fluide à lire un récit fort et marquant!

Un huit-clos familial étouffant …

Une jolie découverte sans aucun doute !!!!


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Très bonne découverte ! Prenant, bonne fin ; à découvrir cet auteur
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Ce roman est déjà sorti sous le titre Liés par le sang en 2015 chez Objectif Noir.

Gilbert Gallerne nous entraîne dans un roman de terroir très noir.
Éric a perdu son boulot. Avec sa femme, Élise, enceinte, pour éviter de finir à la rue, il retourne voir sa famille qui n'en a jamais été une pour lui. Sa mère l'abandonna chez sa tante à l'âge de 5 ans, suite à un accident qui lui coûta une de ses mains.
A peine arrivés à la scierie familiale dans les Vosges, Eric et sa femme se sentent de trop, l'accueil est froid, notamment par ses deux frères, Michel et Léo, qui agit comme un véritable tyran sur cette famille.

De jour en jour, des secrets de famille alourdissent une ambiance déjà bien pesante. La peur, la contrainte, les trafics illégaux se montrent à un Éric qui change croyant se faire accepter et à une Élise qui veut absolument partir, totalement effarée par ce qu'elle entrevoit dans cette famille patriarcale.

Mais rien ne se fait tant que Léo ne l'a pas acté et bientôt la violence et la rancoeur vont remonter à la surface, totalement dévastatrices.

Une histoire assez classique avec des secrets de famille en toile de fond, des personnages d'une profonde méchanceté et d'autres qui subissent, totalement soumis.
Un simple rouage peut tout remettre en question et ce roman nous détaille la déchéance de chacun, faisant apparaître de nouveaux profils.

Un roman dense et anxiogène très efficace avec une fin quelque peu abrupte.

Lien : https://aufildesevasionslivr..
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Des chapitres courts, une écriture nerveuse pour raconter ce retour en famille où l'accueil espéré tourne au cauchemar.

De la froideur autour de l'arrivée du fils parti 20 ans plus tôt à la révélation des plus lourds secrets, le cheminement se fait dans la violence de ces campagnes retirées où les coups et les humiliations sont les seuls moyens de communication. Les femmes sont soumises, les enfants filent droits, les pères sont tout puissants alors quand Elise arrive dans cette scierie, essaie de comprendre le fonctionnement ou de faire changer les choses, le semblant d'équilibre se rompt.

Les faits s'enchaînent à une vitesse folle, les personnages sont malheureusement crédibles et chacun a une place bien définie. Ces quelques semaines dans une scierie des Vosges font froids dans le dos et personnellement j'aime bien ça.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com
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