Un livre qui bous fait découvrir le monde complètement fou des urgences et celui d'une infirmière. Un livre sans concession qui dépeint une misère sociale et humaine. On y apprend beaucoup de choses. Les infirmiers ou les médecins qui piquent du matériel, les attentes tellement nombreuses que certains patients essaient de taper à la porte de plusieurs hôpitaux et sont refoulés, la chambre d'isolement, les infirmiers étrangers, les facturations indues.
On est à l'hôpital, on se prend de compassion pour cette soignante et en même temps, parfois on ne peut s'empêcher de sourire voire de rire. Je recommande vivement.
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Lecture détente après un livre plus complexe.
Une infirmière nous narre ici sa vie aux urgences, avec ses hauts et ses bas, avec ses stress et ses moments de détente.
Tout est bien sûr anonymisé, respect du secret médical oblige.
Chaque petit texte est un message implicite à notre gouvernement par rapport aux soins de santé, particulièrement envers le personnel soignant utilisé, abusé mais muet de peur des conséquences. le message est plus direct en ce qui concerne les preneurs de décision et autres chefs de service qui pensent plus aux sous qu'aux soins.
L'humour mis devant la complexité ou la dureté du métier est agréable à lire et bénéfique pour le moral.
Chaque situation, aussi terrible soit-elle, peut être vue et prise avec humour, et c'est ce qui permet de survivre à travers toutes les difficultés qui constituent le métier de soignant.
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Témoignages d'une infirmière sous la forme d'un sujet par chapitre. Edifiant ... peut-être finalement vaut-il mieux ne pas savoir.
Très bon bouquin pour tous les amoureux et/ou passionnés du monde médical, comme moi :)
Au passage ... merci à tout le personnel médical et paramédical ... tout du moins à ceux et celles qui ont encore la vocation vraie, l'empathie et la détermination indispensable. Aux autres ... et si c'était un de vos proches ?...
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Un livre sur l'hôpital qui décrit le quotidien d'une infirmière aux urgences.
Nous avons droit à la totale la patientel plus délirante que possible, les manques de moyens, les combines.
Un livre qui se lit à la vitesse de la lumière je me suis beaucoup amusé : j'aurais du pleurer aussi devant le sort des soignants : mais je les soutiens moralement !!
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Un bon moment de lectures divertissant et rempli d anecdotes
Meme si j aurais apprécié des anecdotes plus insolites travaillant moi même dans le médical beaucoup ne m ont pas surprises.mais pour un novice cela sera plus amusant.
Le style est frais agréable à lire.
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L’hygiène est bien évidemment de rigueur, même – et surtout – lorsque le patient est un SDF.
Quand un SDF arrive au service d’oncologie à la suite d’un diagnostic de cancer, c’est normalement via les urgences. Et quand il arrive à ces fameuses urgences, c’est qu’il arrive de la rue, dans laquelle il vient de passer un certain temps.
À force d’être toujours en situation de stress, quand une telle péripétie prend place, le rire détend et permet à l’équipe de retrouver de l’énergie qui lui permettra d’affronter, ensuite, une autre situation réellement dramatique.
Il y a les moments happy : c’est l’histoire d’une fécondation in vitro qui fonctionne, ou d’une transplantation cardiaque réussie, ou d’un accouchement…
Mais rien n’est alors fini. Bien au contraire.
Il y a les moments end : c’est la perte d’un organe ou d’une fonction ; c’est la mort subite, ou la mort consécutive à une maladie ; c’est la mort programmée… Il n’y a pas de place, ici, pour le happy. Il y a du soulagement, tout au plus.
Last, but not least, il ne faut surtout pas donner l’impression à ces gens que l’on se moque d’eux. Il faut amener ces vieux enfants à comprendre que, aux urgences, nous traitons cette affaire tout aussi sérieusement que nous traiterions un infarctus.... Il est essentiel que leur confiance reste entière. C’est seulement ainsi qu’ils accepteront le diagnostic qu’on leur présente.
L’HP est le diminutif d’hospitalisation provisoire. C’est une salle où on trouve quelques lits séparés parfois par un rideau, parfois par une cloison : l’agencement de ces petits espaces permet d’installer les patients pour observation, quand leur pathologie ne réclame que peu de surveillance, le diagnostic étant établi et le danger écarté.