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EAN : 9782072814259
112 pages
Gallimard (06/12/2018)
2.57/5   22 notes
Résumé :
Quelle meilleure manière de commencer l'année qu'en compagnie des plus grands auteurs ?
Que ce soit dans un appartement moscovite avec Ludmila Oulitskaïa, dans le décor d'une ville de Flandre avec Georges Simenon ou dans un club parisien avec Louis Aragon, le Nouvel An promet d'être inoubliable.

Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce recueil Bonne année! de la collection Folio 2€ est une déception. Sincèrement, je m'interroge sur l'intérêt d'avoir publié cet ouvrage.

Il s'agit principalement d'une compilation d'extraits de romans au moment du Nouvel An. Mais pris en cours de route, ça n'a ni queue ni tête. On ne sait pas qui est qui, fait quoi, etc. Un choix peu judicieux, à mon goût. Et qui ne donne même pas l'envie de lire le roman complet car l'attrait des extraits est quasi nul.

Restent quelques lettres émanant de Zola, Beauvoir ou Céline. Insuffisant pour rattraper le tout mais qui ont au moins le mérite d'être d'un seul tenant.

Il y a nettement mieux pour clore l'année 2018 côté livres en beauté. Je vais m'y atteler.
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Quelle déception!
Je me réjouissais de découvrir des auteurs inconnus mais j'ai lu des extraits de romans parfois incompréhensibles car sortis de leurs contextes.
Même si j'ai apprécié le passage coquin de" Sincèrement vôtre, Chourik" de Oulitskaïa et les voeux peu banals de Céline à son éditeur Gaston Gallimard, le reste m'a paru insignifiant.
Vite lu , vite oublié.
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Circuler il n'y a rien à voir.
Si ce n'est l'extrait de Ludmila Oulitskaïa et la lettre de Louis-Ferdinand Céline, le reste des textes ne met pas en valeur des auteurs comme De Beauvoir, Simenon ou encore Zola.

Dommage car l'idée de départ n'était pas mauvaise. Sans doute fallait-il mieux choisir les textes.

Enfin, bonne année malgré tout !
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Recueil d'extraits.

Je n'ai jamais particulièrement apprécié la soirée du 31 décembre. Pour moi, ce ne sont que douze coups qui sonnent une fin et un recommencement où rien ne change. Les extraits de cet ouvrage me donnent plutôt raison tant que les réveillons présentés sont tristes et désabusés. Comme le dit Simenon, « Encore une terrible année de finie et une terrible année qui commence. » (p. 56). Mais il y a toujours ce bon Zola pour me remonter le moral avec de jolis voeux. « Il faut que pendant vingt ans encore je puisse vous dire comme aujourd'hui bonne année ! bonne année ! mes trois enfants chéris, et aimez-moi bien, et aimons-nous bien, et tâchons que ce grand amour nous console de toutes les misères de l'existence. » (p. 92)

J'apprécie ce genre de petit recueil, car il offre des mises en bouche de grands textes littéraires, romans ou correspondances. Une fois encore, je me suis répété que je dois lire Aurélien de Louis Aragon ! le dernier extrait est une lettre de voeux de Louis-Ferdinand Céline à M. Gallimard... et elle est des plus savoureuses et décomplexées !
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Le "10 réveillons littéraires" édité chez Folio est le premier livre de l'année que je lis, il m'a accompagné ce premier jour de l'an dans un moment calme et agréable. Il s'agit d'un recueil de nouvelles ayant pour thème, comme son titre l'indique, le passage du nouvel an grâce à la plume de dix auteurs. Les textes sont plus ou moins courts avec pour toile de fond des lieux, des époques et des événements différents.

Ce petit ouvrage est divisée en trois parties. Dans "Un Réveillon inoubliable", on trouve des extraits d'oeuvres d'Aragon, de Thomas Sanchez et de Ludmila Oulitskaïa. Avec "Une terrible année", ce sont Stendhal, Georges Simenon et Anne Wiamensky qui nous accompagnent. Puis, avec "Je vous adresse mes meilleurs voeux", on lit des lettres que Mallarmé, Zola, Simone de Beauvoir ou encore Louis-Ferdinand Céline ont écrits à leur proches.

J'ai apprécié plusieurs textes, particulièrement celui d'Aragon dans "Aurélien" qui nous entraîne dans l'euphorie d'une soirée parisienne ou celui de Thomas Sanchez, à la Havane, dans une nuit en enfer.
J'ai beaucoup aimé la plume de Ludmila Oulitskaïa dans son texte sur les préparatifs du Nouvel An à Moscou et mettant en scène deux personnages que j'ai trouvé charmants.

Une autre nouvelle qui m'a marquée est celle d'Anne Wiamensky qui commence par un évènement tragique se situant à Yalta, en Crimée, en 1919. Entre crimes et épidémie de typhus et choléra, la nouvelle année se prépare malgré tout dans un contexte instable.

Dans la dernière partie du livre se trouve essentiellement des correspondances. Celles de Mallarmé, en 1865, à un ami ; celles de Zola, en 1893, adressées à sa maîtresse ; ou encore celles de Céline dans une longue lettre de 1953 destinée à Gaston Gallimard, son ami et éditeur, auquel il souhaite ses plus beaux voeux.

Avec ce petit recueil que j'ai trouvé superbe, j'ai relu des auteurs classiques dans de courts extraits, découverts d'autres que je ne connaissais pas. La principale découverte que je retiens est Ludmila Oulitskaïa, une autrice que je souhaite découvrir davantage à travers ses oeuvres.

Le Nouvel An n'est pas toujours signe de moments heureux. Paris, Moscou, Cuba ou ailleurs dans le monde, que ce soit en pleine guerre, terrorisme ou dictature, qu'il y ait des assassinats, des bombes ou des déceptions amoureuses, prendre le temps de préparer ce moment, de se retrouver en famille ou juste avec l'être aimé est primordial et laisse entrevoir la possibilité que la nouvelle année s'ouvre sur des jours meilleurs.

Une belle lecture que je recommande !


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dans la chambre de Chourik, il n'y avait guère de place pour danser. Entre le divan, le bureau et les deux bibliothèques, il ne restait qu'un espace exigu dans lequel, aux sons geignards d'un blues, Alia se plaqua contre Chourik de tout son maigre corps.

"Sincèrement vôtre, Chourik" - Ludmila Oulitskaïa
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Bonne année ! Bonne année ! Mes trois enfants chéris, et aimez-moi bien, et aimons-nous bien, et tâchons que ce grand amour nous console de toutes les misères de l'existence.
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À nouveau le bar étroit, enfumé, aux lumières roses (...). À nouveau ce décor d'insomnie et d'alcool, et la durée de la nuit qui vous pèse dessus, lourdement, de toutes les idées qu'on évite, de toutes les pensées perdues, la danse de ceux qui ont peur de dormir, peur de ne pas dormir...

"Aurélien", Louis Aragon
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« Il faut que pendant vingt ans encore je puisse vous dire comme aujourd’hui bonne année ! bonne année ! mes trois enfants chéris, et aimez-moi bien, et aimons-nous bien, et tâchons que ce grand amour nous console de toutes les misères de l’existence. » (p. 92)
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« Encore une terrible année de finie et une terrible année qui commence. » (p. 56)
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Videos de Éditions Gallimard (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éditions Gallimard
Soixante-et-un ans après avoir été couronné par le prix Nobel, l'écrivain américain John Steinbeck fait son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Ce volume propose la « trilogie du travail » formée par "En un combat douteux" (1936), "Des souris et des hommes" (1937) et "Les Raisins de la colère" (1939). "À l'est d'Éden" (1952), roman de la maturité, complète cet ouvrage.
Le fil conducteur des trois premiers livres, c'est la réaction de l'individu à la pression du groupe.
"En un combat douteux", qui prône l'action collective, revêt une dimension épique.
"Des souris et des hommes" traduit, par la simplicité de son intrigue et ses ressorts dramatiques, la dimension tragique d'une humanité abandonnée à la fragilité de ses rêves.
"Les Raisins de la colère", grand roman de la route, entremêle le destin de la famille Joad et des chapitres « collectifs » qui élargissent la perspective à l'ensemble du « peuple ».
"À l'est d'Éden", quant à lui, donne corps à l'imaginaire familial de Steinbeck et illustre la faculté de l'homme à choisir son destin. S'y mêlent souvenirs intimes et éléments allégoriques et historiques ; le bien et le mal s'y livrent une lutte placée sous le signe de Caïn.
En s'inspirant de thèmes et de figures bibliques, Steinbeck participe à l'écriture du mythe américain, y compris dans ses aspects les plus désespérés. Marqués au fer rouge par la Grande Dépression, ses personnages, laissés-pour-compte du rêve américain, sont des victimes de la modernité en marche. Dans des dialogues d'une grande virtuosité, le romancier fait entendre la crudité de leur langue (ce qui choqua ses contemporains) et leur confère une présence véritablement poétique. Quant aux analyses écologiques, économiques et sociales qui sous-tendent ses livres, elles demeurent troublantes d'actualité.
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