Miroir romain, annonces-tu aujourd'hui
la chute de notre civilisation ?
Nous, les lointains héritiers de Rome,
marchons-nous - comme autrefois-
vers notre mort ?
L'armée d'Aetius, composée des peuples barbares fédérés, annonçait que sa victoire n'était pas une résurrection de l'Empire, mais la naissance d'un nouvel ordre du monde.
Ce n'était pas le patriotisme romain qui l'avait emporté, mais l'attachement à leurs nouveaux territoires de ces peuples fédérés, des Wisigoths aux Francs, des Armoricains aux Burgondes.
Ceux-là seraient les acteurs de l'avenir.
Galla Placidia se souvient alors de ce propos du sénateur Symmaque: "Nous sommes protégés par des armées composées d'hommes qui sont de la même race que nos esclaves.
« Ainsi le Barbare laboure pour nous, écrivait l’un de ces chroniqueurs. Lui qui nous a si longtemps ruinés par ses pillages, il s’occupe maintenant à nous enrichir ; le voilà vêtu en paysan qui s’épuise à travailler, fréquente nos marchés et y apporte ses bêtes pour les vendre. En Gaule, de grands espaces incultes reverdissent maintenant grâce aux Barbares. »
Nous, lointains héritiers de Rome, marchons-nous, comme autrefois, vers notre mort ?
Mais je ne m'illusionnais pas.
L'armée d'Aetius, composée de peuples barbares fédérés, annonçait que sa victoire n'était pas une RÉSURRECTION de l'Empire, mais la NAISSANCE d'un nouvel ordre du monde.
Ce n'était pas le patriotisme romain qui l'avait emporté, mais l'attachement à leurs nouveaux territoires de ces peuples fédérés, des Wisigoths aux Francs, des Armoricains aux Burgondes.
Ceux-là seraient les acteurs de l'avenir.
Lui ce nain dans la demeure des géants fondateurs de l'Empire ! (à propos de Priscus Attale)
On tuait pour ne pas être tué.
Il existait un autre pouvoir, qui permettait à ceux qui gouvernaient d’agir selon la volonté de Dieu. Ainsi seulement avec l’aide de la Providence, on pouvait soumettre toutes les nations et transformer toutes les férocités en douceur, cette vertu, l’unique à laquelle cédaient les armes, les archers, la cavalerie, l’intransigeance des Huns, le courage des Goths et des Alains.
Les Huns, nomades, ne faisaient pas de prisonniers, n’ayant besoin ni de paysans esclaves ni d’hommes à enrôler pour leurs guerres. Alors ils massacraient.