L'Empire, Tome 3 : Le Désamour

Ce dernier chapitre de la trilogie de l'Empire met en mouvement les ultimes personnages de l'histoire coloniale française. le crépuscule de la longue vie d'Alexandre Kerner est à l'image de la trilogie : tragique et cruelle. Presque tous les personages rencontrés dans les deux derniers opus trouvent la mort, souvent de façon terrible, aux milieux des haines et des passions humaines. Aucun camp n'est épargné par le tragique de l'histoire (flux et reflux). le titre choisi résume bien l'ambiance du roman "Le désamour".
L'historien achève sa trilogie par une belle citation d'Albert Camus, comme un avertissement pour les générations futures.

Je n'ai lu que ce tome de la trilogie et on peu le lire indépendamment des autres.
On plonge immédiatement dans cette ambivalence de sentiment où le désir légitime d'indépendance des peuples se confronte dans un déchirement sanglant au désir d'expansion d'autres peuples .On comprend que ce n'est qu'un éternel recommencement dans l'histoire des peuples , tour à tour conquérant ou assujetti.