S'il y a bien une chose que j'arrive à alléger, c'est mon porte-monnaie... Chimie compliquée pour remède miracle... Antidépresseurs, anxiolitiques, sérénité et bonheur assurés. Brûle-graisses actifs qui agissent pile où on veut. Savoureux et consistants repas hypo-ceci, hyper-cela. Total de la facture: 96, 50 €... ça coûte cher l'espoir...
Dire au monde : « Oui, je rentre dans du 50, et je vous emmerde ! » Mais je les emmerde pas… C’est juste moi que ça fait chier.
Quand je regarde tout ça avec du recul, j'ai l'impression d'un énorme gâchis.
Ce besoin viscéral de se remplir pour aller mieux le temps de mâcher et d'avaler...
Cette culpabilité omniprésente, cette obsession du poids et de ce qu'en pensent les autres...
Pourtant, au même titre que les rides ou les cicatrices, chaque bourrelet a une histoire.
Témoins tangibles de souffrances enfouies que je peux accuser de toutes les misères du monde.
C'est tellement plus simple d'avoir un coupable désigné.
Parce que, sous mon gras, il y a la peur.
La peur d'être jugée pour autre chose que mes faiblesses gastriques.
C'est une combinaison de camouflage qui bouffe du temps et pourrit mon existence.
Alors que faire ? S'accepter ? Faire un régime ? Voir un psy ? Peu importe le moyen finalement...
Mais le temps est trop précieux pour le passer à s'auto-détruire.
C'est maintenant qu'il faut vivre. Il n'y a pas de héros sans combat.
- Selon une récente étude, les fumeurs et les obèses coûteraient moins cher à la sécurité sociale.
- Ah ! Enfin une bonne nouvelle !
- L’auteur de l’étude, et économiste pour l’institut de la santé publique, a résumé ses recherches d’une phrase simple : « Si on vit plus longtemps on coûte plus cher au système de santé. »
Quand j’étais petite, maman souffrait d’obésité. Déjà dans son ventre les mauvaises habitudes avaient dû se transmettre. Petit à petit, le germe de la gourmandise s’est insinué en moi. Tout comme il a dû s’insinuer en elle par sa mère, qui devait trop aimer les pâtisseries au miel. Et ainsi de suite, en remontant le fil biologique… Pour arriver à elle qui boulottait sans doute des cuisses de mammouth en douce ! Donc… Si je mange ce 5e bout de fromage… On peut dire que je ne suis pas totalement responsable…
Quand on a de la viande on déteste le gras, quand on n'a rien on mangerait même la peau.
quoi que vous dites, mon Amour sera toujours plus grand que vos Haines.
Quand j’étais petite, maman souffrait d’obésité. Déjà dans son ventre les mauvaises habitudes avaient dû se transmettre. Petit à petit, le germe de la gourmandise s’est insinué en moi. Tout comme il a dû s’insinuer en elle par sa mère, qui devait trop aimer les pâtisseries au miel. Et ainsi de suite, en remontant le fil biologique… Pour arriver à elle qui boulottait sans doute des cuisses de mammouth en douce ! Donc… Si je mange ce 5e bout de fromage… On peut dire que je ne suis pas totalement responsable…
Et si je meure… Tout s’arrêtera enfin ? Pas sûr. Je vois déjà ces gens qui viendraient chercher mon corps encombrant.. ; Et qui se diront que j’aurais quand même pu faire un régime avant de crever…
Le temps est trop précieux pour le passer à s'autodétruire.
C'est maintenant qu'il faut vivre. Il n'y a pas de héros sans combat.