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Critique de Sachenka


Les captifs du Lys blanc commence avec Suarez Salcedo, un journaliste colombien, qui vit à Paris depuis quelques années. Sa compagne le trompe alors, quand son patron lui demande de se rendre à Pékin pour le travail, il accepte sans trop rechigner. Rendu sur place, il est entrainé malgré lui dans une histoire d'antiquités qui le mène à une chasse à un livre rare, Lointaines transparences de l'air, de Wang Mian. Cet ouvrage est revendiqué par la secte des Yihequans, anciennement connue sous le nom de Boxers. Toutefois, d'autres personnes – et d'autres organisations – recherchent le même livre. Pire, ils apprennent que Salcedo est sur le coup et ils ne l'apprécient pas du tout…

Malheureusement, ce début prometteur s'enlise un peu. On passe aux aventures des autres personnages entrés en scène, soit Gisbert Klauss, un professeur de philologie allemand, Nelson Chouchen, un auteur péruvien résidant aux Etats-Unis ainsi qu'un prêtre français, Gérard. Sans oublier les Chinois Zheng et Wen Chen ainsi que la Russe Irina. Ça commençait à faire beaucoup puis le rythme a ralenti soudainement. Tellement que j'ai considéré abandonner la lecture du roman pendant un moment. Heureusement, après une centaine de pages, l'intrigue s'est précise. Les liens entre les personnages se sont resserrés aussi.

Toutefois, ce qui m'agaçait le plus, c'est que la narration passait d'un personnage à l'autre et, souvent, sans transition ni façon de savoir à qui elle était passée. Comme tous poursuivent la même quête, les indices ne sont parfois pas suffisants – avant quelques lignes ou même quelques pages – pour découvrir rapidement de qui il s'agit. Par bonheur, d'autres éléments du roman m'encourageaient à continuer ma lecture. Par exemple, la grande érudition dont fait preuve l'auteur, Santiago Gamboa. Au-delà des informations liées aux Boxers et à la Chine impériale, on trouve dans le roman une grande quantité de références historiques et littéraires sur une variété de sujets, allant des ouvrages De Balzac à Pierre Lotti, en passant par les ninjas.
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