La petite fille qui boitait

Encore un livre trouvé dans la boîte à livres près de chez moi : La petite fille qui boitait de Patricia Gandin - Récit.
L'action se déroule principalement en France, et un peu au Canada dans les années 50 et plus.
A Souceyrac, dans le Lot, Soline et Patricia vivent dans une vieille ferme avec leurs parents. Une vie difficile, elles doivent aider aux durs travaux de la ferme après l'école. Catherine, la maman, est lasse, triste. Arno, le père, est colérique mais pas méchant homme. La communication n'est pas à l'ordre du jour dans cette famille. La petite Patricia est une enfant silencieuse et calme mais avec un bouillonnement intérieur extraordinaire et une grande volonté. Apparemment, une famille comme il y en a un peu partout.
Sauf que Catherine détient un lourd secret que la petite Patricia ressent au plus profond d'elle-même sans savoir ce que c'est. Quelques personnes de l'entourage familial le connaissent également mais restent muettes comme une tombe, et cela dure plusieurs années. Jusqu'au jour où la vérité éclate, mais ne provoque pas le drame qu'on pourrait imaginer, au contraire.
Un récit bien écrit, passionnant, mettant en avant la filiation cachée, les secrets de famille. Les personnages sont attachants dans leur diversité. Lu en deux soirées, j'ai vraiment bien aimé, je voulais connaître la fin.
Patricia Gandin est journaliste spécialiste des faits de société et écrivain, elle a, entre autres, écrit Les enfants de l'inceste.

En grandissant, Patricia « sens » que quelque chose ne va pas dans sa famille. Elevée dans une ferme « à la dure » avec sa soeur de trois ans son aînée, curieuse et intelligente mais solitaire, elle adore sa mère qui se tue à la tâche. Pour lui rendre la vie plus facile, elle essaye de se rendre encore plus petite et apprend à se débrouiller seule. Mais un jour, un non-dit sera révélé qui va changer sa vie. Concernant son père, malgré sa bonne volonté, elle n'arrive pas à nouer un lien avec lui.
Un petit roman qui se lit vite et qui nous fait prendre conscience que les secrets de famille ne sont jamais bons à taire parce que les enfants, mais ça on le sait déjà, sont des éponges à sentiments.