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3,08

sur 209 notes
Pourquoi lire le Bruit des Silences ?
Je sais pas...

Franchement, j'ai essayé, je me suis accroché puis j'ai dévissé à la page 162, la réplique fadasse 2635 me terrassa comme un lapin en plein vol.
Le fond, basique, nous présente une quadra divorcée , deux gamins caricaturaux à charge, et qui croit que l'amour ne viendra plus jamais toquer à sa jolie porte en mélaminé imitation chêne. Tu m'étonnes, pas con l'amour. Pourquoi prendre le pari d'une relation convenue avec l'ami d'enfance retrouvé justement par hasard alors que celle de Zézette et Félix présentait cent fois plus de panache. Elle avait au moins l'élégance de faire rire...
J'aurai dû me méfier dès le début à la découverte du prénom. Lorraine. En même temps, il se dégage une certaine logique tant le lecteur peu avisé en ressort avec l'impression d'avoir été pris pour une quiche, grosse la quiche.

Je vous passe la meilleure amie agissant dans son dos pour réunir les deux tourtereaux, vivement l'ouverture de la chasse...
Je vous passe les questionnements existentiels des deux perdreaux, vivement l'ouv..., qui, greffée à son portable, se demandant si cette nouvelle histoire prometteuse en vaut réellement la peine, qui hésitant à quitter sa grosse rombière dirigeant la boîte qui l'embauche. Ah oui, au fait,Cyrille est un garçon vif, courageux et modeste en passe de révolutionner la cosmétologie avec sa nouvelle capsule humblement baptisée Cyrinol.
Je vous passe les deux gamins aussi touchants qu'une crise acnéique purulente. La gamine, mariée à son pot de Nutella, ne jure que par Lady Gaga alors que le frangin semble vouer une passion dévorante pour son bescherelle.
" Tu nous gaves " , "  trop pas " ...Cours Pivot, cours !
Bref, empathie envers les personnages, 0 ! Et j'ai noté large...

Si le fond le touche régulièrement, la forme n'est pas en reste, la coquinette.
Un style plat, vouant au Dieu poncif un culte sans bornes. Aucune aspérité à déplorer, pas le moindre intérêt susceptible de pousser le lecteur à s'aventurer jusqu'à la page 163. Rien, nada, zob. Juste l'impression d'être vautré dans son canapé tel le décérébré moyen hypnotisé par un programme qui n'en porte que le nom – qui a cité TF1 ? - et qui va malgré tout jusqu'au bout tout en sachant pertinemment qu'il n'y a absolument rien à en attendre. Hé bien non, pas ce coup-ci, autre chose à faire de plus captivant comme regarder les trains passer...tiens, le 14h53 est encore en retard ?!?
Fade et allergique à tout humour, le Bruit des Silences fera le bonheur des cheminées et poêles au démarrage récalcitrant.
1 étoile pour l'arbre sacrifié, un chêne sûrement...

Allez, pour vous mettre l'eau à la bouche, ça me fait plaisir.
La première fois, comme dans un rêve éveillé :
« Elle l'attira dans la cuisine, et, le poussant contre le frigidaire couvert d'aimants(...), l'embrassa avec fureur pour tout remerciement. D'un pas chancelant, Cyrille l'entraîna doucement vers la table et c'est là, au milieu des livres scolaires et des restes de petit-déjeuner, qu'il la prit dans un cri qui ressemblait à un déchirement, sans qu'ils se soient donné le temps de se déshabiller. Puis il la regarda, hébété, avant de s'affaler sur elle et de se mettre à ronfler. »
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Lorraine, la quarantaine, fraîchement divorcée vit avec ses deux adolescents, Bastien et Louise. Elle a une passion, héritée de son père, les fleurs ! Depuis son divorce, elle a choisit de travailler chez Maya, son amie fleuriste, qui tient une boutique à Paris. Au hasard d'une livraison, elle retrouve un ami d'enfance avec lequel elle entame une relation ...
Le bruit des silences, ce sont tous les secrets de famille enfouis depuis trois générations qui, un jour, remontent à la surface. le bruit des silences, un roman d'été que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
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Challenge variétés 2015 : un auteur que vous ne connaissez pas.
Allons-y, Valérie Gans, je ne connais pas.
Et bien, j'aurais mieux fait de ne pas la connaître, ça m'aurait fait gagner du temps pour de bonnes lectures.
Comment dire, c'est du mauvais Pancol, mais en pire. C'est tout dire.
« Nous deux » (Je ne sais pas si ça existe encore) en ferait un excellent feuilleton.
C'est une histoire sentimentale contemporaine, sans aucune surprise, agrémentée d'histoires de famille, d'enfants, de travail. En plus, c'est long, plus de quatre cents pages.
Bien sûr la lecture est facile, mais tellement trop facile !
Ce n'est pas la première journaliste qui se lance dans l'écriture sans avoir rien de bien nouveau à dire.
Bon, me voilà bien sévère, j'espère pour l'auteur que d'autres lecteurs apprécieront plus que moi.
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Un roman " feel good" tres "midinette et fleur bleue".
Lorraine jeune divorcée,avec deux enfants, retrouve par hasard ,lors d'une inhumation son ami d'enfance : Cyrille,dont elle était amoureuse au lycée. de cette rencontre va naître une histoire d'amour semée d'embûches, en effet Cyrille est marié et la famille de Lorraine cache de lourds secrets.un roman détente avant de reprendre des lectures un peu moins soft.A conseiller en vacances car pas "prise de tête ".⭐⭐⭐
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Alors que dire ? Je suis bien embêtée car il y a des choses que j'ai aimé: peu et d'autres que j'ai carrément détesté : beaucoup , je n'ai pas un avis tranché sur ce livre. Je vais donc essayé de compartimenter mes sensations.

Alors tout d'abord le sujet , c'est un sujet plutôt actuel et original même si on en voit de plus en plus fleurir. Il s'agit d'histoire de femmes actuelles avec leurs vies , leurs choix, leurs doutes, leurs peines et les hommes de leur vie et là par contre ils s'en prennent plein la tête. On se demande si l'auteur n'a pas écrit son roman pour faire son analyse psychiatrique, on a l'impression qu'elle règle ses comptes avec les hommes et c'est gênant.

J'ai bien aimé cependant que ça parle des secrets de famille et des dégâts que cela peut causer. Les personnages sont caricaturaux cela ne causerait aucun problème s'il s'agissait d'une volonté de rendre les choses drôles mais il n'en est rien. Dommage le titre me plaisait bien et promettait de bons moments de poésie mais au lieu de ça quel ennui, du vu et revu, du dit et redit….

Par contre, il est vrai que c'est facile à lire, que l'on va jusqu'au bout quand même dans l'espoir qu'il va se passer quelques choses mais par contre les fautes d'orthographe c'est limite quand même. Les dialogues trop prévisibles, une héroïne qui est tout sauf la madame tout le monde qu'elle est censée représenter. Trop de clichés, c'est rétrograde et petit.

Les points positifs : une couverture agréable et attirante, un titre que j'aurai aimé trouver et qui promet, un sujet sympa qui bien traité aurait pu donner un livre agréable à lire.

Je suis contente de ne pas l'avoir acheté parce qu'il y a tant de bons livres à lire !!! de plus, il faut arrêter de dire que ça ressemble à Pancol ça n'a rien à voir c'est mensonger je trouve.

VERDICT

Vous l'aurez compris je ne le conseille pas ou alors si vraiment vous n'avez plus rien sous la main …
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Que les secrets de famille font des dégâts ... et que les générations futures en pâtissent !
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Sans doute un des romans les plus mièvres que j'ai lus cette année. Je n'ai rien contre les romans feel good : lire c'est aussi se détendre, il y a des fois où le besoin de légèreté prime, surtout l'été, après une année de dur labeur. Pour autant, inutile d'insulter l'intelligence du lecteur.
Ici, clichés et caricatures se succèdent à un rythme effréné, les personnages masculins notamment sont affublés de caractéristiques rédhibitoires : le père de Lorraine (l'héroïne ?) est un séducteur invétéré, Cyrille (l'amour de jeunesse) est lâche et menteur, l'ex-mari homosexuel – « Lorraine pouvait l'imaginer agitant la main comme il l'avait toujours fait, dans un geste caractéristique qui, si elle avait été plus vigilante, aurait dû l'alerter » (!!) – le compagnon de sa soeur est un psychopathe, pervers narcissique … Pauvres hommes qu'on interdit de cuisine, qu'on quitte parce qu'ils pleurent ou manifestent de l'émotion : « Un homme qui pleurait ne la rassurait ni ne la touchait, au contraire : il l'exaspérait et elle ne se sentait pas en sécurité ».
Bref, Valérie Gans peint une galerie de portraits sans nuances, semble ne pas savoir dans quel genre se situer, mélange les pistes et les propos : la bluette, le secret de famille, dont il est le seul argument qui m'a poussé à finir le roman, et qui fait plouf comme le reste. En effet, les premières pages laissent augurer une belle histoire, ménage du suspens. le traitement de ce secret est finalement un peu bâclé.
Je suis rarement aussi sévère mais je n'ai trouvé aucune qualité à ce roman – si ce n'est son titre et sa couverture colorée. La quatrième de couverture nous le vend comme « tendre et joyeux », je ne l'ai trouvé ni l'un ni l'autre.
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Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable. A lire dans le train, par exemple, quand on a rien d'autre sous la main. C'est facile et ça fait passer le temps.
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Un petit roman sans prétention qui décrit les parcours de femmes d'une même famille. Plusieurs thèmes sont abordés : l'homosexualité, le harcèlement, l'infidélité, la stérilité... Ce n'est pas de la grande littérature, mais ça se lit bien. A réserver pour un moment où l'on a pas envie de se prendre la tête.
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Combien sommes-nous à nous être laissés attirer comme des papillons par cette jolie couverture colorée et prometteuse ? Lorraine, fleuriste, divorcée, tombe amoureuse d'un ancien copain d'enfance. Pour un roman sensé évoquer la problématique amoureuse des femmes d'aujourd'hui, c'est plutôt inquiétant : quel ennui, hélas !
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