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3,1

sur 210 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pourquoi lire le Bruit des Silences ?
Je sais pas...

Franchement, j'ai essayé, je me suis accroché puis j'ai dévissé à la page 162, la réplique fadasse 2635 me terrassa comme un lapin en plein vol.
Le fond, basique, nous présente une quadra divorcée , deux gamins caricaturaux à charge, et qui croit que l'amour ne viendra plus jamais toquer à sa jolie porte en mélaminé imitation chêne. Tu m'étonnes, pas con l'amour. Pourquoi prendre le pari d'une relation convenue avec l'ami d'enfance retrouvé justement par hasard alors que celle de Zézette et Félix présentait cent fois plus de panache. Elle avait au moins l'élégance de faire rire...
J'aurai dû me méfier dès le début à la découverte du prénom. Lorraine. En même temps, il se dégage une certaine logique tant le lecteur peu avisé en ressort avec l'impression d'avoir été pris pour une quiche, grosse la quiche.

Je vous passe la meilleure amie agissant dans son dos pour réunir les deux tourtereaux, vivement l'ouverture de la chasse...
Je vous passe les questionnements existentiels des deux perdreaux, vivement l'ouv..., qui, greffée à son portable, se demandant si cette nouvelle histoire prometteuse en vaut réellement la peine, qui hésitant à quitter sa grosse rombière dirigeant la boîte qui l'embauche. Ah oui, au fait,Cyrille est un garçon vif, courageux et modeste en passe de révolutionner la cosmétologie avec sa nouvelle capsule humblement baptisée Cyrinol.
Je vous passe les deux gamins aussi touchants qu'une crise acnéique purulente. La gamine, mariée à son pot de Nutella, ne jure que par Lady Gaga alors que le frangin semble vouer une passion dévorante pour son bescherelle.
" Tu nous gaves " , "  trop pas " ...Cours Pivot, cours !
Bref, empathie envers les personnages, 0 ! Et j'ai noté large...

Si le fond le touche régulièrement, la forme n'est pas en reste, la coquinette.
Un style plat, vouant au Dieu poncif un culte sans bornes. Aucune aspérité à déplorer, pas le moindre intérêt susceptible de pousser le lecteur à s'aventurer jusqu'à la page 163. Rien, nada, zob. Juste l'impression d'être vautré dans son canapé tel le décérébré moyen hypnotisé par un programme qui n'en porte que le nom – qui a cité TF1 ? - et qui va malgré tout jusqu'au bout tout en sachant pertinemment qu'il n'y a absolument rien à en attendre. Hé bien non, pas ce coup-ci, autre chose à faire de plus captivant comme regarder les trains passer...tiens, le 14h53 est encore en retard ?!?
Fade et allergique à tout humour, le Bruit des Silences fera le bonheur des cheminées et poêles au démarrage récalcitrant.
1 étoile pour l'arbre sacrifié, un chêne sûrement...

Allez, pour vous mettre l'eau à la bouche, ça me fait plaisir.
La première fois, comme dans un rêve éveillé :
« Elle l'attira dans la cuisine, et, le poussant contre le frigidaire couvert d'aimants(...), l'embrassa avec fureur pour tout remerciement. D'un pas chancelant, Cyrille l'entraîna doucement vers la table et c'est là, au milieu des livres scolaires et des restes de petit-déjeuner, qu'il la prit dans un cri qui ressemblait à un déchirement, sans qu'ils se soient donné le temps de se déshabiller. Puis il la regarda, hébété, avant de s'affaler sur elle et de se mettre à ronfler. »
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Challenge variétés 2015 : un auteur que vous ne connaissez pas.
Allons-y, Valérie Gans, je ne connais pas.
Et bien, j'aurais mieux fait de ne pas la connaître, ça m'aurait fait gagner du temps pour de bonnes lectures.
Comment dire, c'est du mauvais Pancol, mais en pire. C'est tout dire.
« Nous deux » (Je ne sais pas si ça existe encore) en ferait un excellent feuilleton.
C'est une histoire sentimentale contemporaine, sans aucune surprise, agrémentée d'histoires de famille, d'enfants, de travail. En plus, c'est long, plus de quatre cents pages.
Bien sûr la lecture est facile, mais tellement trop facile !
Ce n'est pas la première journaliste qui se lance dans l'écriture sans avoir rien de bien nouveau à dire.
Bon, me voilà bien sévère, j'espère pour l'auteur que d'autres lecteurs apprécieront plus que moi.
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Alors que dire ? Je suis bien embêtée car il y a des choses que j'ai aimé: peu et d'autres que j'ai carrément détesté : beaucoup , je n'ai pas un avis tranché sur ce livre. Je vais donc essayé de compartimenter mes sensations.

Alors tout d'abord le sujet , c'est un sujet plutôt actuel et original même si on en voit de plus en plus fleurir. Il s'agit d'histoire de femmes actuelles avec leurs vies , leurs choix, leurs doutes, leurs peines et les hommes de leur vie et là par contre ils s'en prennent plein la tête. On se demande si l'auteur n'a pas écrit son roman pour faire son analyse psychiatrique, on a l'impression qu'elle règle ses comptes avec les hommes et c'est gênant.

J'ai bien aimé cependant que ça parle des secrets de famille et des dégâts que cela peut causer. Les personnages sont caricaturaux cela ne causerait aucun problème s'il s'agissait d'une volonté de rendre les choses drôles mais il n'en est rien. Dommage le titre me plaisait bien et promettait de bons moments de poésie mais au lieu de ça quel ennui, du vu et revu, du dit et redit….

Par contre, il est vrai que c'est facile à lire, que l'on va jusqu'au bout quand même dans l'espoir qu'il va se passer quelques choses mais par contre les fautes d'orthographe c'est limite quand même. Les dialogues trop prévisibles, une héroïne qui est tout sauf la madame tout le monde qu'elle est censée représenter. Trop de clichés, c'est rétrograde et petit.

Les points positifs : une couverture agréable et attirante, un titre que j'aurai aimé trouver et qui promet, un sujet sympa qui bien traité aurait pu donner un livre agréable à lire.

Je suis contente de ne pas l'avoir acheté parce qu'il y a tant de bons livres à lire !!! de plus, il faut arrêter de dire que ça ressemble à Pancol ça n'a rien à voir c'est mensonger je trouve.

VERDICT

Vous l'aurez compris je ne le conseille pas ou alors si vraiment vous n'avez plus rien sous la main …
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Sans doute un des romans les plus mièvres que j'ai lus cette année. Je n'ai rien contre les romans feel good : lire c'est aussi se détendre, il y a des fois où le besoin de légèreté prime, surtout l'été, après une année de dur labeur. Pour autant, inutile d'insulter l'intelligence du lecteur.
Ici, clichés et caricatures se succèdent à un rythme effréné, les personnages masculins notamment sont affublés de caractéristiques rédhibitoires : le père de Lorraine (l'héroïne ?) est un séducteur invétéré, Cyrille (l'amour de jeunesse) est lâche et menteur, l'ex-mari homosexuel – « Lorraine pouvait l'imaginer agitant la main comme il l'avait toujours fait, dans un geste caractéristique qui, si elle avait été plus vigilante, aurait dû l'alerter » (!!) – le compagnon de sa soeur est un psychopathe, pervers narcissique … Pauvres hommes qu'on interdit de cuisine, qu'on quitte parce qu'ils pleurent ou manifestent de l'émotion : « Un homme qui pleurait ne la rassurait ni ne la touchait, au contraire : il l'exaspérait et elle ne se sentait pas en sécurité ».
Bref, Valérie Gans peint une galerie de portraits sans nuances, semble ne pas savoir dans quel genre se situer, mélange les pistes et les propos : la bluette, le secret de famille, dont il est le seul argument qui m'a poussé à finir le roman, et qui fait plouf comme le reste. En effet, les premières pages laissent augurer une belle histoire, ménage du suspens. le traitement de ce secret est finalement un peu bâclé.
Je suis rarement aussi sévère mais je n'ai trouvé aucune qualité à ce roman – si ce n'est son titre et sa couverture colorée. La quatrième de couverture nous le vend comme « tendre et joyeux », je ne l'ai trouvé ni l'un ni l'autre.
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Assise dans mon canapé, un verre De Perrier à la main, j'ai ouvert ce livre et me suis demandée si on ne rigolait pas de moi? Moi femme, suis-je à ce point décérébrée? Suis-je une Lorraine en puissance, qui a épousé le mauvais homme car éprit de la gente masculine, qui rencontre un ex (peut-on dire ex vu qu'ils se sont rencontrés au début du collège et que de relation il n'en a pas été question?) mais là je m'égare, un ex pour qui le mensonge est une seconde nature, qui a un père coureur de jupons, une mère qui porte des oeillères, une grand-mère muette mais qui se mêle de tout et une soeur qui fricotte avec une espèce de pervers narcissique qui ne rêve que de l'engrosser sans compter l'amie qui organise des rdvs sans son avis, une fille à qui je filerais deux claques et une plaquette de pilules et un fils qui se fait racketter par sa propre soeur, bref Lorraine n'a rien pour elle mais à toute les bonnes raisons de vouloir se pendre!
Non mais, je n 'ai rien contre les romans purement féminin, mais tout de même un peu de mesure dans les clichés s'il vous plaît! On ne peut pas avoir tant de malchance tout de même! Et surtout, l'auteur déteste-il à ce point le genre masculin pour avoir fait de ses personnages de tels sous-hommes?
Bref après une centaine de pages, je me suis dit qu'il fallait corser la lecture, ait reposé mon verre De Perrier pour le remplacer par un verre de vin rosé Côte de Provence bien frais histoire de voir si cela pouvait ne serait-ce que de dessiner une ébauche de sourire sur mes lèvres....et là, rien...jusqu'à la 408ème page, page de fin où ravie j'ai pu refermer ce livre!
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Le marketing accrocheur de la banderole sur le livre" vous avez aimé Katherine Pancol, vous aimerez Valérie Gans " veut nous faire croire que l'auteur est à la hauteur de K.Pancol, eh bien ce n'est pas le cas ! une copie non conforme ! la psychologie des personnages est bien plus plate...beaucoup moins de moralité, beaucoup de passages sans intérêt, trop de blabla ; je me suis ennuyée et ai passé beaucoup de pages. En bref, pas très passionnant.
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Que d'inepties dans ce bouquin... Il est bourré de stéréotypes sexistes, tant envers les hommes qu'envers les femmes. A chaque page, on pourrait sortir au moins une citation à pleurer.
L'histoire est bancale, rien n'est plaisant et certainement pas les personnages. Même la fin fait flop.
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