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Critique de Cath36


Une vieille maison en bord de mer dans les Landes, un photographe Québécois squatter qui débarque en pleine nuit, une filleule qui se pointe lorsque personne ne l'attend, quelques autochtones et surtout, surtout Tomaso, le fils de l'un d'être eux. Une tempête à décorner un boeuf, une mer démontée qui remonte les dunes et s'en vient frapper aux volets de la maison, une auto qui atterrit au fossé, une moto qui fonce sur la route de Bordeaux, des trains, de vieilles histoires familiales et amoureuses en souffrance, une chambre d'hôtel, un appartement moderne..... Voilà tous les ingrédients du dernier roman de Garat, auteur que j'aime tout particulièrement, pour son impressionnante logorrhée, sa richesse de vocabulaire et d'images, bref que je considère comme un très grand écrivain. J'irai jusqu'à dire un écrivain redoutable. Et c'est là où le bât blesse, dans ce roman. Malgré de magnifiques réflexions et une tentative d'aller au-delà des apparences, la mayonnaise, si je puis dire ne prend pas. Trop, c'est trop. On se passionne, on se lasse, on adore, on s'agace et à la fin on ne voit plus trop où va ce roman et c'est dommage. Il y a de magnifiques passages noyés dans un rythme infernal et des atermoiements à n'en plus finir. J'ai aimé ce roman, mais c'est loin d'être celui que je préfère de Garat.
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