Il était une fois un coeur brisé, tome 1

Evangeline a le coeur brisé : son amoureux – qui était fou d'elle il y a peu – va se marier dans quelques heures avec sa belle-soeur ! La jeune fille ne peut s'y résoudre et c'est désespérée qu'elle demande de l'aide à Jack, le Prince de Coeur, afin qu'il trouve un moyen d'arrêter la cérémonie. Cependant, il y a toujours un prix à payer lorsque l'on fait appel à une Fatalité immortelle, et il est de source sûre qu'elles chercheront toujours à profiter des faiblesses de ces pauvres humains pour mieux les berner…

Couverture sympa. Voilà, c'est tout pour les points positifs.

Déjà, il y a beaucoup d'incohérences car je n'ai pas compris ce monde où ce qui est magique & féerique existent, il y a des preuves et on en parle sans problème. Sauf qu'on y croit pas.
Pardon ?

Incohérence I : au pays du « Nord » (quel nom simplet pour un pays juste parce que c'est au nord), il y a de la magie à gogo avec des dragons domestiqués.
Mais pourtant au pays appelé « Sud » (autre nom de pays simplet n'est-ce pas) personne n'y croit alors qu'il y a régulièrement des échanges commerciaux entre le Nord et le Sud.
Donc, dans ce roman, les gens du Sud (d'où vient l'héroïne) parlent du merveilleux de manière banale et le VOIENT, mais n'y croient pas.
Rien compris.

Incohérence II : dans le Sud on parle des Fatalités dans les journaux comme d'une chose banale avec leurs coordonnées et tout ça, mais personne ne semble y croire. Finalement, on le croit sans problème lorsqu'il va se passer quelque chose lié aux Fatalités (et dont on ne saura pas le pourquoi du comment dans ce volume...).

Incohérence III : Evangeline a des cheveux rose et c'est la seule au monde à avoir une couleur qui détonne. Et, comme on est au Sud, cela est anormal. Sauf que ça n'étonne personne et les gens vaquent à leurs occupations sans trop se poser de question.
Illogique. Personne ne fait de réflexion ni ne la dévisage avec instance alors que pourtant tous savent que c'est authentique tout ce rose dans ces cheveux, pas une teinture, et que ce n'est pas la norme ici.

Incohérence IV : quand la jeune fille arrive au pays du Nord, personne ne fait le lien avec une prophétie (que tout le monde ici connaît) liée à cette chevelure unique. Pourtant sa chevelure est ROSE et ça se voit de loin.

Incohérence V : Jack (la Fatalité avec qui elle va passer un pacte) a les cheveux blonds puis bleu. Sauf que ce changement impromptu ne sera jamais expliqué dans le roman.
Bref, rose et bleu. Fille et garçon. Code couleur très limite non ?

Pour ne pas alourdir mon commentaire (car j'en ai des choses à dire), j'irais directement au but : le plus gros point faible de cette histoire c'est son héroïne. Elle est gnian-gnian à souhait, gentille comme tout, douce, naïve, avec un grand coeur, etc…
Cette dose extrême de mièvrerie qui dégouline de sa déjà trop faible personnalité, ne la rend pas très attractive comme personnage à suivre.
Et elle est tellement obnubilée (voire obsédée) par Luc – son ex-fiancé – qu'elle veut le récupérer à tout prix, certaine qu'il s'agit d'une erreur et ne pense qu'à son Luc, avec du Luc par-ci et du Luc par là. Luc, Luc, Luc, Luc, Luc…
Jusqu'à ce qu'elle rencontre le Prince du Nord et pouf : oublié le Luc !

L'amour, l'amour, l'amour… Une mélodie qui se répète tout le long dans sa petite tête de linotte. Car c'est qu'elle y croit fort et ne respire que pour ça. Ce qu'elle veut par-dessus tout c'est vivre la même et merveilleuse histoire d'amour qu'on vécut ses parents.
Le but ultime de sa vie depuis toute petite : trouver son âme soeur. C'est tout.
Bof.
Pour résumer : je la trouve fade, gamine et surtout ennuyeuse. Impossible de l'apprécier, ni de s'identifier à elle.

Cette lecture m'a accablée de par sa simplicité enfantine, du manque d'imagination de l'auteure (univers, personnages, histoire) et surtout de son héroïne tellement crédule (pathétique si j'ose dire) que je me posais des questions quant à son niveau d'intelligence.

Oui je sais c'est dur comme critique, mais le synopsis était tellement alléchant... Puis, au fur et à mesure de ma lecture, mon excitation s'est refroidie et pour terminer ce roman j'ai dû m'y contraindre de force.
Il s'agit d'un monde peu construit, comportant des personnages caricaturaux à souhait et avec beaucoup de facilité dans le développement de l'histoire.

J'ai vu qu'il s'agissait de la suite d'une série mais qu'on pouvait lire cette histoire-ci séparément et sans problème. Peut-être que c'était là le souci et qu'il fallait quand même commencer par le début ?

Mais de toute façon, je ne lirai pas l'autre volume qui concerne ce roman-là car j'abhorre les incohérences et surtout cette héroïne m'horripile beaucoup trop.

Quel plaisir de retrouver l'imagination débordante de Stephanie Garber !

Cette saga est un spin off de sa première trilogie « Caraval ». du point de vue de la compréhension, on peut tout à fait lire « Il était une fois... » sans avoir découvert Caraval. Mais avoir lu cette première trilogie apportera un réel bonus, notamment concernant le « background » du personnage de Jacks. J'avais adoré le premier tome de « Caraval » avant d'être plus mitigée concernant la suite la faute à un personnage (Donatella) que j'avais purement et simplement détesté suivre. le risque était donc que la même chose se produise avec Evangeline...

Une fois ces constats faits, qu'ai-je pensé de ce roman ? du point de vue de l'univers, je suis toujours aussi charmée. Je l'avais déjà grandement adoré dans Caraval. Mais j'ai conscience qu'il soit clivant, c'est soit on aime, soit on n'aime pas. Nous avons un monde digne d'un conte de fées avec sa magie et ses légendes. Ce côté est encore plus exacerbé par une narration typique de ce genre dans la première partie du roman. Ainsi, l'autrice propose un postulat de départ très classique : une jeune fille au coeur brisé va se rendre dans un royaume voisin pour tenter de séduire le prince. le début est très simpliste, les sentiments peu approfondis à tel point que je me suis demandé quand commencerait réellement l'intrigue. le début m'a donc quelque peu désarçonnée même si je pense que cette construction très en surface est voulue par l'autrice. Comme si elle faisait la satire du genre en proposant un insta-love à la Cendrillon. Ceux qui ne sont pas familiers de l'autrice peuvent ne pas être conquis d'autant plus que cette partie du récit prend la moitié du roman. de mon côté, j'ai persévéré car je savais que Stephanie Garber allait nous proposer quelque chose de plus profond une fois l'intrigue réellement lancée. Et c'est ce que j'ai ressenti, ce qui fait que ma lecture de la deuxième partie fut beaucoup plus fluide et prenante.

Du côté des personnages, je n'avais pas trop aimé Jacks dans la suite de Caraval mais, ici, j'ai appris à l'apprécier. Pour Evangeline, elle a un côté très princesse naïve qui recherche désespérément l'amour en début de récit. Puis elle prend conscience de ce travers de sa personnalité. J'ai vraiment aimé que l'autrice pointe qu'elle est plus en quête de l'amour, des touches d'attention pour fuir sa solitude plutôt que d'une personne précise à aimer. Elle est prête à s'attacher au premier venu si cela lui permet de combler son manque affectif, peu importe qui il est. Cette prise de conscience par le personnage est assez rare dans ce type de littérature pour être souligné et j'ai trouvé cela rafraîchissant. Je comprendrai que ce trait de personnalité puisse en agacer certains mais ,moi, il m'a touchée, surtout Evangeline verbalise son rapport problématique à l'amour. Ce qui promet une belle évolution du personnage.

Pour conclure, après un début de lecture mitigé, car je ne savais pas trop quelle intrigue l'autrice souhaitait développer, j'ai été conquise par la seconde partie du roman. J'adore l'univers imaginé par Stephanie Garber. Elle a une imagination folle, qui lui est propre et qui amène une touche très personnelle à ses oeuvres. C'est tellement particulier que le risque que certains soient laissés sur le bord de la route existe. Moi, c'est ce qui me donne envie de continuer cette saga, d'autant plus que, une fois les tenants et aboutissants de l'intrigue connus, j'ai réellement hâte de découvrir la suite et le fin mot de cette histoire. Si vous aimez les univers vraiment très particuliers où la magie, les complots et les faux-semblants sont maîtres, alors ce titre pourrait vous plaire. Ce n'est pas pour rien que le titre commence par « il était une fois... » tant la construction, les personnages et l'univers font écho à un conte de fées. Mais un conte de fées nouvelle génération avec sa propre mythologie qui ne se contente pas de « réécrire » ce qui a déjà existé. Et cela fait diablement du bien dans un monde éditorial saturé de réécriture de « La belle et la bête » et autres histoires mille fois racontées.

Ça se lit, mais j'ai trouvé ça d'une fadeur… Les personnages, même ceux censés être originaux et flamboyants, manquent cruellement de relief.
L'univers n'est pas vraiment original ; je l'ai trouvé très cliché, et même si on se doute que l'autrice a volontairement forcé le trait sur le thème « conte de fées », ça ne parvient pas, à mon goût, à atteindre le charme et la saveur recherchés. C'est très guimauve, paillettes et froufrous roses et la tentative de contraste avec des éléments plus durs ne fonctionne pas tellement, on reste dans une histoire globalement mièvre et faible.
Bref, il y a clairement un parti pris qui va et a sûrement plu à beaucoup de lecteurices mais ça n'a pas vraiment fonctionné sur moi, et ça ne m'a pas donné envie de lire la suite. J'en resterai donc là !

Stephanie Garber, célèbre pour son roman emblématique 'Caraval', nous emmène cette fois dans un univers fantastique et envoûtant avec 'Il était une fois un coeur brisé'. Dès les premières pages, l'écriture fluide et captivante de l'auteur nous transporte dans un monde où les contes de fées prennent vie, mêlant romance et magie d'une manière envoûtante.

Les personnages principaux, Evangeline et Jacks, sont dépeints de manière à la fois complexe et attachante. Evangeline, bien que semblant égocentrique au début, se révèle être une héroïne douce et bienveillante, dotée d'un courage inattendu. Quant à Jacks, mystérieux et froid en apparence, il cache des secrets fascinants qui ne demandent qu'à être découverts.

L'intrigue, riche en rebondissements inattendus, captive le lecteur dès le début. Garber parvient à créer un univers riche et évocateur, où chaque page révèle de nouveaux mystères et des retournements de situation saisissants. Les thèmes abordés, tels que l'amour, le destin et la véritable nature des contes de fées, ajoutent une profondeur intrigante à l'histoire.

À travers son récit, Garber transmet des messages profonds sur l'amour, le destin et les illusions de la perfection. Elle nous rappelle que forcer l'amour ne mène jamais au bonheur et que parfois, le véritable prince charmant peut être bien différent de nos attentes.

J'ai particulièrement apprécié l'évolution des personnages principaux et la manière dont ils s'apprivoisent. L'intrigue se développe avec subtilité, plantant les graines pour les événements à venir. Je recommande vivement 'Il était une fois un coeur brisé' à tous les amateurs de fantasy qui souhaitent se laisser emporter dans un monde où la magie et les contes de fées se mêlent pour créer une expérience de lecture inoubliable. 🦊🍎

J'ai adoré ce premier tome qui m'a permis de passer un excellent moment ! Je me souviens avoir eu un avis mitigé sur le premier tome de Caraval, ce n'est pas le cas avec ce spin off.

Dans il était une fois un coeur brisé, nous nous retrouvons dans un univers riche et original. Si dans Caraval nous avions l'impression d'être dans un jeu, ici nous sommes immergés dans un conte de fées dans lequel tout est possible. Je dirais que c'est la force des romans de Stephanie Garber: nous immerger complètement dans une ambiance. Il faut dire qu'il s'y passe beaucoup de choses, cet univers est si décalé que l'on n'en peut que se laisser porter par les évènements sans chercher à savoir ce qui va se passer.

Du côté des personnages, c'est un réel plaisir de retrouver Jack que j'adore détester. C'est un personnage trouble qui ne cesse de nous perturber. On sait qu'il est fourbe et pourtant il arrive toujours à nous surprendre. Nous savons que, quoi qu'il arrive, il reste profondément mauvais, qu'avec lui tout a un prix même quand il veut faire le bien. Il se donne les moyens d'atteindre ses objectifs même si ses actes semblent intéressés, il y a toujours un intérêt derrière. Cependant, nous avons parfois l'impression qu'il agit comme un preux chevalier alors qu'il est un vrai démon. Nous avons envie de croire à sa gentillesse, c'est pour ça que ce titre arrive autant à nous perdre et à nous surprendre.

Evangeline de son côté est naive, à tel point qu'elle pourrait en être agaçante. Mais, au même titre que certaines princesses, elle attend son prince charmant. Elle veut croire en la bonté de l'être humain, elle veut croire au grand amour, elle veut un conte de fées et nous emporte avec elle dans cet univers magique. Sa personnalité fonctionne à merveille avec l'univers dans lequel Stéphanie Garber nous embarque. Surtout, qu'au fil des pages elle finit par apprendre à mûrir, à évoluer. J'ai hâte de lire la suite pour savoir quelles aventures l'attendent !

Côté édition, je possède l'édition reliée, je suis assez charmée par le travail qui a été fait dessus. Je trouve qu'elle correspond parfaitement à l'univers dans lequel nous sommes plongées.

Cette saga commence mieux que caraval, j'ai adoré me laisser portée dans cet univers . J'ai hâte de découvrir la suite !

Je vais terminer avec une petite précision : Cette saga se déroule à peu près en même temps que le troisième tome de Caraval. Si vous voulez lire caraval un jour sans être spoilés il faut commencer par Caraval. Si vous voulez profiter de toute la richesse de l'univers je vous conseille aussi de commencer par caraval car il n'y a pas mal de choses expliquées dans la précédente saga de l'autrice sur lesquelles elle ne revient pas ici. En revanche, si ces détails vous importent peu, vous pouvez commencer par il était une fois un coeur brisé sans être perdu, les deux sagas sont liées mais peuvent se lire indépendamment.