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EAN : 9782357350045
(30/11/-1)
3.12/5   4 notes
Résumé :
Sherlock Holmes n’est plus. Le Dr Watson se retrouve donc seul en ne parvenant à se remettre de la disparition de son ami. C’est à ce moment que son éditeur Georges Knewnes lui propose un contrat d’édition pour la publication du journal de Jack l’Eventreur qu’il disait avoir en sa possession à la fin des aventures de ‘Penny Blood’, son précédent roman. Il finit par accepter et conclut l’accord.

Bob Garcia nous fait ici le récit d’un homme que pourtant... >Voir plus
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Que lire après Le vrai journal de Jack L'Eventreur (d'après les notes du Dr.Watson).Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Les manuscrits "oubliés" du docteur Watson ont la fâcheuse habitude de se retrouver 100 ans après, dans une vieille malle en fer blanc, déposée dans une banque ou on fond d'un vieux grenier... Ici, pas du tout !

Non, pas de malle en fer blanc ! le manuscrit dit "de Jack l'Éventreur" se trouvait au fond de la poche du docteur Watson. Son éditeur n'en cru pas ses yeux.

Le début du récit porte la date du 31 août 1888 (date du premier meurtre attribué au tueur de Whitechapel)...

Ce livre me faisait de l'oeil depuis très longtemps, mais il était assez compliqué à trouver. C'est donc toute contente que je reçu le paquet envoyé par un magasin de vente en ligne...

La surprise fut de taille puisque le carton n'était guère épais. Normal, le livre ne fait que 150 pages. Moi qui le croyait plus gros, je suis restée un peu étonnée. 150 pages écrites avec de grands caractères. 1h de lecture et on en parlait plus.

Le premier récit porte donc la date du 31/08/1888... mais si vous vous attendiez à du sanglant, faudra aller voir ailleurs car nous sommes face à un adulte qui nous parle de son enfance, de ses souvenirs, de ses cauchemars...

Si les premières années furent agréables, la mort du père plongera toute la famille : le narrateur, sa mère et sa grande soeur dans les affres de la misère. Seuls les livres permettront au gamin de tenir le coup car c'était un moyen pour lui de s'évader au travers des images, étant encore trop jeune pour savoir lire.

Le récit est sombre, la misère dans les rues de l'East End est terrible. Un bébé peut se retrouver jeté mort sur la chaussée boueuse, sans que cela émeuve quelqu'un.

Une chose m'a souvent dérangée durant la lecture : les dates de rédaction du récit... le narrateur nous parle de ses souvenirs d'enfance, mais les yeux e peuvent s'empêcher de lire les dates et de s'étonner qu'il y ait de la neige en septembre... Bon sang, j'avais encore oublié que les dates ne correspondaient pas au "véritable déroulement", mais juste à la rédaction des souvenirs.

C'est assez étrange de lire un tel récit aux travers les yeux d'un enfant... Il a beau les avoir écrit à l'âge adulte, ce sont les mots d'un enfant et ses interrogations qui transparaissent dans le récit.

L'enfant n'avait pas compris de quelle manière sa mère avait eu de l'argent, ni pourquoi elle se sentait "sale", ni pourquoi son ventre grossissait alors qu'elle mangeait peu.

Le lecteur, lui, il avait compris qu'elle avait fait ce que tant d'autres avaient fait avant elle pour s'en sortir : la prostitution occasionnelle, qui était courante des ces quartiers.

Si le début m'avait emballé, j'ai été déçue par la suite et je termine cette lecture avec un sentiment mitigé et des tas de questions :

- Les récits sont-ils la réalité ou des cauchemars ?

- Où se trouve la réalité et ou se trouve ce qu'il a imaginé ?

- Fut-il réellement l'Éventreur ? le récit, hormis sur un court passage, ne laisse rien penser de tel. Et même ce passage n'est pas très clair. La seule chose qui pourrait faire pencher la balance vers le vrai journal du tueur est qu'il commence le 31/08/1888 et se termine le 8/11/1888, veille du dernier meurtre.

- Pourquoi ne nomme-t-il jamais sa soeur, se contentant de l'appeler "Grande Soeur" ?

En résumé, j'avais hâte de lire ce livre, mais j'en sors déçue... Très, très déçue.

La fin pourrait être plausible mais c'est une vieille théorie à laquelle je n'ai jamais adhéré.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Watson avait déjà confier à George Newnes le journal de l'enquête qu'il mena aux côtés de Sherlock Holmes sur le tueur en série Jack l'éventreur. Et qui l'amènera à publier Duel en enfer : Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur
Aujourd'hui l'éditeur directeur du Strand Magazine, reçoit des mains du docteur Watson le journal intime du célèbre tueur en série.
De quoi tomber à la renverse !
Le 31 août 1888, Jack l'éventreur en personne écrit son journal. Et jusqu'au 8 novembre 1888, il va ainsi nous raconter son histoire durant ces quelques mois.
Nous allons partir pour Londres. Au sein d'une famille modeste mais plutôt aimante. Il y a là le père, la mère, la fille aînée et le petit dernier.
Ici dans l'East End, la famille vit tranquillement jusqu'à la mort prématuré du père.
Là la famille va connaître la misère. Et à ici à Whitechapel la misère c'est un peu le quotidien de la population locale. On le sait l'East End ce quartier a toujours était le faubourg le plus pauvres de la région londonienne. Ici en cette seconde moitié de ce 19e siècle tout est crasse. Et les Cockneys et les autres migrants sont payés au lance pierre. La précarité est déjà de mise.
Et il y a là ce petit garçon de nous raconter sa vie, sa mère, sa grande soeur.
De nous dire ses fantasmes, ses peurs, ses cauchemars mais aussi ces joies notamment en regardant les livres d'images.
Bob Garcia nous offre là sa propose une variante de l'affaire du ripper. Et comme tout bon ripperologues, il a sa propre version sur l'identité de Jack l'éventreur.
Ce qui est certain c'est que ce bouquin, c'est une terrible plongée dans l'enfer des bas fonds londoniens, sur les pas de Jack l'Eventreur.
Jack qui n'a pas fini de faire couler beaucoup d'entre et dont le spectre hantera longtemps les nuits du lecteur.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il y avait quelqu’un d’autre. Quelqu’un de très petit, un être minuscule, qui observait tout, comprenait tout, mais qui ne disait jamais rien. Sauf à moi. A présent, son visage me revient. Il avait un air coquin. On passait des heures à se parler et à jouer ensemble. Il me racontait des histoires incroyables et me faisait beaucoup rire. Avec lui je ne m’ennuyais jamais. Il savait aussi me consoler. Il s’appelait Teddy, il était très doux. Je ne saurais dire quand j’avais fait sa connaissance, mais cela remontait sûrement aux premiers jours de ma vie. J’avais l’impression qu’il avait toujours été là et qu’il veillait sur moi comme un ange gardien. Il m’aimait et me protégeait. Il était différent des autres gens. Ce n’était pas vraiment un animal, mais pas vraiment un humain non plus. Disons que c’était un peu entre les deux. Son aspect ressemblait à un petit tas de chiffon inarticulé. Pourtant, il était doté de sentiments et d’une grande sensibilité. Je pouvais tout lui dire, tout lui raconter. Il comprenait
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« Knewnes se ressaisit :
- A présent, vous pouvez me dire d'où provient ce journal, docteur Watson.
Un frisson parcourut mon échine.
Je m'entendis bredouiller :
- A quoi bon ? Je suppose que les lecteurs sont plus attirés par le romantisme morbide du récit que par l'identité de son auteur...
Il planta ses yeux au fond des miens.
- Vous savez qui l'a rédigé, n'est-ce pas ?
Je laissai mon regard s'échapper vers la porte de sortie.
- La quête n'est-elle pas aussi importante que le Graal ? »
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« Knewnes se ressaisit :

- A présent, vous pouvez me dire d'où provient ce journal, docteur Watson.

Un frisson parcourut mon échine.

Je m'entendis bredouiller :

- A quoi bon ? Je suppose que les lecteurs sont plus attirés par le romantisme morbide du récit que par l'identité de son auteur...

Il planta ses yeux au fond des miens.

- Vous savez qui l'a rédigé, n'est-ce pas ?

Je laissai mon regard s'échapper vers la porte de sortie.

- La quête n'est-elle pas aussi importante que le Graal ? »
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— C'est plus facile de faire naître une rumeur que de la faire taire.
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