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EAN : 9782729119829
125 pages
Editions de La Différence (24/05/2012)
4.6/5   10 notes
Résumé :
Passionné de musique, de romances, et d’imagerie populaire d’Andalousie, musicien lui-même et dramaturge. Manuel de Falla l’admire, Salvador Dalí l’initie au surréalisme. Assassiné au début de la guerre civile espagnole, il laisse une œuvre inachevée, irrationnelle et tragique, savante et simple, incomparablement enchanteresse. Son obscurité même reste lumineuse. Ce choix de poèmes pris au cœur de l’œuvre reflète ses visions rieuses, sensuelles et somnambules, mais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un livre évidence, avant de faire un choix attentif dans le catalogue, pour le plaisir de voir renaître «Orphée», la collection poésie en poche de «La Différence» - parce que Lorca, un beau choix de poèmes, les plus célèbres, quelques uns plus rares, avec texte d'origine et traduction en vis à vis pour ne pas perdre la saveur – et avec une belle préface de Yves Véquaud (auteur également de la traduction)
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Mon attention s'est portée sur La désillusion du monde, recueil de poèmes de Federico Garcia Lorca.
Il n'y a pas longtemps, j'ai vu le film Little Ashes qui retrace la vie de cet artiste et celle de son amant Salvador Dali (joué par Robert Pattinson). C'est un très beau film, très très triste. La fin est bouleversante surtout que j'ignorais tout de la vie de ces deux artistes. Les acteurs sont excellents et leur personnage complètement taré. Bref, à voir !
Après avoir vu ce film ; j'étais curieuse de lire un peu de l'oeuvre de Federico Garcia Lorca.

Au niveau du livre-objet, je suis amplement satisfaite. Jusqu'à présent, je ne connaissais que les belles lettres, classiques en poche qui propose des ouvrages bilingues. A mon plus grand enchantement, c'est aussi le cas d'Orphée. Une page est en espagnol, celle d'en face retranscrit sa traduction. En plus, la majorité des livres de cette collection sont au petit prix de 5 Euros. Comparé aux belles lettres, c'est un prix dérisoire.

Pour ce qui est du contenu, je suis bien plus dubitative. Je ne m'attendais absolument pas à ça.
Je diviserai les poèmes en deux catégories :
-d'abord, il y a les poèmes « simpliste ». : Pas besoin de traduction, l'espagnol est clair comme de l'eau de roche. Pas vraiment de métaphores. Pas vraiment de périphrases.
- Et puis, il y a en a où ça tourne au charabia. Peut-être les a-t-il écrits dans une période où il n'était pas très lucide. J'ai eu besoin de lire des analyses de ces poèmes pour comprendre.

Le poète nourrit une sorte d'obsession pour le vert. Ce mot revient très régulièrement, dans presque tous les poèmes. Pourquoi ? Il symbolise la crédulité et l'inexpérience (L'enfant fou ?). Il évoque aussi la jalousie, l'envie et la nature (Romance somnambule ?). Ce qui me fait penser que ça correspond tout à fait à Federico Garcia Lorca.

Je conclurai juste en soulignant la beauté de la langue. Tous les vers sonnent beaucoup mieux en espagnol qu'en français. Mais le langage utilisé par Federico Gracia Lorca ne fait pas tout. Il a un vrai don pour faire parler les mots et les ajuster entre eux.

Lien : http://mariae-bibliothecula...
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Cet homme et son oeuvre m'émeuvent au plus haut point.........
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
IL MOURUT A L'AUBE


Nuit de quatre lunes
et un seul arbre,
avec une seule ombre
et un seul oiseau.

Je cherche dans ma chair
les traces de tes lèvres.
La source embrasse le vent
sans le toucher;

Je porte le Non que tu m'as dit
dans la paume de la main,
comme un citron de cire
presque blanc.

Nuit de quatre lunes
et un seul arbre.
Sur la pointe d'une aiguille
est mon amour... qui change !
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Yo quiero ver aqui les hombres de voz dura.
Je veux voir ici les hommes à voix dure.
Ceux qui domptent les chevaux et dominent les fleuves ;
les hommes au squelette qui sonne et qui chantent
avec une bouche pleine de soleil et de silex.
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Pas un seul instant, beau vieillard, Walt Whitman,
je n'ai cessé de voir ta barbe pleine de papillons,
ni tes épaules de velours usées par la lune
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La luz, maciza sepulta
La lumière, massive, enterre
des villages dans le sable gris,
ou découvre un éphémère
corail de roses et de dahlias
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Voces de muerte sonaron
Des voix de mort claironnèrent
près du Guadalquivir.
Des voix antiques qui entourent
une voix d'oeillet viril
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Videos de Federico Garcia Lorca (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Federico Garcia Lorca
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/sylvie-le-bihan-les-sacrifies-53498.html Elle est présente en librairie depuis plusieurs années et Sylvie le Bihan a prouvé la qualité de sa plume même si elle reconnait elle-même ressentir encore le syndrome de l'imposteur quand elle voit ses livres en vitrine. En 2013 parait son premier ouvrage, « Petite bibliothèque du gourmand », une anthologie de textes littéraires autour de l'art culinaire, un livre préfacé par son mari, le chef Pierre Gaignaire.
Elle est présente en librairie depuis plusieurs années et Sylvie le Bihan a prouvé la qualité de sa plume même si elle reconnait elle-même ressentir encore le syndrome de l'imposteur quand elle voit ses livres en vitrine.
En 2013 parait son premier ouvrage, « Petite bibliothèque du gourmand », une anthologie de textes littéraires autour de l'art culinaire, un livre préfacé par son mari, le chef Pierre Gaignaire.
L'année suivante, choisissant la plume romanesque, elle signe « L'autre », récompensé au festival du 1er roman de Chambéry, histoire saisissante sur le pervers narcissique. le livre est fortement remarqué. Dès lors, Sylvie le Bihan devient un nom qui compte. « Là où s'arrête la terre », « Qu'il emporte mon secret », « Amour propre » ont crée autour de la romancière un lectorat fidèle qui se retrouve dans ses intrigues, dans les sujets abordés, dans la fragilité des personnages, dans la subtilité de son écriture
Voici son nouveau titre, « Les sacrifiés ». Et quelle réussite ! Sylvie le Bihan choisit cette fois-ci la fresque historique et nous entraine dans l'Espagne des années 30, celle qui de l'insouciance va sombrer dans la violence et la guerre civile. Juan est le personnage central de cette histoire de soleil et de sang. Il est encore gamin quand on lui fait quitter son village d'Andalousie pour devenir le cuisinier du célèbre torero Ignacio Ortega. Dès lors, dans l'ombre, le jeune Juan va découvrir une nouvelle vie de luxe et d'insouciance où les stars de la tauromachie côtoie tous les artistes de l'époque. Fasciné, il va surtout devenir le témoin d'un trio exceptionnel, celui que forment, entre amour et amitié, le sémillant torero Ignacio, la belle danseuse Encarnacion et le fragile poète Federico Garcia Lorca. Mais bientôt, le ciel d'Espagne vire à l'orage. Juan et tous les protagonistes de cette histoire vont être balayés par le vent de l'Histoire.
Là est la force du livre de Sylvie le Bihan. A l'exception du personnage fictif de Juan, tous les autres sont authentiques. Au prix de plusieurs années de travail et de recherches, elle leur redonne vie dans ce roman foisonnant, flamboyant, douloureux, qui résonne étrangement avec notre époque contemporaine et interpelle : qui sont les sacrifiés d'aujourd'hui ?
Hommage à l'Espagne et à son histoire, hommage à la littérature et à Federico Garcia Lorca, Sylvie le Bihan signe un livre au souffle puissant, parfaitement construit, à l'écriture remarquable, un livre que vous refermerez le coeur déchiré
C'est un coup de coeur ;
« Les sacrifiés » de Sylvie le Bihan est publié aux éditions Denoël.
+ Lire la suite
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