AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 1760 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un peu surpris et intrigué, mais contrairement à mes expériences précédentes, ce n'est pas dû à l'originalité du scénario ni à la poésie savoureuse de l'un de mes auteurs préférés. Je suis surpris et intrigué parce que je n'ai pas l'impression d'avoir lu un livre de Gabriel Garcia Marquez.
Peut-être est-ce à cause du traducteur, peut-être est-ce dû au scénario ou sans doute parce que vers la fin de sa vie le poète s'est politisé et son inspiration s'est fripée et noircie à la manière d'un raisin sec (ou du coeur d'un politicien).
Les histoires de grand-mère superstitieuse, le monde qui échappe soudain à tout entendement, l'univers qui se met à tourner en roue libre… J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé où se cachaient ces sucreries. J'ai tourné, j'ai gratté, j'ai même secoué le livre pour voir si des miettes ne s'en échappaient pas, mais seule une pluie de suie s'échappait des pages. Déçu, je me suis lavé les mains et j'ai écrit cette critique.
Honneur et fatalité sont les deux personnages principaux, comme on l'apprend sur le quatrième de couverture, où il est également indiqué « l'humour et l'imagination du grand écrivain colombien, prix Nobel de littérature se débrident plus que jamais pour créer un nouvelle et géniale fiction etc...» Je dois avoir un boulon qui manque parce que malgré ma bonne volonté et l'ensemble de mes chakras ouverts et connectés à Gaïa, « drôle » ne m'est jamais venu à l'esprit. Ne serait-ce que le titre « Chronique d'une mort annoncée « : pas de quoi rouler sous la table. Vous me direz, l'ensemble de ses titres sont littéralement à se tailler les veines.
- « 100 ans de solitude » hahaha
- « L'amour au temps du choléra »
- « de l'amour et autres démons »
Attendez j'en ai un « le souffle chaud du dernier soupire » ça doit être tordant ça.
La plupart de ses oeuvres sont profondément imprégnées de la Bible (j'imagine que la Bible est hilarante aussi) que ce soit dans le fond ou la forme, on retrouve souvent l'idée du jardin d'Eden, de la faute et du jugement. le motif d'un âge d'or qui s'éloigne inexorablement se dessine malheureusement aussi à l'échelle de ses oeuvres. Il a sorti cent ans de Solitude en 1967, une date de parution qui correspond pour moi à l'âge d'or de pour ainsi dire toute forme d'art, à commencer par la musique, et treize ans plus tard il accouche d'une chronique de raisins secs.
La narration est confuse et il suffit de jeter un oeil aux personnages pour comprendre qu'eux-mêmes en sortent tout étourdis. Ils tournent comme les roues dentées d'une montre, se croisent à chaque tour en priant qu'elle s'arrête.
En prenant un peu de recul on comprend plus la montre et l'on distingue même l'heure. Santiago Nasar est au départ peu attachant mais en se prenant le pantalon dans les rouages de l'absurdité d'un destin auquel personne ne peut (ou ne veut) échapper, il finit par inspirer notre pitié.
Pour que l'histoire prenne un tour intéressant, il faut se mettre dans les chaussures du narrateur. C'est comme si vous tentiez d'assassiner un de vos personnages mais qu'aucun de vos autres personnages ne voulait jouer le jeu. La scène du meurtre est très graphique et il semble que le livre lui-même ait tout tenté pour empêcher l'assassinat. Cependant, chacune de ses tentatives, comme les pulsions d'un insecte pris dans sa toile, ont fixé le destin de Santiago Nasar. « Jamais une mort n'a été autant annoncée », en effet c'est dans le titre.
Tordant n'est-ce pas
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire de la mort d'un homme assassiné par les frères d'une femme qu'il aurait eu l'imprudence de déflorer avant son mariage. Curieuse histoire sans suspens et pleine de répétitions. Ce premier livre que je lis de cet auteur ne m'a vraiment pas enthousiasmée.
Commenter  J’apprécie          60
Bien que les frères Vicariio aient clamé haut et fort à qui voulait l'entendre leur intention de tuer, nul dans ce petit village de Colombie n'a tenté d'empêcher l'irréparable, à savoir le meurtre de Santiago Nasardevant sa porte. Certes, certains n'ont pas pris les menaces au sérieux et d'autres ont cru qu'on se jouait de leur naïveté, toujours est-il que Santiago Nasar aura bien fini par être assassiné aux yeux et à la vue de tous. Pourquoi ? D'innombrables concours de circonstances se sont également mêlées à l'affaire...
Roman assez difficile d'accès de par l'emploi systématique des noms de toutes les personnes du village ayant été témoins de l'affaire. Prénom et nom accompagné du statut de la personne au sein du village, tout cela (évidemment) sur une connotation espagnole, vous comprendrez que l'on en arrive parfois à s'emmêler les pinceaux...Néanmoins, Gabriel Gracia Mάrquez, prix Nobel de la littérature en 1982 reste un écrivain incontournable qu'il faut découvrir.
Commenter  J’apprécie          61
Je suis tombé sur ce roman et j'avais envie de découvrir Gabriel Garcia Marquez en attendant de lire Cent ans de Solitude dont tout le monde parlent. Un surprenant jeu de dominos inversé où ce qui aurait facilement pu être évité arrive tout de même, tel qu'annoncé! Eh bien je dois dire que j'ai eu du mal à embarquer dans l'histoire. le thème de l'honneur familiale me semble bizarre et le va et vient dans le temps entre tous ces personnages m'a étourdi. du coup, je ne suis plus certain de vouloir lire d'autres oeuvres de cet auteur renommé!
Commenter  J’apprécie          53
🧐 le premier souvenir de cet auteur remonte à la fac lors d'un partiel de version espagnole pendant lequel je m'étais dit qu'il fallait absolument que je le lise car j'avais beaucoup aimé (juste pour info la fac ça remonte à 14 ans pour moi 🦕) .
Me voilà donc quelques années après à feuilleter ce livre relativement court et ... Comment dire... Je n'ai pas trouvé ça super intéressant en fait, je me suis ennuyée car dès le début on sait ce qui se passe et je m'attendais à un rebondissement mais il n'y en a aucun. On suit l'enquête dont on connaît les tenants et les aboutissants, on recommence l'histoire encore une fois mais rien de plus. le fond ne m'a pas convaincu par contre j'aime beaucoup la forme et l'écriture de Garcia Marquez que j'ai trouvé très "rafraîchissante" et burlesque.
Commenter  J’apprécie          30
Roman court à l'humour particulier. Ca se lit bien et vite, mais personnellement j'ai du mal avec le style de Marquez. J'ai déjà à plusieurs reprises essayé de lire « Cent ans de solitude », mais je n'ai jamais réussi à dépasser la vingtaine de pages; après je m'embrouille entre les personnages. Ce roman-ci est nettement plus abordable mais je reste sur ma faim. Je trouve le ton monocorde et on ne ressent pas la tension qui devrait être présente tout au long du récit et qui se dégage de l'exposé du narrateur. Là on dirait un article d'un mauvais journaliste relatant un fait divers pour un journal tapageur (un truc du genre de Détective, quoique je n'ai jamais lu ce genre de presse) C'est peut être voulu ou alors c'est inhérent au style de Marquez (j'avais eu le même ressenti pour les premières pages de Cent ans de solitude). Voilà, ça pourrait être enlevé et plein de suspens, mais c'est plat. Je n'adhère pas
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'univers de ce livre. Peut-être sans doute à cause des va et vient incessants dans l'histoire qui compliquent la compréhension. Une fois qu'on a pénétré l'histoire de ce livre, il devient agréable, et il est particulier de voir que malgré une mort maintes et maintes fois annoncées, personne ne peut l'empêcher...
Commenter  J’apprécie          20
Même si le dénouement est annoncé (justement), l'intérêt de l'histoire, c'est le pourquoi, le comment.. Vu par différents points de vue, on comprend petit à petit pourquoi rien n'a empêché l'acte et surtout pourquoi les frères Vicario se sont mis en tête ce funeste projet.

Personnellement j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. L'histoire n'est pas mal, mais j'ai eu un peu de mal (au début) à comprendre qu'à chaque chapitre on revoyait l'histoire par un point de vue différent (suffisamment différent pour que ça ne soit pas trop répétitif, cependant). Et vu que le livre fait une 100aine de page, ben mettre du temps à saisir, c'est se gâcher la moitié du livre.
Mais bon, plus long ça ferait beaucoup, beaucoup de redite, donc : un livre qui gagne à être court ; sympathique et certes différent de la littérature francophone, mais pas extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai lu ce livre trois fois, mais il n'y aura pas de quatrième fois... L'auteur et son univers me fascinent, donc j'ai lu ce livre plusieurs fois pour comprendre pourquoi il ne me plaisait pas. Je ne comprends toujours pas ce qui me dérange dans cette lecture. Je ne peux pas dire que j'ai détesté ce livre, mais il me laisse sans émotion.

L'histoire tourne autour de l'assassinat de Santiago Nasar. Tout le monde sait qu'il va se faire tuer, mais personne n'empêche son assassinat. Pourquoi? J'ai beaucoup aimé la réflexion apportée par cette intrigue.
Commenter  J’apprécie          10
C'est un livre que je n'ai pas trop apprécié, je n'ai pas du tout trouvé l'humour, sauf sur la dernière page .. Sinon je l'ai trouvé tout de même très ennuyant .. Mais il montre bien que pour sauver l'honneur, beaucoup de personnes sont capables de tout ..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (4064) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

Comment s´appelle la famille dont l´histoire est contée dans le roman

Buenos Dias
Buendia
Bomdia
Banania

8 questions
677 lecteurs ont répondu
Thème : Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia MarquezCréer un quiz sur ce livre

{* *}