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Same player plays again.

Si vous avez adoré comme moi le Silence de la ville blanche, vous ne pourrez que vous régaler avec ce deuxième volet de la trilogie d'Eva García Sáenz de Urturi ! C'est certes jouable de démarrer indépendamment avec Les Rites de l'eau mais il y a tellement de références au premier volet, que ce serait vraiment dommage.

On pourrait aisément reprocher à l'auteure espagnole de reprendre la même recette mais on s'en fout tellement c'est bon !

Alors, oui, encore une fois, il y a un tueur en série qui commet des meurtres rituels ancrés dans le riche passé historique de l'Espagne. le roman s'ouvre sur la découverte dans un site celto-ibérique du corps d'une jeune femme enceinte, pendus par les pieds, la tête plongée dans un antique chaudron, selon le rite de la Triple mort. Occasion de visiter avec grand plaisir le pays basque et la Cantabrie.

Oui, Eva García Sáenz de Urturi réutilise une construction en parallèle années 1992 et 2016, alternance passé - présent qu'elle maitrise à merveille et qui ici lui permet d'aborder la thématique de la famille avec ses multiples embranchements autour de la paternité / maternité / filiation. le roman est peuplé de futurs parents qui se demandent s'ils en seront de « bons » ; de parents toxiques dont les abus ont lourdement traumatisé leurs enfants au point de quasiment les handicaper dans leur vie sociale ; mais aussi de tantes dévouées jusqu'au sacrifice ; et puis il y a le formidable grand-père de Kraken, le papy quasi centenaire plein d'amour qui fait office de père, on l'adore !

Oui, on retrouve les mêmes personnages, à commencer par l'inspecteur profileur Unai López de Ayala dit Kraken, qui, quelques mois après sa terrible première enquête, souffre d'aphasie. L'auteure va prendre le temps de creuser sa personnalité en révélant des pans entiers de son passé, remontant jusqu'à ses seize ans. Et ce personnage, déjà terriblement attachant, gagne en profondeur jusqu'à toucher profondément. J'avais les larmes aux yeux dans les dernières pages, fait plutôt rare lorsque je lis un thriller.

En plus de développer la psychologie de ses personnages et de fouiller leurs secrets enfouis, l'auteure propose un roman sans temps mort, qui nous balade de suspect en suspect, de rebondissement en rebondissement, en nous convainquant à chaque fois qu'on a trouvé la clef pour mieux nous surprendre avec son tueur inattendu. Impossible de lâcher ce livre tant l'empathie mise en oeuvre implique le lecteur.

Bref, je craignais d'être déçue après le Silence de la ville blanche … et c'est avec un grand sourire que je partage cette chronique avec vous. Vite, la suite !
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Après avoir beaucoup aimé "Le silence de la ville blanche", j'avais hâte de lire la suite des enquêtes de l'inspecteur et profiler Unai López de Ayala, dit Kraken.

Devenu aphasique après qu'on lui ait tiré dessus, l'inspecteur a beaucoup de mal à communiquer et ne fait pas beaucoup d'efforts pour s'en sortir.
Mais quand de nouveaux assassinats se présentent, s'il ne veut pas être écarté de cette enquête qui le touche personnellement, il ne se laisse plus le choix et met tout en oeuvre pour retrouver la parole.

Toujours dans le Pays Basque espagnol, l'action se déroule à Vitoria, ville de l'auteure, qu'elle connaît donc très bien et c'est avant tout les descriptions de cette région, et toute l'histoire de l'art notamment qui y était attachée, qui m'avait énormément plu dans le 1er tome.
Là, ce sont plutôt des rites ancestraux remontant à l'époque celtique qui nous sont présentés.

Historiens et archéologues font partie des personnages et ce n'est pas pour me déplaire.

La construction du roman est la même que dans le 1er tome, on navigue entre 2 époques 2016 et 1992. Entre montagnes et lieux historiques de la ville, le décor est le même mais quand on aime...

Bon, j'avoue l'enquête révèle quand-même un monde glauque, pas joli joli ce que l'on pressent depuis le début !

Dans ce roman, on est face à des parents toxiques. L'auteure s'est attachée à nous présenter de "bons" et de "mauvais" parents. "J'ai aimé réfléchir sur le fait qu'il appartient à chacun, indépendamment de son histoire personnelle, de devenir un bon père ou une bonne mère" nous dit-elle dans les remerciements à la fin du livre.
En parallèle, Eva Garcia Saenz de Urturi nous présente des personnes dévouées comme le grand-père presque centenaire que je vous laisse découvrir.

La psychologie des personnages est bien étudiée. On découvre dans ce 2ème tome l'inspecteur de Ayala et ses amis l'année de leurs 16 ans, rendant l'enquêteur toujours plus attachant.

Ce roman est un véritable page-turner. On n'a de cesse de le lire pour découvrir qui a fait quoi. Impossible de le lâcher, les 537 pages s'avalent et on n'a qu'une hâte découvrir le 3ème tome !

Ah j'ai failli oublier : une mention spéciale à l'excellente traductrice Judith Vernant ;)
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Pleins feux sur le Pays basque espagnol en 2016 où l'on vient de découvrir une jeune femme morte dans de curieuses circonstances : elle est pendue par les pieds ? la tête immergée dans un chaudron. Très vite, il s'avère que le chaudron qui date de l'âge de bronze a été dérobé quelques temps auparavant.

L'enquête est confiée à l'inspecteur Unai López de Ayala, profiler de son état, dont nous avons fait la connaissance dans le précédent livre. Notre inspecteur, que l'on surnomme Kraken, a reçu une balle dans la tête, tirée à bout portant et qui lui a occasionné des dégâts, une aphasie De Broca en plus du stress post traumatique.

En arrivant sur la scène de crime, il constate que la victime est une amie de longue date, un amour de jeunesse, même avec laquelle il a participé autrefois à un camp de vacances. Ils étaient cinq adolescents sous la houlette d'un jeune professeur, Saul Tovar en juin 1992 ?

Plus tard on découvre une autre victime, tuée selon un rituel analogue, les deux victimes ayant partagé l'expérience alors que s'est-il vraiment passé durant ce camp de vacances ?

Qu'est ce qui peut bien pousser le meurtrier à s'en prendre à des femmes enceintes, ou à des futurs pères ? Les juge-t-il indigne d'être digne d'être parent ? Et pour quelle raison ?

Ce récit nous permet de voir fonctionner notre profiler : le meurtrier est-il psychotique ou psychopathe, par exemple ?

L'auteure nous entraîne dans une enquête passionnante, avec des rituels celtiques compliqués, bien approfondis, nous envoyant au passage sur des fausses pistes, avec notre ami Kraken qui se remet mal de sa terrible blessure, rechignant à faire sa rééducation car plus rien ne semble l'intéresser. Mais l'assiduité à ladite rééducation étant la condition sine qua non, pour enquêter, en compagnie de sa coéquipière Estibaliz, alias Esti, il n'a plus le choix et ne tarde pas à succomber au charme de son orthophoniste, donc pas au bout de ses surprises…

Un clin d'oeil au passage à la relation très forte et pleine de tendresse qu'entretient Kraken avec son grand-père : on aimerait bien avoir le même !

Ce thriller sort complètement des sentiers battus et fait remonter des traumatismes du passé, en nous faisant découvrir l'importance de la mythologie celtique en Cantabrique, ce qui m'a passionnée illico.

J'ai retrouvé le même plaisir qu'à la lecture du précédent roman d'Eva Garcia Saenz de Urturi : « le silence de la ville blanche », avec des personnages récurrents (mais il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour déguster celui-ci). Il est aussi passionnant, m'a autant tenu en haleine car je l'ai lu presque en apnée. Un coup de coeur ce qui m'arrive rarement avec un ce style de roman. Je guette avec impatience déjà la parution du suivant en français….

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Fleuve noir qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteure.

#LesRitesdeleau #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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L'équipe de l'inspecteur Unai alias Kraken, a été appelé sur la scène d'un meurtre très scénarisé: une femme enceinte est retrouvée tuée selon « le rite des trois morts » (que je vous laisse découvrir), rituel issu d'une longue tradition un peu oubliée des celtes-ibériques. Unai, qui souffre des séquelles d'un enlèvement barbare (cf le silence de la ville blanche, dont ce thriller est la suite), ne fait plus partie de la police mais est appelé quand même et découvre que la victime est sa première petite amie, qu'il a connue lors d'un camp organisé par Saul, son prof d'université.
À partir de là, l'enquête est menée tambour battant par Unai et ses coéquipiers, alors que lui se bat aussi pour recouvrer la santé et la voix, entouré des siens, et qu'il s'interroge sur sa place dans la vie de sa cheffe, enceinte.
Il n'y a pas de temps mort dans cette enquête: d'abord parce que l'enquête est palpitante, et qu'entre deux étapes, il y a tous les problèmes que doit affronter Unai - qui dans la vie privée n'est pas taillé pour son surnom « le Kraken ».
Le développement de la vie personnelle des protagonistes ne gêne pas l'histoire puisqu'au contraire, tout se regroupe avant la fin, dans un suspens difficilement soutenable. C'est carrément bien réussi, tendu, vif, intelligent … tout ce que j'aime.
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2ème opus des aventures de l'inspecteur et profileur Unai Lopez de Ayala, surnommé Kraken, qui peut se lire sans avoir lu le précédent sans difficulté, ce qui fut mon cas, même si je préfère commencer une série par le premier et dans l'ordre chronologique.

Nous nous transportons à Vitoria-Gasteiz, capitale du Pays Basque Espagnol, en 2016. Une femme enceinte est retrouvée morte, assassinée, avec une mise en scène rappelant un rite ancestral, la triple mort. Il s'avère que cette femme n'est autre que l'amour de jeunesse de Kraken, rencontrée en 1992. Ils étaient alors partis en camp d'été avec pour projet la reconstruction d'un ancien village cantabre. Kraken était accompagné de ses 3 copains d'enfance, la cuadrilla. Ce camp était sous la supervision d'un charismatique directeur du projet accompagné de sa fille. Je site ces personnages là car ils auront un rôle important dans la suite des événements.

J'ai retrouvé par moment un peu de l'ambiance de la trilogie du Baztan écrite par Dolores Redondo ne serait-ce qu'à travers le Pays Basque espagnol qui a une place importante dans ces ouvrages, ce qui est très agréable. Dans celui-ci, on ne s'attache pas qu'aux personnages mais aussi à Vitoria, très présente et qui joue un rôle primordial dans l'atmosphère qui suinte de l'histoire.
Les personnages sont fouillés. On est immédiatement en empathie avec beaucoup d'entre eux.
Le sujet de la famille est abordé sous toute ses formes ; les rapports parents/enfants, père/mère, la maternité, l'éducation mais aussi les rapports de domination, la manipulation, la perversion.
L'autrice alterne entre passé et présent. On va de rebondissements en rebondissements. le rythme est vif. J'ai beaucoup apprécié ce livre et j'ai hâte de lire la suite.

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Deuxième tome des enquêtes de Unai López de Ayala, dit Kraken, inspecteur profileur à Vitoria, dans la Communauté autonome basque. Nous le retrouvons quelques mois après la fin du premier tome, dont je ne dirais rien pour les lecteurs futurs.

Ce qui semble être un tueur en série, sacrifie des femmes enceintes selon des rites celtes dans la cérémonie de la Triple mort où le condamné est brûlé, pendu et noyé ! “Il s'agit de rites propitiatoires, en lien avec la fertilité. L'eau symbolise le sperme qui engendre la vie.” (Page 72)

Kraken avait connu la première victime dans sa jeunesse de même que ses amis de “cuadrilla”. Tout au long du roman nous allons remonter les souvenirs d'enfance de l'inspecteur et de ses amis ainsi que les drames qui ont jalonné cette période de leur vie ! Petit à petit le fil des souvenirs se déroule et mène à la vérité ! le passé n'est jamais loin et les silences avec !

La lecture a d'emblée été plus facile, non pas que les noms soient moins complexes mais pour les avoir déjà lus ! Cette fois-ci nous parcourons les monts cantabriques où de nombreux vestiges de sites de culte celte sont toujours présents et l'auteure donne vraiment envie d'aller découvrir cette région et sa culture typique ! Mis à part les crimes bien évidemment !

La violence est omniprésente mais ne tend pas au sadisme dans les descriptions alors ça me va très bien et l'auteure donne plus d'importance à la psychologie des personnages !

J'ai hâte de lire le troisième tome, je me suis prise d'affection pour Kraken qui a une tendance à être malchanceux sans épargner ceux qu'il côtoie !

#LesRitesdeleau #NetGalleyFrance

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Les rites de l'eau est le second tome de la trilogie la ville blanche. On y trouve tous les personnages du tome 1.. À nouveau l'entourage de kraken se retrouve directement impacté par cette série de meurtres et la résolution de cette nouvelle enquete se situe dans le passé de Unai alias kraken.. Les thèmes abordés sont les rites celtes et sur fond de parentalité j'ai beaucoup apprécié ce thriller car l'Autrice sait maintenir son lecteur en haleine même si j'ai trouvé des longueurs dans le démarrage du l'enquête et que j'ai devine rapidement l'identite du tueur. Ça reste un bon livre que je recommande.
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Voici le deuxième volet de la trilogie de Eva Garcia Saenz de Urturi, entamée en 2020 avec le Silence de la ville blanche, lu et adoré. Cette suite est parfaitement digne du premier tome, si ce n'est mieux encore et c'est peu dire ! Je vous conseille de lire cette série dans l'ordre, dans la mesure où les mêmes personnages reviennent et où les références à la précédente enquête sont très nombreuses. Toutefois cette énigme est indépendante.

Vitoria, pays basque espagnol, la fameuse « ville blanche » dont est originaire l'auteure, est de nouveau le théâtre de crimes horribles : un tueur en série s'attaque à des femmes enceintes, en s'inspirant d'un rituel celtique consistant à brûler les victimes avant de les pendre par les pieds pour les noyer dans un chaudron antique. En charge de l'enquête, nous retrouvons l'inspecteur – profileur Unai López de Ayala, surnommé Kraken (la pieuvre) depuis son adolescence. Et c'est à cette période de sa vie justement, vingt cinq ans plus tôt, que fait référence ce premier crime puisque la victime n'est autre qu'Ana Belén Liaño, première petite amie de Kraken, rencontrée lors d'un stage de recherches archéologiques. A l'époque, la jeune fille, future dessinatrice reconnue, manipule son entourage et n'hésite pas à semer la zizanie pour arriver à ses fins. Une ambiance étrange règne dans ce camp, notamment par la relation énigmatique entre Saul le directeur et sa fille Rebeca…

Dès le départ, les évènements s'enchaînent, les policiers sont pris dans une tempête sur les lieux du crime et les indices partent à vau l'eau. Un début d'enquête donc difficile, qui replonge l'inspecteur Ayala dans un passé chargé de mystère. Les relations entre les personnages sont d'emblée établies et font référence aux évènements de leur précédente enquête, relatée dans le silence de la ville blanche. Unaï, particulièrement attachant, atteint depuis d'aphasie, n'est pas pour autant pressé d'entamer sa rééducation. J'ai particulièrement aimé retrouver ce personnage, confronté à des choix personnels étonnants et soumis à un retour du passé pour le moins déstabilisant. Sa dynamique collègue Estibaliz est toujours présente et leur complicité redoutable. de même que l'émouvant grand-père d'Unaï qui apporte le sourire dans un récit des plus sombres. L'auteure alterne brillamment entre passé et présent, joue avec les retournements de situation et les fins de chapitres où le suspense est à son comble. Entre mythologie celtique, jeux troublants d'adolescents et secrets de famille bien gardés, Eva Garcia Saenz de Urturi nous gâte par ce thriller parfaitement maitrisé, savamment orchestré jusqu'à la révélation finale que j'étais bien loin, mais alors bien loin d'imaginer!

Une intrigue retors, des personnages empathiques à souhait, la Cantabrie méticuleusement décortiquée pour devenir le terrain de jeu d'un tueur démoniaque… L'auteure a trouvé la bonne recette pour notre plus grand plaisir et j'en redemande! Excellent ! Un grand merci aux Editions Fleuve Noir, via NetGalley pour cette lecture!
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Quel plaisir de retrouver la ville basque de Vitoria et son quartier médiéval. Hiver cette fois. La neige tombe sur la place de la Virgin Bianca, Noël approche. J'ai l'impression d'y être déjà allé. Unai Lopez de Ayala à peine remis d'une grave blessure à la tête lors de la précédente enquête veut absolument reprendre du service malgré l'aphasie De Broca qui le handicape. Même s'il est encore en arrêt de travail la sous commissaire Alba Diaz de Salvatiera et Esta son équipière vont avoir bien besoin de ses talents de profileur.
Le corps d'une femme enceinte a été découvert près d'un site celtibère dans la montagne. La victime a été retrouvée pendue par les pieds, la tête immergée dans un chaudron antique volé. Cette femme Kraken la connaissait. C'est un de ses premiers amours, rencontrée pendant l'été 1992 alors qu'avec ses trois meilleurs amis il participait à un camp d'été sur la côte Cantabrique.

Eva Garcia Suenz de Urturi reprend le même schéma narratif que dans son premier opus "le silence de la ville blanche", mêlant passé (été 1992) et présent (hiver 2016) pour mieux nous faire connaître ses personnages, leurs fêlures, leurs secrets. Les personnalités s'affirment, s'approfondissent. D'autres meurtres ont lieu, un tueur en série?
Quel plaisir de retrouver les liens indéfectibles de Kraken avec Estabiliz sa partenaire, avec German son frère, et avec son adorable grand-père si discrètement présent, si attentif, si bon. Retrouver avec bonheur la sérénité de la maison et du jardin de Villaverde. Voir évoluer la difficile relation amoureuse qu'il a avec Alba sa supérieure hiérarchique elle aussi enceinte. Est elle en danger?
Car les meurtres continuent toujours selon le rite celtibère des "trois morts". L'enquête fouille les questions de liens familiaux, de paternité et de maternité, les relations toxiques, les violences sexuelles. Ces questionnements sont une toile de fond qui amènent à réfléchir mais l'auteure excelle de nouveau à nous embarquer dans le rythme effrené de l'enquête, pleine de fausses pistes et de vrais suspects. Et cette fois encore je serai surprise.

Je l'ai attendu ce deuxième tome et déjà la fin approche... Ralentir, en garder un peu pour demain, être raisonnable. Impossible, les ombres dansent sur les murs, la nuit défile, ça y est... Je sais tout.

Heureusement il a une troisième enquête à venir.
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Après un coup de coeur pour le 1er tome : le silence de la ville blanche, c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans le 2ème tome des aventures de l'inspecteur Unai Lopez de Ayala, dit Kraken. Ce 2ème opus commence à la fin du 1er. Kraken se remet de ses blessures suite à l'arrestation d'un tueur en série. Il souffre d'aphasie de Brocca, il a perdu l'usage de la parole.
L'histoire débute en novembre 2016 et se déroule pendant l'hiver. Estabiz contacte Unai suite à la découverte du corps d'une femme, qui n'est autre que l'amour de jeunesse de Unai. Est-ce un simple meurtre ou le début d'une série ? le meurtrier semble s'inspirer de rites ancestraux.
Esti et Unai forment un duo d'enquêteur très efficace . Ils sont très complémentaires.Chacun doit faire face à ses problèmes personnels. Unai est un personnage très attachant . On en apprend plus sur son passé. Les personnages sont bien développés.Les personnages sont encore plus approfondis. En tant que lecteur, on suit l'enquête à travers les yeux d'Unai.
Le style d'écriture est clair et fluide. Les chapitres sont courts et donnent du rythme à l'histoire. L'intrigue est très bien construite. Il y a des rebondissements, du suspense.Il y a des retours dans le passé, à l'époque où Unai connaissait la victime.
On en apprend un peu plus sur la culture et les légendes espagnoles. Mais en trame de fond, l'auteure nous parle de la maltraitance des enfants.
J'ai été aussi passionné à la lecture de ce 2ème tome, que pour le 1er : le silence de la ville blanche.
Une lecture que je vous recommande pour les amateurs du genre.
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