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EAN : 9782073005618
112 pages
Gallimard (05/01/2023)
3.68/5   209 notes
Résumé :
JEROME GARCIN
Mes fragiles


" C'était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais. "

En l'espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l'auteur. Tandis qu'ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l'hi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 209 notes
Préambules : je ne m'intéresse qu'au livre, je préfèrerais lire les textes sans connaître leurs auteurs, je n'avais jamais lu Jérôme Garcin.
« Mes fragiles » a pour lui d'être bien écrit - et c'est déjà beaucoup.
Pour le reste, il est la synthèse parfaite de tout ce que j'abhorre : autofiction, livre d'ennui pandémique, microcosme parisien, souvenir lacrymal et production mineure de personne connue.
Garcin n'a pas été cherché son histoire très loin puisqu'il évoque sa famille. Il y a quelque chose d'agaçant dans sa manière de l'ériger en exception. Beaucoup de familles ont été touchées par la maladie. La sienne est unique, génétique, c'est le syndrome de l'X fragile. On a tous des amis proches qui sont venus au chevet de nos anciens. Les siens s'appellent Erik Orsenna ou Michael Lonsdale. Les souffrances de l'auteur sont d'une facture inédite, ses épreuves, autrement plus romantiques. Cette impression récurrente que l'auteur se place au-dessus d'une mêlée que je le soupçonne de mépriser un peu.
Vieillesse, maladie, peur de la mort, perte d'un être cher, liturgie des messes d'enterrement, secret de famille… Des thèmes que l'auteur aborde sur un registre plus personnel qu'universel ; voilà ce qui distingue un journal de bord d'un roman.
À défaut de trouver son propos original, je retiendrai donc sa belle écriture, sans occulter des tournures prétentieuses, comme cette manière de transformer les auteurs en adjectifs : un vitrail claudélien, un souvenir proustien ou un jardin giralducien (p78).
Un bon livre ? Non, mais une excellente dissertation de Khâgne dont le sujet était « Racontez votre déchirure familiale ». À l'école, lieu d'apprentissage, ça vaut 20/20, ailleurs…
Bilan : 🔪
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Faire d'un proche disparu un personnage de roman, c'est le maintenir vivant,une façon de le ressusciter et de lui rendre hommage. Ce que Jérôme Garcin a déjà réalisé plusieurs fois. Rappelons l'ouvrage Olivier, en mémoire de son frère jumeau, fauché à six ans par un chauffard, en 1962. Un absent qui l'habite, vit en lui, grandit avec lui.
Puis celui sur son père, tué accidentellement d'une chute de cheval, en 1973. le voilà comme pris dans une spirale dramatique, fatale. Écrire, n'est-ce pas prolonger la vie des disparus? Les rendre immortels ?
Lui qui est «  dans la révolte » face au destin.
Il poursuit le portrait de ses défunts avec d'autant plus de courage qu'il fut doublement touché en 2021. Qui sont donc ses « fragiles » ?
IL commence par le dernier parti, le 22 mars 2021 ce frère artiste, dont il a eu la charge par le juge des tutelles. Inconsolable depuis la disparition de leur mère, six mois avant, le 14 septembre 2020.
Jérôme Garcin retrace le parcours médical de son frère Laurent à l'hôpital Pompidou. Atteint de plusieurs comorbidités auxquelles s'ajoute le syndrome de l'X fragile. Victime d'une crise d'épilepsie, il est terrassé ensuite par le covid. le narrateur confie avoir refusé l'acharnement thérapeutique, décision qu'il a jugée sage. Il évoque ses visites épuisantes, limitées à une heure durant des semaines, endossant la tenue de cosmonaute, avec des instants d'espoir.

Avec beaucoup de délicatesse, le narrateur détaille l'enfer que vit la famille proche, le maelstrom qui s'empare des pensées intérieures. Comment ne pas flancher. Difficile d'imaginer quand l'animateur du  « Masque » orchestre l'émission phare avec bonne humeur, qu'il vient de courir d'un hôpital à l'autre. Juste le temps de changer de masque. Il recourt à la métaphore de l'orage qui se rapproche avant le foudroiement, et convoque une phrase du Général de Gaulle qu'il adapte : «  Maintenant , et pour toujours, Laurent est comme les autres ».

Après le portrait de Laurent, il dresse le portrait de cette mère « invincible », qui a dû faire face à deux disparitions accidentelles. Il expose sa formation artistique, sa carrière de restauratrice de tableaux pour Le Louvre, met en lumière son talent de peintre.
Il évoque ce qu'elle a été, une artiste passionnée par l'art italien, dotée d'une «  inexpugnable joie de vivre » et « d'une propension à l'émerveillement ». Une lectrice de Colette, de Christian Bobin, de François Cheng. Une oreille qui aime écouter Brahms, Mozart, Debussy.
Par petites touches, il compose un touchant tableau pétri de déférence, il met en valeur sa générosité envers un peintre sdf.

A 89 ans, « cette vaillante maman capitulait », souffrant le martyre, «  même la religion, qui était son socle et son Ciel, ne semblait plus lui être d'aucun secours ».
On suit ses transferts successifs d'hôpitaux, puis dans un établissement spécialisé en soins palliatifs. La phrase : «  elle entrait ,en plein été, dans son dernier hiver » convoque le titre : «  le dernier hiver du Cid », opus dans lequel Jérôme Garcin évoque les dernières heures de Gérard Philippe. Comme sa famille lui avait remis un portable pour la tranquilliser, elle n'a eu cesse d'appeler au secours afin de quitter cet enfer/prison.

L'hécatombe s'est poursuivie avec le décès de sa tante ( en août 2022) qu'il considérait comme sa seconde mère. « Le destin le prend au collet » une fois de plus.
Les cérémonies d'adieu récurrentes qui se déroulent au cimetière de Bray-sur-Seine convoquent le tableau émouvant du peintre Emile Friand, «  La Toussaint » représentant l'hommage d'une famille pour ses morts. Comme un instantané photographique, l'impression d'un travelling sur le cortège.

Jérôme Garcin reconnaît être taraudé par cette idée de culpabilité et se demande encore s'il a bien fait de cacher à sa mère le secret de cette maladie génétique rare, sans traitement spécifique, difficile à diagnostiquer. Il explique en ses propres termes et non ceux d'un médecin ce qu'elle implique. « La culpabilité est un sentiment illégitime et légitime » pour lui, porteur sain. Il se sent « responsable d'avoir propagé », à son insu, ce dont il a hérité. Et descendant d'une dynastie de médecins, il fait le constat que «  les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés ».

Dans une émission, le narrateur confie son apaisement de constater que les peintures de son frère Laurent , « peintre débordant »,vont être consultables de façon permanente. le psychanalyste Henri Bauchau avait d'ailleurs compris «  combien l'art était son vrai langage... ».
« L'exposition annuelle de ses tableaux aux couleurs vives de vitraux favorisait ses dons clandestins et négligeait de reconnaître ses handicaps visibles ».

Dans ce récit, l'écrivain décline son amour absolu pour son épouse,Anne-Marie, sa profonde gratitude envers sa famille «  qu'il aime d'une façon exclusive et animale », « qui le serre, le consolide, l'étaye et l‘empêche de chuter trop bas » et forme « une digue impérissable ».

Quand vient le moment douloureux de vider l'appartement, le journaliste retrouve un cahier , sorte de journal tenu par sa mère, où figure son ami Michael Lonsdale, tombe sur des lettres dont ses propres lettres. Il les relit, en consigne quelques-unes, ce qui fait défiler sa vie et celle de ses parents. La malle aux souvenirs déborde avec les lettres amoureuses de son paternel adressées à sa femme, quand il voyageait en tant que directeur des Presses Universitaires de France. L'époque du bonheur comme il le souligne.

Certains paragraphes contiennent des phrases très longues, comme si elles reflétaient le poids à supporter pour « la petite famille démantibulée » ou des énumérations décrivant chacun des tableaux. D'autres contiennent des étincelles de poésie comme dans l'évocation du pays d'Auge : «  les trilles des mésanges, le staccato des rouges-gorges..., le bruit d'eau cristallin » jailli des «  ramures des peupliers ». Un style d'une élégance et d'une délicatesse qui transcende le livre.

Le désir de poursuivre la conversation avec les absents rappelle la démarche identique d'autres écrivains terrassés par la perte d'un géniteur : Premier sang d'Amélie Nothomb et plus récemment l'opus d'Albert Strickler Petit père.

Jérôme Garcin livre un témoignage poignant sur une maladie méconnue, découverte en 1991, « le syndrome de l'X fragile », dont ses descendants ont aussi hérité .
En même temps il décline une radiographie de la situation des hôpitaux, frappés de plein fouet par la vague du covid et de la recherche médicale. On est saisi d'empathie. La lecture pourrait s'avérer éprouvante pour les âmes sensibles, mais elle est adoucie par les tableaux tissant un cocon réconfortant pour la famille de l'auteur. Ceux chamarrés de Laurent, le cubiste, qui «  éclairent, embellissent son souvenir » et ceux de la mère paysagiste qui apportent de la sérénité à Jérôme Garcin. En plongeant son regard dans leurs toiles, véritables « épiphanies », il sent leur présence en permanence, «  une compagnie invisible, heureuse et bienfaisante ».
Le tombeau de papier dans lequel il drape ses disparus revêt une portée universelle. le lecteur quitte ce bouleversant récit autobiographique secoué, chamboulé. le chemin de la résilience sera long.
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Jérôme Garcin a perdu en 6 mois sa mère et son frère handicapé. Il leur redonne vie dans ce court récit très bien écrit. Cela fait du bien de lire cette si belle langue. Il évoque avec tendresse et amour sa mère, artiste peintre et son frère Laurent peintre aussi et atteint du syndrome de l'X fragile. Il évoque également son frère jumeau Olivier mort à 6 ans et son père. Il explique ne pas être croyant mais être certain que les morts nous accompagnent dans nos vies. C'est touchant sans être impudique.
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Mes fragiles sont le frère, Laurent, et la mère de Jérôme Garcin, dont il retrace les derniers instants, mais aussi, quelquefois, l'auteur lui-même, qui n'est pas sans laisser transparaître certaines fragilités.

La mère de l'auteur est décédée à un âge honorable en septembre 2020. Six mois plus tard, ce sera au tour de son frère, victime de l'épidémie du covid. Ce cadet, handicapé par le syndrome de l'X fragile, dont l'aîné devait s'occuper étant devenu son tuteur, n'aura pas survécu longtemps à celle qui fut le centre de son univers.

Court roman autobiographique très bien écrit, tendre, émouvant, pudique, de drames que beaucoup connaissent et vivent, mais que peu possèdent le talent requis pour les raconter. Ce récit personnel trouvera sûrement une résonance chez beaucoup de lecteurs. Personnellement, cette histoire m'a fait du bien.

Entre présent et passé, on fait doucement connaissance avec ces deux personnes, la mère et le frère, pour mieux les perdre. "Mais plus le temps passe et plus je crois à la présence des morts. Ils sont là. Leur âme demeure, plane et s'obstine."

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Il faudrait ne pas avoir lu « L'enfant éternel » de Philippe Forest pour être emporté par les chagrins de Jérôme Garcin.
Philippe Forest donne à lire la souffrance de son enfant, morte d'un cancer d'une grande cruauté. Jérôme Garcin arpente sa souffrance, après la mort de son frère et de sa mère. Philipe Forest regarde son enfant, Jérôme Garcin ausculte ses propres états d'âme.
Je m'étais fait la réflexion, à la lecture d'« Olivier » que le titre aurait dû être « Jérôme ». « Mes fragiles » devrait être remplacé par « Moi, fragile ».
Bien sûr l'écriture de Garcin est fluide, élégante. Très professionnelle.
Mais combien de personnes connaissent autant de drames, et ne font ni livres, ni étalages, de la douleur de continuer à vivre ?
La pudeur est une notion à géométrie très variable, sans doute.
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critiques presse (6)
LesEchos
20 février 2023
Dans « Mes fragiles », le journaliste et écrivain évoque deux membres de sa famille emportés en l'espace de six mois par la maladie. Sa mère, Françoise, et son frère cadet, Laurent, porteur du syndrome de l'X fragile. Un livre bref et douloureux qui nous éclaire et nous émeut.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LaCroix
23 janvier 2023
Après la mort de sa mère et de son frère handicapé, Jérôme Garcin, journaliste culturel et producteur de l’émission Le masque et la plume, sur France Inter, livre un récit déchirant, précis de courage et traité de spiritualité.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
19 janvier 2023
Un bouleversant tombeau littéraire dédié à la mère et au frère de l’écrivain.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
16 janvier 2023
Mes fragiles est une nouvelle étape du récit de son long et douloureux compagnonnage avec ses disparus. Ses deuils sont le creuset de sa vocation littéraire. Ecrire est une manière de prolonger les vies.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
09 janvier 2023
C’est un cri de douleur, un livre de larmes et de recueillement, un chemin de croix par temps de pandémie qu’il est impossible de suivre sans trembler d’émotion.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
04 janvier 2023
Jérôme Garcin signe un beau récit pour rendre hommage à ses disparu·es, dans la veine de La Chute de cheval et d'Olivier. Bouleversant.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Rien , en apparence du moins, ne l'avait jamais détournée de sa vocation au bonheur de sa propension à l'émerveillement. Ni la mort d'Olivier, mon jumeau-nous avions à peine six ans, et elle tout juste trente, renversé un dimanche sur une route de campagne par un chauffard.

Ni dix ans plus tard, la chute de cheval,un trotteur dément lancé au triple galop dans la forêt de Rambouillet, qui coûté la vie à son mari, à notre père, et fit d'elle une jeune veuve que rien n'avait préparée à devoir porter, seule, une famille démantibulée
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Mais plus le temps passe et je crois en la présence des morts. Ils sont là. Leur âme demeure, plane et s'obstine. Ils s'annoncent souvent entre chien et loup, dans une lumière tamisée de petit matin ou de fin de jour, dans un pépiement têtu, une flagrance indistincte, entre les pages pelucheuses d'un vieux livre massicoté, la traînée blanche d'un avion, sous le sabot d'un cheval, près d'un muret en pierre, au cœur battant d'une forêt de pins maritimes. Je leur parle en silence depuis si longtemps. p. 81/82
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Je cherchais en vain, sur son visage émacié de combattante acharnée, une trace d' accalmie, un indice de béatitude que, sans doute, elle avait convoitée, une preuve du bonheur qu'elle avait incarné et merveilleusement répandu autour d'elle. On eût dit qu'elle avait encore mal. Et c'était insupportable à regarder. J'étais partagé entre l 'effroi et le chagrin. Je savais que j'allais vivre désormais, jusqu'à mon dernier souffle, avec cette image, et que son éclatant sourire serait toujours assombri par son ultime grimace.
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"On se répétait qu'on s'aimait. On se regardait les yeux dans les yeux. La maladie avait aboli notre réserve naturelle et réciproque qui était apparue au lendemain de la mort de son mari, de mon père. On en souffrit alors sans se parler ; le soir, lumière éteinte, on écoutait ensemble de la musique baroque, et cela suffisait à nous unir. Longtemps, entre nous, les mots graves ont ainsi été écartés. On les jugeait déplacés et surtout inutiles. Chanté par Callas ou Alagna, « Jai perdu mon Eurydice, rien n'égale mon malheur, je succombe à ma douleur », de Gluck, exprimait ce qu'on ne pouvait pas se dire. Il en est toujours resté entre nous deux, une manière d'esquiver ce qui fait mal et de surjouer la bonne humeur. De mettre de la comédie sur la tragédie."
"Désormais âgé, je reste le jumeau brisé de cet été-là, condamné à conjuguer ce moment capital de ma vie au conditionnel, qui est le mode de l'inaccompli, alors que le passé simple est celui, paisible, du regret".
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J'ai soudain l'impression de forcer et d'entrebailler, au sous-sol d'une très ancienne demeure familiale, où j'ai ma part d'héritage, une porte interdite et vermoulue derrière laquelle dorment, d'un sommeil agité, des secrets bien gardés, des dommages informulés, des souffrances inexpliquées. J'avance, une lampe torche à la main, à pas comptés, dans le labyrinthe des miens, qui me sourient avec une affection un peu navrée. La poussière du temps me prend à la gorge. Le passé tousse. Des ombres s'éclipsent. Des voiles sont tirés pour dissimuler des disgrâces, masquer des infortunes. On joue du piano pour étouffer des cris
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Vidéo de Jérôme Garcin
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Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Jérôme Garcin, journaliste et romancier - Elisabeth Philippe, critique littéraire (L'Obs) - Arnaud Laporte, producteur de l'émission "Affaires culturelles" sur France Culture - Oriane Delacroix, collaboratrice à France Culture - Marie Richeux, productrice de l'émission "Le Book club" sur France Culture et écrivaine
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