Mission n°27 : Sauver les agents d'une vieille mission de séduction.
Cinq ans plus tôt, James Bond participe à l'opération Seahawk visant à rapatrier secrètement deux femmes à bord d'un sous-marin nucléaire. La mission est une réussite malgré la perte d'un agent.
Cinq quand plus tard, M révèle à Bond que les deux jeunes femmes faisaient partie d'une plus large opération baptisée Cream Cake. Cette opération consistait à séduire entre autres des membres du KGB pour les faire passer à l'Ouest. Depuis, deux des femmes ont été brutalement assassinées, la langue tranchée. Officiellement, les trois membres restant de Cream Cake sont livrés à leur sort. Officieusement, M charge son meilleur agent de les protéger.
"No Deals, Mr Bond" est probablement le pire titre que l'on ait pu trouver pour une histoire de James Bond. Publié en 1987, sa sortie coïncide avec la courte ère de Timothy Dalton au cinéma. "The Living Daylights" (Tuer n'est pas jouer) opte pour un 007 plus froid, plus violent (choix largement confirmé par le film suivant) et centré sur la problématique Est/Ouest de la Guerre Froide. Timothy Dalton incarne parfaitement le 007 du présent roman.
"No Deals, Mr Bond" se recentre sur une mission plus terre-à-terre, plus réaliste, plus proche de l'espionnage traditionnel. Pas de mégalomane en quête de toute-puissance, pas de plan à grande échelle pour renverser le monde mais plutôt une partie d'échec minutieuse entre les services de Sa Majesté et le KGB dont les pions sont les participants de l'opération Cream Cake.
On peut considérer que le roman est scindé en deux parties : la première en Irlande et la seconde à Hong Kong avec un petit interlude à Paris. Reste que l'intrigue s'intéresse à un Bond sans aucun soutien de la part de son pays. Il doit se débrouiller seul (malgré les coups de pouce de quelques vieux alliés) pour survivre et protéger les agents de Cream Cake. Ce n'est pas l'histoire la plus simple avec ses nombreux agents doubles mais elle a le mérite de rattraper les deux précédents romans qui ne valaient pas grand-chose.
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They would be low over Kowloon Tong now and he thought of its translation, Pool of Nine Dragons, and the story that the late Bruce Lee had consulted a fortune teller before buying an apartment in this exclusive district. The young Kung Fu film star had been told that, should he buy the flat, he would have only bad joss because his name could be translated as little dragon, and nothing good could come of a little dragon going to live in a pool with nine dragons. Nevertheless, Bruce Lee bought the apartment, and within the year he was dead. Bad joss.
- How are things back at the building?
- Hectic. There's some kind of flap on. M's been closeted in his office for three days now. He's like a general under siege. THe grapevine says he's sleeping there and they're taking crates full of microfilm to him. The main computer's been barred to everyone else and the Chief-of-Staff's been with him all the time. Moneypenny hasn't been out either. I think she's lying across his door with a shotgun.
- You live in a country of miracles, Norman. Me, I'd rather be going across the water to the good life. You know, the click of willow against a villain's head, the roar of the riot, the scent of new-mown grass snakes.
- Lord love you, but you're turning poetical, Jacko. Thank heaven the blessed St Patrick rid us of snakes.
- Now, think of a good alias.
- Smith.
- No. The house rules are not Smith, Jones, Green or Brown. You'll have to produce something more convincing.
- Arlington, she said. Like Arlington Street. That sounds distinguished.
- It's also the American cemetery. Perhaps it's a bad omen, but it'll do.
The intercom buzzed and M's voice came clearly through the speaker. 'If that's 007, Moneypenny, send him in here and stop your gossiping. The pair of you act like old washerwomen when you get together'.