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Critique de Davalian


Il revient à John Gardner d'intégrer 007 aux années 1980, après l'échec de Colonel Sun et de quelques autres tentatives (non traduites en français) de reprise du célèbre héros. le constat est plutôt mitigé...

James Bond entre les années 1980 mais lu dans les années 2010, tout un programme me direz-vous ! Et vous avez raison, car il est difficile de croire aux menus détails sur la vie privée de l'agent secret (qui désormais vit en partie à la campagne et a opté pour une voiture Saab, car elle consomme peu d'essence au vu de ses prouesses !). Reproche facile à formuler aujourd'hui.

En revanche, ce qui ne pardonne pas c'est... tout le reste ! L'intrigue hésite entre faire du neuf (Bond éconduit une femme), proposer une histoire hollywoodienne (avec un méchant décidé à démontrer son génie en mettant la planète en danger) intégrant tous les détails que nous aimons tant voir au cinéma (le second couteau, les courses-poursuites, les gadgets), et faire des clins d'oeil aux premiers romans (la section 00, le SMERSH). Hélas, tout cela est très éloigné de ce à quoi nous a habitué le grand Ian...

Le texte est long, trop long. L'intrigue s'ensile et peine à convaincre. Pour ne rien arranger la surenchère est trop présente pour aboutir à un final décevant. Même le passage par Perpignan, même Lalander (ses amis l'appellent Lala) peinent à nous maintenir en éveil. Notons au passage que Lala n'est pas une créature labellisée Fleming, mais ne révèle son potentiel que dans un dénouement superfétatoire.

Un essai, de l'ambition, des idées. Assurément les ingrédients sont présents, mais le tour de main n'a pas réussi. Dommage...
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