>
Critique de ladesiderienne
Dans "le saut de l'ange", Lisa Gardner base son intrigue sur l'amnésie de son héroïne causée par un traumatisme ancien. Rien de bien original pour un thriller psychologique, me direz-vous... Devant la multitude de cette catégorie d'ouvrages, je me demande si l'auteure va réussir à trouver "le petit truc en plus" qui la démarquera du lot.
Nicky Franck parvient à s'extirper de sa voiture qui git au fond d'un ravin après une sortie de route spectaculaire en pleine nuit. Traumatisée, alcoolisée, au bord de l'hystérie, la jeune femme parle de sa fille Vero qu'elle n'a pas pu sortir de l'épave. Sur place, ni les enquêteurs, ni le chien policier, ne trouvent trace d'une autre personne. Questionné, Thomas, le mari de Nicky, explique qu'ils n'ont pas d'enfant mais que le délire de sa femme pourrait être dû à divers traumatismes crâniens subis récemment. Ces chutes inexpliquées, ainsi que l'attitude de Thomas, attirent l'attention du Sergent Wyatt. Accompagné de la détective privée Tessa Leoni, il décide de ne pas en rester là et de faire tomber une à une les barrières construites par le cerveau de Nicky pour empêcher le passé de refaire surface.
Avec ce titre, je découvre Lisa Gardner qui est apparemment une pointure aux États-Unis parmi les auteurs de thrillers psychologiques. Malheureusement je n'ai pas trouvé grand chose de nouveau sous le soleil malgré un début de roman démarrant sur les chapeaux de roues (si je puis dire). Le petit côté "fleur bleue" de la fin ne m'a pas vraiment emballée mais il parait que l'auteure adore les "happy ends". J'ai un problème récurrent, déjà rencontré avec "Avant d'aller dormir" de S.J. Watson ou "La fille du train" de Paula Hawkins, concernant les livres qui jouent sur l'amnésie d'un personnage : une impression terrible de tourner en rond. L'héroïne ayant des problèmes de mémoire, dans chaque chapitre où elle est le narrateur, les évènements se répètent (ici les visions de Vero)... et l'ennui me gagne. Ce titre n' a pas échappé à cette malédiction.
Le duo Wyatt-Leoni ne m'a pas vraiment convaincu. Je suppose qu'ils existaient déjà dans des romans précédents et que leurs aventures se poursuivront après, ce qui expliquerait le fait que leurs problèmes familiaux ne soient qu'effleurés. C'est finalement la belle et émouvante histoire d'amitié entre Vero et Chelsea qui apporte de la crédibilité à l'histoire.
N'ayant pas trouvé "le petit plus', je n'accorde qu'un 11/20 à cette lecture.
Nicky Franck parvient à s'extirper de sa voiture qui git au fond d'un ravin après une sortie de route spectaculaire en pleine nuit. Traumatisée, alcoolisée, au bord de l'hystérie, la jeune femme parle de sa fille Vero qu'elle n'a pas pu sortir de l'épave. Sur place, ni les enquêteurs, ni le chien policier, ne trouvent trace d'une autre personne. Questionné, Thomas, le mari de Nicky, explique qu'ils n'ont pas d'enfant mais que le délire de sa femme pourrait être dû à divers traumatismes crâniens subis récemment. Ces chutes inexpliquées, ainsi que l'attitude de Thomas, attirent l'attention du Sergent Wyatt. Accompagné de la détective privée Tessa Leoni, il décide de ne pas en rester là et de faire tomber une à une les barrières construites par le cerveau de Nicky pour empêcher le passé de refaire surface.
Avec ce titre, je découvre Lisa Gardner qui est apparemment une pointure aux États-Unis parmi les auteurs de thrillers psychologiques. Malheureusement je n'ai pas trouvé grand chose de nouveau sous le soleil malgré un début de roman démarrant sur les chapeaux de roues (si je puis dire). Le petit côté "fleur bleue" de la fin ne m'a pas vraiment emballée mais il parait que l'auteure adore les "happy ends". J'ai un problème récurrent, déjà rencontré avec "Avant d'aller dormir" de S.J. Watson ou "La fille du train" de Paula Hawkins, concernant les livres qui jouent sur l'amnésie d'un personnage : une impression terrible de tourner en rond. L'héroïne ayant des problèmes de mémoire, dans chaque chapitre où elle est le narrateur, les évènements se répètent (ici les visions de Vero)... et l'ennui me gagne. Ce titre n' a pas échappé à cette malédiction.
Le duo Wyatt-Leoni ne m'a pas vraiment convaincu. Je suppose qu'ils existaient déjà dans des romans précédents et que leurs aventures se poursuivront après, ce qui expliquerait le fait que leurs problèmes familiaux ne soient qu'effleurés. C'est finalement la belle et émouvante histoire d'amitié entre Vero et Chelsea qui apporte de la crédibilité à l'histoire.
N'ayant pas trouvé "le petit plus', je n'accorde qu'un 11/20 à cette lecture.
