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Braises de guerre tome 1 sur 3
EAN : 9782207142905
400 pages
Denoël (11/04/2019)
3.6/5   63 notes
Résumé :
Le Chien à Problèmes est un croiseur lourd, construit pour semer la violence. Doué de conscience, c'est aussi une adolescente dégoûtée par le rôle qu'elle a joué dans le génocide d'une planète entière. Le Chien, reconverti dans le sauvetage des naufragés spatiaux, et sa capitaine, Sal Konstanz, reçoivent l'ordre de venir en aide aux éventuels survivants d'un paquebot en perdition au coeur d'un système contesté. De l'épave émerge une poétesse dissimulée sous une faus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Divertissant.


Le chien à problèmes est un croiseur lourd dirigé par une IA semi-organique reconvertie dans l'humanitaire après sa démission, dégoûtée par la guerre. Sa Capitaine ? Ancienne mili également. Les différents personnages impliqués ? Tous tournent autour de l'armée. Et c'est parti pour une mission de sauvetage qui va prendre des proportions hors norme.


Vous l'aurez compris, c'est de la sf militaire. Mais pas à la H.H. Dans le genre plutôt, la guerre c'est mal, SPT, tout ça, mais que cela ne nous empêche pas de nous défendre à grands coups de torpilles à fusion. On zappera aussi le décorum, chaîne hiérarchique, grades et "c'est un ordre"… On est plutôt dans le baroudeur mercenaire et système D.
Une lecture fluide, divertissante, un univers qu'on devine sympathique à explorer (dans un futur roman peut être ? ) (et donc insuffisamment exploité), deux, trois personnages principaux assez consistants et bien décrits, les autres un peu caricaturaux (dans un futur roman peut être ? ). Cela manque d'un peu de science, mais ce n'est pas rédhibitoire. Ça manque un peu de réalisme, mais on s'en fout. On n'est pas là pour ça de toute façon.
L'IA adolescente ? On a voulu attirer l'ado lecteur un peu geek à coups de Summer Glau que cela ne m'étonnerait pas. Ce roman est fait pour lui (et donc pour moi), mais c'est franchement un artifice. Je l'aurais aimée un poil plus fantasque.
Les Capitaine et ex-Capitaine torturés par leur passé ? Je trouve qu'elles le vivent plutôt bien.
Tiens, je viens de m'apercevoir que les héros sont des héroïnes, les ingénus, damoiseau en détresse et le gros méchant, des mâles. Vive la parité. Et vous savez quoi ? Ça me va tout à fait.


Futurs romans ? Eh oui, Embers War est une trilogie. On retrouvera donc Trouble Dog avec plaisir.
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Tout commence par un massacre. Une guerre oppose deux camps. Classique. Une conférence de tous les chefs des Extérieurs est un objectif tentant pour le Conglomérat : si on les abat tous d'un coup, le conflit s'arrêtera. Mais pour cela, une seule solution, détruire un continent entier, abritant des milliers de personnes et, surtout, la jungle consciente de Pelpatarn. Des victimes en quantité pour en éviter davantage. La capitaine du Conglomérat fait le choix d'obéir aux ordres et le vaisseau Chien à problèmes, accompagné de trois autres navires de classe Carnivore, accomplit la mission. La planète s'embrase.

Mon introduction raconte le prologue de Braises de guerre, premier roman d'une trilogie entièrement parue en France chez Denoël, dans la collection Lunes d'encre (le dernier, L'éclat d'étoiles impossibles, vient de sortir). La suite, c'est l'histoire du vaisseau, ou plutôt de la vaisseau, car l'I.A. qui la dirige se pense au féminin, car sa personnalité a été bâtie à partir de cellules souches provenant d'une femme. Cette personnification des navires, qui ont des sentiments, des expressions humaines, par avatars interposés, est réussie. La greffe prend parfaitement : quand j'arrivais dans les chapitres dont elle était le centre, je ne voyais pas de différence avec les parties consacrées aux humains. Elle va se trouver au prises avec son passé guerrier auquel elle a renoncé puisque dorénavant elle doit sauver les naufragés de l'espace. Mais elle va également affronter un nouveau risque de conflit gigantesque, mettant aux prises de nombreux groupes armés et velléitaires.
Les autres personnages donc : Sal Konstanz,une ancienne combattante du camp opposé, devenue capitaine du Chien à problèmes ; deux espions appartenant aux deux forces en puissance ; une poétesse sont on se demande bien ce qu'elle vient faire là-dedans. Et d'autres, moins importants dans l'histoire. Mais tous sont brisés de l'intérieur ou, en tout cas, ont déjà bien ramassé dans leur vie. Sans compter qu'ils ne sont pas satisfaits de leur situation actuelle. Sal Konstanz appartient à une association qui a pour but d'aider toute personne en détresse. Une sorte de S.N.S.M. de l'espace, quoi ! Mais dès le premier chapitre, elle est mise en difficulté et perd un membre de son équipage.

Cette idée de société de secours n'est pas arrivée par hasard. En fait, il existait une race qui s'était donné cette même mission de sauver les êtres en danger, voilà des millénaires. Et puis elle a arrêté (pour plus de détails, il faut lire le roman : je ne vais pas tout raconter, non plus !). Certains humains ont fini par prendre le relai. Mais avec des moyens plus que limités. Or, au début du roman, l'équipe de Sal Konstanz est appelé au secours d'un paquebot attaqué par on ne sait qui. Cela a eu lieu dans une zone étrange : une race extra-terrestre très ancienne a un jour choisi de transformer les planètes de ce système solaire en oeuvres d'art. On leur a donné des noms assez parlants : le Cerveau, la Cité inversée ou le Dodécaèdre. Nul ne connaît leurs vrais noms, ni leur véritable raison d'être. Mais cette zone est devenue un lieu touristique. Où, normalement, on pouvait se promener sans se faire tirer dessus. Mais je voulais signaler que, dans les romans de cette trilogie, les humains ne sont pas seuls dans l'univers : ils le partagent avec d'autres races, plus anciennes et, forcément bien plus puissantes qu'eux.

Cela dit, le principal atout de Braises de guerre, c'est son rythme : les chapitres sont courts et la psychologie, si elle est importante, ne ralentit pas le déroulement des évènements. D'autant que, vu le thème, on peut s'imaginer débarquer en plein récit de SF militaire, comme la série Honor Harrington de David Weber. Mais là, je vous arrête tout de suite : si Braises de guerre est bien centré sur des questions de conflits, si ses personnages sont quasiment tous reliés à l'armée et à la guerre d'une manière ou d'une autre, nous ne sommes pas dans un roman de SF militaire. Les combats à proprement parler, les échanges de tirs dans l'espace avec calculs de trajectoires et description des fuselages des vaisseaux, tout ça est quasiment absent de ce récit. Les bastons se règlent rapidement sans détails propres à la mouvance militariste. Cela ne gâche rien, voire accélère le rythme de l'action. Et permet d'accéder plus rapidement à la péripétie suivante.
Peut-être est-ce cette rapidité qui m'a laissé, à la fin, un goût d'inachevé. En effet, je me suis dit : déjà ! J'en attendais plus, en fait. Les idées sont sympathiques : le système solaire transformé en oeuvre d'art a été suffisamment mystérieux pour faire s'agiter mes neurones (et cela m'a rappelé une nouvelle de Liu Cixin, « La Mer des rêves », dans le recueil L'Équateur d'Einstein https://lenocherdeslivres.wordpress.com/2022/02/18/lequateur-deinstein-liu-cixin/); les vaisseaux dirigés par une I.A. aux sentiments bien développés m'ont convaincu assez rapidement (même si j'avais du mal à imaginer le comportement des humains à l'intérieur et surtout du capitaine qui n'est parfois qu'un figurant) ; le massacre d'une forêt sentiente au début m'a interpelé (surtout que les forêts qui sont plus qu'une simple collection d'arbres semblent fleurir dans la littérature qui passe entre mes mains ces mois-ci : le Courage de l'arbre de Léafar Izen, les premier et deuxième tomes de la trilogie Rempart de M.R. Carey, pour ne citer que les derniers). Bon, la bonne nouvelle, c'est que je peux en avoir plus sans attendre. Il me suffit pour cela de plonger dans L'Armada de marbre, le deuxième volume. Ce que je ne saurai tarder à faire.

Cela faisait un petit moment que je tournais autour de cette série, mais sans avoir franchi le pas. La parution du dernier tome m'a décidé et j'en suis ravi. J'ai pris un grand plaisir à lire Braises de guerre et à découvrir ses personnages tourmentés à souhait dans un univers suffisamment intrigant pour me donner envie de continuer l'aventure. Je n'en ai pas fini avec le Chien à Problèmes et sa capitaine Sal Konstansz.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Tout d 'abord débarrassons nous de quelques petites agacements .Comme souvent dans la vie littéraire moderne les héros sont tous bons pour de looongues séances chez tonton Sigmund , de plus chez les anglo-saxon ( ceux que j ai lu ) il faut que ces mêmes personnages soient en quête de rédemption ( curieuse manie des rosbifs ) comme si on ne pouvait pas atomiser toute la population d une planète sans verser des torrents de larmes tss, tss et dans ce bouquin presque tous les protagonistes nous noient sous des Niagara lacrymaux . Et les gentils Foyéens un chti , beaucoup paternalistes et bisounours A ces quelques petits péchés véniels près j ai bien aimé ce bouquin c est vif , les scènes d 'actions , les rebondissements à la chaîne de la S.F qui me plait, sans ennui ,qui délasse , même si certaines ficelles comme les ordis en parti biologique ont déjà été fort utilisés , J' y insiste et je conseille cette lecture de détente ....Ah oui j oubliais ... Regardez moi dans les yeux M. Powell votre univers intérieur vous l avez piqué à quelqu'un hmmm car la phrase " C'est plus grand à l intérieur qu' a l extérieur " c est la description du Tardis du Docteur Who , allez avouez petit canaillou .
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lu en VO

Très inspiré par Iain M. Banks, ce roman, centré sur les traumatismes ou les atrocités liés à la guerre, et à la façon d'y faire face ou d'obtenir une forme de rédemption, est un New Space Opera à l'écriture fluide et agréable, mettant en scène des personnages principaux crédibles et très travaillés (même si certains des personnages secondaires laissent fortement à désirer, trop stéréotypés, flous ou pas très crédibles). Les scènes d'action sont convaincantes, l'intrigue, même si elle est prévisible et, là encore, tire sa substance de chez Banks, se suit sans déplaisir aucun, et la fin ouvre de vastes perspectives sur les deux tomes suivants, que ce soit en terme de thématiques ou de sense of wonder. Au final, même si tout n'est pas pleinement convaincant dans ce livre, il reste un NSO parfaitement recommandable, surtout si vous n'avez jamais lu Banks.

Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouvez la critique complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Ce roman de science-fiction serait peut-être plus divertissant et plus agréable à lire sans le recours constant aux clichés du genre, et comme on rencontre au cours des pages des éléments, des récits, des types de personnages que l'on a déjà croisés ailleurs, on finit par se demander si ce n'est pas un ordinateur qui a composé ce livre. En science-fiction, littérature populaire et commerciale, les auteurs
se croient obligés de servir au public ce qu'il connaît déjà. Pourtant il subsiste une possibilité de le distraire par un soupçon d'originalité. Cette histoire de guerre qui met fin à toutes les guerres finit par lasser, même si toute l'intrigue repose sur des vaisseaux à personnalité humaine, un peu comme dans Latium. Bref, un roman qui se lit de plus en plus vite et mal, à mesure que le lecteur se fatigue de passer de cliché en cliché.
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critiques presse (1)
Syfantasy
19 juillet 2021
Braises de guerre est un excellent space-opera car il arrive à traiter du sujet épineux de l’après-guerre, tout en s’insérant dans un univers riche que l’on sent gagner en puissance et profondeur au fil de la lecture ! Personnellement, je vais me jeter sur le tome 2, L’Armada de marbre !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Alva était en colère contre moi parce qu’elle pensait que j’étais responsable de la mort de George. J’étais furieuse à mon tour, car je craignais qu’elle n’ait raison.
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Chevauchant la poussée verticale de ses unités AG, le Chien à Problèmes s’éleva dans le ciel du soir. La nef grimpa, pour citer mon père, comme les prix à Noël.
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Donnez à un homme persécuté un sentiment de puissance soudain, et il va sortir de ses gonds.
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Vivre par l’épée…. Mourir par les balles perforantes à impact élevé.
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J'émergeai de l'eau et pris mon peignoir. Deux adolescents sortirent d'un sauna, l'air confus, mais je les dépassai à grandes enjambées, me précipitant vers la coursive. Pas le temps de réfléchir. Ni d'avertir qui que ce soit. Il était tout à fait possible, voire probable, que je n'aie plus que quelques minutes à vivre.
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