"Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place."
Dans ce cas-là on se contente de sourire et ce petit grain de folie donne un peu de soleil dans la vie si bien rangée de la famille Robert. (p.40)
A présent tout le monde est debout et gesticule en postillonnant. Tout le monde sauf le petit Robert qui donnerait tout pour être ailleurs. Les insultes les plus saugrenues commencent à voler au-dessus des têtes : "Tétragone! Vestibule! Ripolin! Papyrus!..." Tant et si bien que les Azertyuiop reprennent leurs cliques et leurs claques et quittent les Robert sans un au revoir, le menton haut.
L'important, chez les Robert, c'est que tout soit parfaitement en place de la cave au grenier. Il faut qu'on puisse retrouver les yeux fermés le lit, le fauteuil ou le canapé et, pour être sûr qu'ils ne puissent pas bouger, M. Robert les a même vissés au plancher. (p.10)
J'ai bien aimé le moment quand Robert Robert fait tomber le dictionnaire et que les mots s'emmêlent, quand il répare sa bêtise et quand les parents se disputent.