Ouvrage très émouvant qui fait monter les larmes aux yeux, c'est extrêmement bien raconté.
Le fait de mixer le présent avec le passé (citations) permet de mettre les choses en perspective et parfois d'apporter un peu plus de légèreté lorsque l'auteur décrit la nature environnante. En effet la nature reprend toujours ses droits et cela fait en effet ressortir toute la cruauté de l'homme par rapport à la beauté de la nature.
C'est une belle quête que l'auteur a menée. Il faut du courage pour se replonger dans cette période sombre de l'histoire mais cela est nécessaire pour rendre hommage à ceux qui ont tant souffert, d'autant plus lorsqu'ils sont de notre famille.
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Une grand émotion jaillit à la lecture et en même temps, beaucoup de respect pour toutes ces femmes. On entre dans l'intimité de ces familles pour ouvrir la porte de l'Histoire avec un grand H. Par ces moments de complicité, comme si on pouvait toucher d'un peu plus près leur quotidien, leur vie, on découvre la force de leur résilience !
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Elle m’avait dit :
« J’ai survécu grâce aux pissenlits que je cueillais le long des chemins lorsque l’on sortait du camp. Je les mâchais lentement. Mais les garces de Polonaises nous dénonçaient. »
En 2016, qu’est-ce qu’un pissenlit ?
Une mauvaise herbe qu’on arrache.
« Ma copine qui était dans un restaurant, elle avait toujours des recettes en tête. Et les autres ? Elles suivaient. Dans mon pays, on fait ci, on fait ça »