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3,82

sur 138 notes
Immersion dans l'univers grisâtre et anxiogène de la Russie soviétique du début du siècle dernier. Alors que la propagande laissait miroiter une vie de rêve, certains américains anéantis par les conséquences de la faillite économique, ont pu se laisser berner par les promesses d'un avenir meilleur. C'est le cas pour notre héros, Jack. La mort dramatique de son père et une altercation tragique avec son logeur, finissent par le convaincre, de tenter l'aventure, confrontés par les propos de son ami Andrew , qui ne voit pas d'autre alternative.

Fini les Etats-unis et bonjour la désillusion. On découvre la vie quotidienne du peuple russe et des immigrés dont le sort n'est pas plus fameux. L'argent achète ce qui peut être acheté , c'est à dire peu de choses, si on ne fait pas partie des élites.
Quelques figures féminines croisent le chemin de l'américain, qui a su profiter d'opportunités pour améliorer son quotidien. Et son tempérament de fouineur le met vite sur la piste de complots ourdis contre ses compatriotes. le danger ne l'arrête pas dans ses investigations. Passions, trahisons, soupçons, sont les ingrédients d'une recette romanesque relevée à la sauce paranoïa.
Certes dans un roman avec un certain suspens, on soupçonne un peu tous les personnages, mais ici, on sent que c'est un mode de vie.

Hormis quelques longueurs ( et on est dans un univers où il ne fait pas bon trainer), l'ensemble se parcourt avec plaisir (un peu moins cependant que le magnifique Lecteur de cadavre, mais il faut dire que je suis plus attirée par la médecine légale que par la géopolitique du vingtième siècle).

Mention très honorable donc pour cette fresque historique romancée, dont l'auteur commente en post face les sources, et fait la part de la fiction et des bases réelles, qui ont donné une trame à l'ouvrage.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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« L'agence commerciale AMTORG offre aux chômeurs américains des milliers de postes de travail dans les usines de l'Union soviétique ». Cette annonce parvient jusqu'à Jack Beilis, un sans-emploi new-yorkais d'origine russe licencié de l'usine Ford Motor & Co, qui doit quitter précipitamment les Etats-Unis. Cédant aux sirènes de son vieil ami Andrew Scott, syndicaliste et communiste fervent qui lui vante de meilleurs salaires, un logement gratuit et des congés payés, il embarque en 1932 à bord du S.S. Cliffwood et intègre la Gorkovsky Avtomobilny Zavod, l'usine automobile de Gorki.
Mais "le dernier paradis » perd rapidement de sa superbe aux yeux de Beilis et des autres Américains. le modèle soviétique tant vanté aux ouvriers et aux minorités durant la crise se lézarde au fil des mois. Les salaires minorés, les conditions de vie, l'approvisionnement chaotique, le poids écrasant de la bureaucratie laminent leurs derniers espoirs. Lorsque des dysfonctionnements et des sabotages apparaissent dans les usines de montage, les boucs émissaires sont tout trouvés. Beilis, parfaitement bilingue, se trouve à son corps défendant pris dans un vaste complot mêlant espionnage et trafic à grande échelle.
Antonio Garrido nous offre avec le dernier paradis une bonne intrigue au pays des Soviets, inspiré de la mésaventure de milliers d'Américains qui avaient quitté leurs pays en quête d'un avenir meilleur. En l'absence de relations diplomatiques entre les deux nations, on les oublia là-bas, otages des plans de productivité, des revirements politiques, et des besoins de la propagande. '

C'est probablement le choix de Garrido d'aborder le thème de l'immigration ouvrière en Union Soviétique qui m'aura le plus intéressée. Nous avons tous lu probablement un jour un « Retour d'U.R.S.S. » à charge ou à décharge quand les intellectuels occidentaux se fendaient d'un séjour à l'Est sous la houlette de l'Intourist. On connait davantage le nom des victimes occidentales de l'appareil de répression soviétique quand elles furent liées au monde politique (Hugo Eberlein...) ou intellectuel (Jacques Rossi…), mais le sort des travailleurs étrangers était tombé dans l'oubli.
Le dernier paradis est un long voyage, depuis les files d'attente devant les soupes populaires aux ateliers de l'Autozavod, un thriller honnête et instructif qui prouve une nouvelle fois l'intérêt croissant des romanciers espagnols comme Victor del Arbol (Toutes les vagues de l'océan), Juan Manuel de Prada (Une imposture) Jeronimo Tristante (El rojo en el azul) pour cette période.
Je remercie les éditions Grasset et Masse critique pour cette lecture.
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1932. Brillant mécanicien, Franck Beilis a été licencié par Ford parce que d'origine juive. Depuis, il cohabite et survit avec son père, devenu alcoolique à la mort de son épouse, dans un appartement de Brooklyn.
À bout de ressource, il reprend contact avec Andrew, un ami d'enfance devenu syndicaliste communiste. Celui-ci tente de le convaincre d'émigrer en URSS. Il y parviendra après que Jack, au cours d'une altercation, soit convaincu d'avoir tué le propriétaire de l'appartement de son père.

La trame de l'histoire, basée sur des réalités historiques, tient la route. On adhère volontiers à ce mariage contre nature entre un chantre du capitalisme américain (Ford) et un état communiste (l'URSS) pour construire une usine d'automobiles à Gorki - l'argent n'a pas d'odeur ! -, comme on imagine bien que des ouvriers, victimes du crash boursier de 1929, rêvent d'un avenir meilleur en Russie communiste.
En revanche, les multiples aventures de Jack, un apprenti capitaliste au pays des Soviets, finissent par exaspérer. Et ce n'est pas l'épilogue qui sauvera la face !
Le roman est centré sur un Jack Beilis qui ne sait plus en quoi croire ou à qui faire confiance. La personnalité des autres personnages, qui va de l'effacement à la manipulation, manque généralement de subtilité, même si les jeux d'acteurs sont bien dissimulés. On est finalement peu surpris par les "vrais" caractères révélés lors du dénouement.
Entrer dans le roman demande un petit effort. Ensuite on se laisse prendre par la narration, jusqu'à l'épilogue. C'est bien et simplement écrit ; il y a du rythme, un peu comme dans un thriller. L'auteur délivre donc un roman plutôt long, qui se laisse lire sans grande difficulté.
Dommage que cela ressemble trop à un remake de "Tintin au pays de soviets"...
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Dans ce récit Antonio Garrido coche deux cases jouant habilement entre faits historiques et épopée romanesque.

L'Amérique a toujours été la patrie où rêvent de s'exiler les persécutés, Garrido déroge à la règle et nous mène en Russie, dernier paradis rêvé pour des américains qui fuient la misère et la famine lors de la Grande Dépression.
En passant par les industries Ford et Staline, le voyage au fond de la Russie qui lutte contre le capitalisme est fascinant.

Brillant conteur, l'auteur peint les frasques, les amours et les désillusions de ses personnages. Il reconstitue dans ce roman envoûtant les coulisses d'une machinerie politique et économique où l'on ne sait jamais qui tire vraiment les fils du destin.


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Lecture commune en compagnie de Phoenicia à qui j'ai pioché ce roman pour Octobre. le temps que je puisse le commencer, Phoenicia l'avait déjà fini. J'ai acheté ce livre suite à mon coup de coeur du « Lecteur de cadavres ». J'ai hésité un moment avant de l'acheter car la période traitée me plaisait moins, j'avais néanmoins envie d'en découvrir un autre de cet auteur.

Malheureusement, même si le style de l'auteur est toujours aussi agréable, l'histoire m'ennuie, je n'arrive pas à m'intéresser à celle-ci plus de 2 min et je n'ai pas la curiosité d'en savoir plus. J'ai relu le résumé mais je crois qu'il en dit beaucoup trop, l'histoire est très lente à se mettre en place. Même en lisant en diagonale certains passages, ça ne me donne pas envie de pousser plus ma lecture. Je dois avouer que la période choisie n'est pas ma préférée alors que pour le lecteur de cadavres, beaucoup plus. Ayant dévoré son deuxième roman, je ne pense pas qu'il ait été aussi long à démarrer.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une déception pour ma part, mais je dirais que c'est plus ma faute que celle de l'auteur, j'aurais du continuer à hésiter pour l'acheter. Généralement quand j'hésite à l'achat, c'est que le résumé ne me plaît pas autant que pour d'autres romans. Je lirais très certainement son premier roman pour me faire une idée complète du style littéraire de cet auteur. Celui-ci n'était tout simplement pas pour moi. Je vous conseille donc de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je n'ai même pas pu atteindre la barre des 100p.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Grande amatrice de littérature espagnole, j'avais été attirée par la nationalité de cet auteur. Erreur. L'auteur indique avoir reçu l'aide de sources new-yorkaises et c'est bien un pur roman d'aventures à l'américaine auquel j'ai eu affaire. Dans le style d'une série américaine, je veux dire.

Le thème, véridique, est intéressant. Des ouvriers, par idéal communiste ou parce qu'ils fuyaient la misère de la crise américaine ou autre chose, se sont embarqués dans les années trente pour l'U.R.S.S. pour construire à Gorki une usine Ford. Mais bien vite des sabotages surviennent et les Soviétiques vont les imputer aux Américains. Voici le fait avéré de départ.

L'aventure aurait pu être sémillante. Pourtant, j'ai eu quelque mal à avancer dans ma lecture. Il faut dire que les personnages sont plutôt caricaturaux et le style sans couleur. L'auteur tente de jouer sur le sentimentalisme du lecteur. Frank, le protagoniste, qui est à la fois arriviste, d'une naïveté sans borne et séduit par toutes les femmes qui passent, m'est apparu manquer de crédibilité.

Un bon divertissement de vacances. Mais si vous cherchez un plaisir littéraire en plus, vous risquez, comme moi, de rester quelque peu sur votre faim au sortir de ce livre.
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Soyons clairs, ce qui est intéressant dans ce livre est le fait qu'il soit basé sur un épisode authentique et ignoré de l'histoire : l'émigration de citoyens américains vers l'URSS dans les années 30 alors que la crise les réduisait à la famine. C'est dans ces circonstances que l'usine Ford implanta une usine à Gorki qui employait les familles de ces américains poussés à l'exil par idéologie politique, racisme, ou plus prosaïquement par la faim. Un point de départ très intéressant donc, et détaillé dans l'épilogue. A noter également, un glossaire à la fin du livre que j'ai découvert après l'avoir terminé…
Pour le reste, entre une écriture indigente, à la croisée du Club des 5 et d'Harlequin et un scénario qu'on croirait tiré d'un mauvais film de série B, je suis allée jusqu'au bout puisque je m'étais engagée à chroniquer le livre pour Masse Critique, mais sans y croire…. L'auteur croque à la va-vite des personnages sans épaisseur ni charisme et l'intrigue dans laquelle abonde la sentimentalité donne une touche artificielle à une histoire qui n'avait pas besoin d'être « over dramatisée », elle l'était suffisamment. Cette écriture donne également l'impression qu'il s'agit d'un pur roman et, avant d'avoir pu lire l'épilogue, je suis allée vérifier sur google la véracité de cet épisode historique.
Je ne peux résister à produire un extrait :) « Elle lui répondit que ce serait bientôt et lui donna un baiser sur la joue. Ses lèvres le brûlèrent. Il les chercha à nouveau et pendant quelques secondes les savoura comme si c'étaient les premières auxquelles il goûtait. »
Bref une histoire intéressante qui aurait mérité un autre traitement.
2,5 sur 5 pour le thème
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États-Unis, années 30, la crise a frappé de plein fouet tout un tas d'entreprises, des chômeurs font la file pour tenter de trouver un emploi, de la nourriture. Jack, qui bossait chez Ford, a été mis à la porte parce qu'il était Juif. Sympa, monsieur Ford (ironie).

En URSS, on offre des tas d'emplois dans les usines, des logements gratuits, des bons salaires, des congés payés… Chez eux, on prêche l'égalité, le plein-emploi, limite si demain, on ne va pas raser gratis. le communisme semble si tentant, de loin, avec ses belles paroles.

♫ Caramels, bonbons et chocolats ♪ comme le chantait si bien Dalida à Alain Delon.

Puisque Jack crève la dalle, puisqu'il vient de tirer sur son usurier de propriétaire, puisque plus rien ne le retient dans le pays qui n'est pas encore celui de Donald Trump, il cède aux sirènes prêchées par son ami d'enfance, Andrew Scott, syndicaliste et communiste fervent. L'U.R.S.S est le dernier paradis, là où ils pourront refaire leur vie, avoir du travail, vivre mieux.

Mon cul… Si j'avais pu leur parler, voilà ce que j'aurais dit à Jack. Je lui aurais conseillé de ne pas partir, que l'herbe n'était pas plus verte ailleurs, que là-bas, elle serait même jaune, amère, pire que celle d'Amérique.

Mais pour lui, là-bas, tout est neuf et tout est sauvage. Libre continent sans grillage… Faut du coeur et faut du courage, mais tout est possible à son âge. C'est pour ça que j'irais là-bas, a dit Jack. Merci à JJG pour ses paroles qui allaient bien à ce passage.

Le communisme et son illogisme, il se le prendra en plein dans la gueule. Égalité ? Mon cul (oui, encore lui). Toi, petit ouvrier, tu ne peux avoir accès à la propriété, mais les dignitaires du parti, eux, ne se privent pas d'avoir des propriétés, du fric, de magouiller, de faire trimer les paysans pour s'enrichir encore plus, plus vite.

L'auteur a fait des recherches, cela se sent dans son récit, qui colle au plus près à ces années noires du communisme, à son hypocrisie. C'est très intéressant à lire, à découvrir. On est immergé dans le récit, dans son époque trouble. J'ai toujours eu un faible pour la Russie (le pays, pas ses dirigeants, ni le communisme), j'étais donc dans mon élément, aux pays des Soviets.

Là où cela a coincé, c'est avec certains personnages, à la limite du manichéisme. Jack est le gentil, celui qui magouille sans trop arnaquer les autres, juste pou avoir de quoi s'en sortir, qui les aide, aussi. Il ne manque pas de réalisme, son pote Andrew non plus, lui qui ne voit que le bon côté du communisme et qui en a après tous les sales capitalistes.

L'inconvénient, c'est qu'ils manquent de subtilités, ça fait trop "gentil opposé au méchant". Manque de finesses dans ces deux personnages, d'épaisseurs, de relief, de charisme. Pour peu, on se retrouverait avec un Tintin "Jack", le gentil qui aide tout le monde, même s'il rechigne un peu au début et qui va tout résoudre après.

De plus, Jack vire un peu trop à l'obsession avec son envie de se faire aimer par Elizabeth, une fille superficielle qui n'aime que les mecs riches. Jack, ouvre les yeux, nom de Dieu ! Un peu, ça va, mais à la fin, il devient lourd, le Jack.

Par contre, l'intrigue est très bien faite. Des sabotages ont lieu dans l'usine de la Zavod, à Gorki et notre Jack ne saura plus trop à quel saint se vouer. Qui joue avec ses couilles ? Qui lui ment ? Qui magouille et pourquoi ?

Dans ce système qui parle d'égalités, des ouvriers américains disparaissent, accusés de contre-révolution, la famine commence, on manque de tout, la répression frappe aveuglément et la corruption est la base de tout. Jack devra exécuter un sacré numéro d'équilibriste pour s'en sortir, tout en menant l'enquête sans savoir qui est dans son camp ou contre lui.

Hormis les quelques points d'achoppement avec les portraits trop manichéens de Jack et d'Andrew, j'ai apprécié le récit, cette plongée dans l'URSS des années 30, avec le moustachu Staline qui commençait déjà ses purges, qui menait tout le monde à la baguette, qui réprimait la population, tout en disant l'aider, tout en disant qu'il avait sorti les paysans de leur misère. Tu parles… Un génocidaire, voilà tout ce qu'il fut, tout ce qu'il était, le Joseph.

Un bon thriller que j'ai dévoré en peu de temps, tant je me sentais bien dans ses pages, bien qu'il ne fasse pas trop bon de traîner au pays des Soviets… Au moins, avec la littérature, on risque moins de se retrouver emprisonné.

Avec des personnages plus travaillés, plus profonds et moins superficiels, on aurait eu un très bon thriller. Là, ce qui sauve les meubles, c'est l'intrigue, le côté politique, le côté agent double qui ne sait plus à qui il peut faire confiance et l'immersion dans une époque terrible. Là, au moins, c'était bien travaillé !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le Dernier Paradis est une lecture dense qui a eu des aspects positifs mais également négatifs. Je remercie Witchblade de me l'avoir piochée dans le cadre de Pioche dans ma PAL.

Dans son 3e roman, Antonio Garrido nous rapporte le sort de ces pauvres Américains durant la Grande Dépression, tellement acculés qu'ils décident de partir pour "Le Dernier Paradis", c'est-à-dire le territoire soviétique. Parmi eux, un brillant ingénieur licensié pour ses origines juives : Jack Beilis. Astucieux et ambitieux, Jack Beilis va rapidement se faire embaucher à Autozavod, l'usine soviétique de construction de voitures Ford. Embauché pour un poste d'ingénieur, il est surtout sommé d'ouvrir l'oeil et de découvrir l'auteur de nombreux sabotages qui met en péril un contrat unissant l'URSS à l'entreprise américaine... Sauf qu'on est en URSS : famine, propagande, terreur... Tout ne se passe comme sur des roulettes, un complot se trame et Jack se retrouve au milieu de tout cela.

Commençons par les points négatifs :
- Il est long, très long. Je n'ai aucun mal avec les pavés sauf que ce roman a deux vitesses alternatives : on oscille entre les moments longuets et les moments haletants, ce qui a tendance à ralentir la lecture, du moins pour ma part.
- le personnage de Jack est pendant très longtemps un peu pénible. J'ai eu dû mal à m'y attacher.
- L'enquête apparaît vraiment comme secondaire durant la grande majorité du roman, ce qui est un peu dommage lorsque l'on s'attend à lire un policier...

Les points positifs à présent :
- Comme tous ces romans, Antonio Garrido nous fournit un gros travail historique et nous dépeint avec talent le quotidien à Fordville...
- La fin est grandiose car pas de "gros" happy end et beaucoup de surprises. Une fin quasi crédible.

Une lecture intéressante sur bien des points mais je ne conseille pas à quelqu'un de la commencer sans avoir lu un autre Garrido au préalable.

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Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 7e éd)
Challenge Trivial Reading IV
Challenge Pavés 2019
Challenge Mauvais Genres
Challenge A travers l'histoire
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Sur fond de misère et d'espoir, Antonio Garrido nous propose encore une fois un tableau historique que des personnages de fiction animent et rendent tangible.
"Le lecteur de cadavre", "La scribe" et "Le dernier paradis" sont autant de livres d'histoire rendus accessibles par l'intrigue et la consistance des personnages : la petite histoire dans la grande Histoire.

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