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4,17

sur 1684 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ci a tous les malheurs du monde, depuis qu'il est revenu dans son village natal suite au décès de son grand-père. Il n'étudie plus à l'université, il n'est plus sous la protection du juge Feng avec qui il travaillait sur les cadavres pour trouver les causes de leur mort et le coupable, il travaille comme un boeuf sous les ordres de son frère ainé dont il se prend des coups. Mais l'escalade du désastre commence vraiment quand il trouve un corps dans le champ. L'investigation, menée par le juge Feng, montre que le meurtrier n'est autre que son propre frère. Sans compter que la foudre tombe sur sa maison, provoquant un incendie dans lequel ses parents meurent. La seule rescapée est sa petite soeur Troisième, dont il va lui falloir s'occuper puisqu'elle est malade et que ses remèdes coutent très cher. Retenez vos larmes, car les malheurs de Ci ne sont pas finis !! Notre héros malchanceux se retrouve pourchassé par les gendarmes. Fuyant son village, il arrive à Linan, où il s'aperçoit que son père n'était pas l'honnête comptable qu'il croyait. Il ne peut donc enseigner aux étudiants pour gagner sa vie. Il se fait battre, tromper, mettre à la porte, etc... et passe son temps à essayer d'acheter des médicaments à sa petite soeur.

Bon, ceux qui me connaissent l'auront compris, je suis (et pas qu'un peu !) déçue de cette lecture. Je pense que c'est en partie de ma faute : je m'attendais à lire l'histoire romancée de l'anatomopathologie en Chine, et je me retrouve avec 600 pages des malheurs de Ci !! Ce Ci donc à qui tous les malheurs (j'en ai évoqué quelques uns dans le résumé, mais il y en a un tas d'autres. Ce type est le plus poissard de sa génération !!) arrivent tandis qu'il essaie de se comporter en juste dans un monde qui ne l'est pas. du coup, les 200 premières pages m'ont paru longues. Les 400 dernières aussi. Je reconnais que c'est plutôt bien écrit, le glossaire en fin de livre est une bonne idée, mais j'aurais quand même préféré des notes en bas de page (plus pratique à manipuler quand on est serrés comme des sardines dans le métro !). La reconstitution de la vie en Chine à cette époque est également bien réussie.
Mais franchement, l'histoire de Ci m'a laissée de marbre, on se croirait dans un roman sentimental où le héros a toutes les calamités du monde sur la tête et s'en sort quand même. Crénom, c'est quand même de la folie, dans un pays si peuplé, de tomber toujours sur les mêmes gens, des gens à la rancune tenace puisque, quand vous leur avez apporté de l'argent ou un poste, ils vous en veulent encore ! Les personnages sont stéréotypés et sans nuances, du vieil homo amoureux de son élève au le fourbe cruel ou à l'avare rancunier, etc...
Bof, bof, bof
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Ce roman d'Antatonio Garrido s'inspire de la vie de l'homme à l'origine de la médecine légale en Chine au XIIIème siècle.
Le synopsis sur la quatrième de couverture avait plus d'un argument pour pousser la curiosité jusqu'à la case "lecture". Malheureusement, le résultat s'est avéré bien loin de ce que j'escomptais...

Certes, l'aspect historique est intéressant mais si l'on s'intéresse à l'aspect purement romanesque, c'est une toute autre histoire ! Si je me suis ennuyée, c'est surtout à cause de l'histoire bien trop cousue de fil blanc.
Certes, il y a bien eu quelques scènes assez théâtrales et dynamiques qui ont su casser la monotonie du récit. Même si on peut reprocher à ces scènes d'être si pleines de clichés qu'elles semblent tout droit sorties d'une série du style "Les experts ".
Mais en dehors de ces rares scènes, on tourne en rond , et que c'est énervant !
Notons aussi que Ci, le personnage principal est dépeint comme un être si naïf et neuneu qu'il en devient agaçant et peu crédible.

En bref, il existe tellement mieux en matière de policiers, de polars historiques ou de romans prenant la Chine (impériale) comme toile de fond.
Face à ce genre de lecture, on ne peut que se ravir de l'existence de ce fabuleux système qu'est celui des médiathèque, qui permet d'avoir accès à beaucoup de livres divers et variés sans avoir besoin de les acheter.
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Oh quelle déception ! !
En fait de biographie, c'est l'histoire d'un grand naïf avec énormément de chance. Pendant la moitié du livre j'ai eu l'impression de voir un film de kungfu chinois, ou me petit gringalet est aussi très rusé ; et s'en sort toujours contre le gros balourds sans cervelle qui ont tous pour objectif de le tuer.
Bref c'est marrant sur un chapitre... sur 300 pages ça commence à être long.
Heureusement au milieu l'enquête policière vient un peu relever le récit, mais il y a toujours en fond 'les malheurs de ci".
Et le comble c'est que le roman reste ouvert. J'imagine que l'auteur a prévu une suite... un jour. Si le premier s'est bien vendu.
Et je déteste cette impression que le lecteur est pris pour un distributeur bancaire.
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Ma première impression sur ce livre a été faussée dès le départ : dans l'édition du Livre de Poche, « le lecteur de cadavres » est présenté dans la collection « Policier ».
Sans autre indication, j'ai donc attaqué ma lecture, et assez rapidement j'ai trouvé que l'intrigue était à la fois un peu faible et très étirée dans le temps, et que beaucoup de place était réservée à la description de la société chinoise du XIIème siècle. J'ai tout de même poursuivi une lecture somme toute assez agréable, en suivant les aventures et les différentes affaires criminelles résolues par le héros Ci Song.
Ce n'est qu'à la fin de l'ouvrage qu'une note de l'auteur, qui à mon avis aurait dû être placée plutôt en préface, m'a expliqué qu'il s'agissait là d'un roman historique, ou encore d'une biographie romancée consacrée à celui qu'on peut considérer comme le fondateur chinois de la médecine légale.
Cela n'enlève rien à la qualité du texte, et d'ailleurs Antonio Garrido écrit à la fin de cette note, après un passage consacré au classement des romans en « genres » : « Sincèrement, je crois que dans ce cas serait opportune la définition des genres que nous a laissée l'ineffable José Manuel Lara, président et fondateur du groupe éditorial Planeta : « Il n'existe en réalité que deux sortes de romans, les bons et les mauvais ».
Le roman est donc bon, quoique par moments les péripéties inventées par l'auteur soient un peu excessives : Antonio Garrido reconnaît que, les détails connus sur la vie réels de Ci Song étant très rares, il en a inventé pour donner plus de vie à son récit. Pour ma part, je trouve que par moments il en fait un tout petit peu trop… mais j'ai tout de même pris du plaisir à suivre les aventures de cet enquêteur opiniâtre et courageux.
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Pour moi qui adore les romans policier historiques, j'ai été très déçu par celui-ci, malgré le contexte qui avait tout pour me plaire (la Chine médiévale). Autant, la description de la société de l'époque m'a intrigué et j'y ai trouvé un intérêt fort : l'organisation sociale, la rigidité (par exemple, les 3 ans de deuil strict à observer à la mort du père (dont l'abandon du travail)), la possibilité d'une réussite académique et sociale via l'étude, les remèdes de l'époque….
Par contre, les aventures du personnage principal sont lassantes et peu crédibles : il lui arrive toujours tous les malheurs du monde, il rencontre toujours les personnes les plus corrompues du système, il n'est jamais reconnaissant aux bonnes personnes et se met toujours dans des situations abracadabrantesques.
Ce manque de réalisme de l'intrigue jette d'ailleurs une ombre sur la description de la société qui semble du coup farfelue (malgré sûrement une excellente documentation). Dans l'ensemble, j'ai été très déçue, alors que j'adorerais rétrospectivement lire une biographie sur ce personnage incroyable, un des premiers médecins légistes de l'histoire.
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Une longue plongée dans la Chine des Song du sud (XII-XIIIe siècles). L'auteur nous immerge totalement, et avec naturel, dans cet univers. le dépaysement est assuré, et on y apprend de passionnantes choses (vraies, l'auteur a fait une longue recherche), sur cette région du monde à cette époque. L'intrigue est bien menée, les différentes pièces du puzzle accumulées tout au long de ces 768 pages de péripéties s'assemblant bien pour dévoiler un conséquent tableau final. Cependant le choix d'accabler systématiquement Cí (héro de ce roman) de déconvenues et malheurs en série érode le suspense, et -pour moi- l'intérêt de l'histoire. En effet, après une courte période introductive de vie "normale", le pauvre Cí voit les catastrophes s'abattre sur lui et s'accumuler durant les 3/4 de l'histoire avec la régularité de gouttes de pluies dans une averse. L'effet de surprise ne résidant plus que dans la nature du nouveau malheur qu'il va subir. de plus la contradiction entre la grande sagacité de Cí (qui lui permet de résoudre des énigmes hors de portée des autres protagonistes) et sa capacité à se mettre frontalement et quasi immédiatement à dos tous les puissants qu'il rencontre est difficile à croire. D'autant plus que dans cette société néoconfucianiste, le respect des règles sociales, de la hiérarchie et des ainés est très prégnant, tout écart attirant l'opprobre voire une sévère punition. Cí, ayant été instruit, le sait. Comment peut-il donc, lui, jeune homme pataugeant dans les plus basses couches sociales, manquer de respect voire invectiver un noble ou un membre de la cour impériale, bien plus âgé que lui? le choix qu'a fait l'auteur de faire avancer Cí tout droit dans son enquête au lieu de louvoyer entre les obstacles révèle son origine occidentale.
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Mitigée. Un roman plaisant, que je vous conseille si vous rechercher un roman policier original, son intrigue se passe dans la Chine médiévale au XIII ème siècle. C'est l'histoire de Song Ci, médecin légiste à son époque, ayant réellement existé et étant connu pour avoir écrit « le premier et le plus important traité scientifique de clinique légal dans l'histoire : le Xi Yuan Ji Lu ». La biographie de ce personnage historique n'est pas connue, ce roman n'est donc que pure fiction, avec des éléments historiques bien documentés. On apprend les détails des procédures judiciaires, les déroulements des enquêtes de cette époque, les outils utilisés… L'auteur a même écrit un glossaire en fin d'ouvrage pour définir certains termes ou donner des détails sur certaines coutumes, intéressant pour les néophytes. Enfin, c'est avant tout un roman policier, avec une enquête qui, même si elle a du mal à démarrer (je n'ai commencé à vraiment m'intéresser au livre qu'au bout de 250 pages) vous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Les personnages sont attachant, pas de temps morts. Donc vraiment agréable à lire.
En revanche, si vous chercher un livre sur la Chine, pour vous imprégner des décors, des senteurs de l'époque, de la façon de penser des chinois du XIII eme siècle, passer votre chemin. Je n'avais pas du tout l'impression de voir évoluer des personnages du XIII eme siecle. J'avais plutôt l'impression de voir évoluer mes contemporains dans un décors chinois médiéval, surtout dans les dialogues. « Ne fais pas cette tête, ajouta Feng en constatant sa déception. Ce n'est pas ma juridiction et tu sais bien que dernièrement je ne fais plus d'enquêtes criminelles ». « Ecartons un instant ceux qui ne prévoient pas de tuer : des gens normaux qui un jour perdent la raison lors d'une dispute ou parce qu'ils surprennent leur femme dans les bras d'un autre ». « …plusieurs autres regrettèrent que le retard des pompiers eût permis aux flammes de se propager aux ateliers avenants… » ou encore : « je veux parler de la nuit où nous avons couché ensemble. » …
Ce n'est peut-être que mon impression personnelle, un trop grand décalage avec Vent d'Est Vent d'Ouest lu juste avant, mais j'ai eu tout le long du roman de sentiment que le contexte chinois n'était qu'un prétexte, et je ne me suis pas du tout sentie plongé dans le coeur de ce pays que je trouve fascinant par ailleurs !
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Je n'aime pas trop quand je vais dans le sens contraire de la majorité, mais là, je n'ai pas trop le choix.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, et je crois que j'en attendais beaucoup trop. du coup, je me suis beaucoup ennuyée.

J'ai trouvé ce roman très lent, le moment ou cela devient un peu plus intéressant arrive assez tard dans le roman.

Certes, le champ d'expertise, le sens de déduction et l'audace de Ci sont impressionnant, mais m'ont laissé de marbre. Je n'ai pas réussi a m'attacher à ce personnage.

Le fait que les prénoms soient occidentalisés m'a aussi bien perturbé, j'aurais préféré qu'ils soient laissés tels quels.
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Un roman se déroulant dans la Chine impériale dont le personnage principal a réellement existé, cela ne vous rappelle rien ? Il ne s'agit pas du juge Ti de Robert van Gullik, ayant vécu des siècles auparavant, mais d'un nouveau venu, Ci Song, auréolé du titre de premier médecin légiste de tous les temps.
Je ne sais si ce dernier aura la longévité et le succès de son prédécesseur, car ce livre s'est révélé décevant à plus d'un égard. En cela ma critique rejoint celle de la cohorte des déçus : un personnage un peu trop naïf à qui il arrive toutes les tuiles possibles et imaginables, une intrigue dont l'issue est extrêmement prévisible ne font pas de ce roman une lecture inoubliable.
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Le lecteur de cadavres est un peu décevant. En effet, rien que la quatrième de couverture raconte plus de la moitié du roman. Si vous espérez de nombreuses autopsies, des enquêtes, des détails sur comment le personnage principal a développé la médecine légale et les méthodes qu'il a découvertes, passez votre chemin.

Ce roman raconte la vie de Cí, ou plutôt tous ses malheurs. Il y a très peu de lectures de cadavres par rapport à la taille du livre, mais beaucoup de drames en tout genre. Drames qui deviennent lassants à force. On se croirait dans Les malheurs de Sophie ou dans Rémi sans famille... C'est lourd, c'est trop... Au milieu de tous ces malheurs, on espère des autopsies, des recherches médico-légales qui ne viennent pas ou sont trop brèves et sans intérêt.
Cela concerne les trois quarts de l'ouvrage. Une suite d'événements de la vie du malheureux Cí. Heureusement, la dernière partie est prenante, avec quelques corps et une enquête. Ce dernier volet permet de terminer l'ouvrage avec un peu de satisfaction.

Malgré une grande partie de l'ouvrage assez frustrante, nous pouvons noter que l'auteur a fait un très bon travail de recherche sur la Chine du Moyen-Âge. Il utilise le vocabulaire propre à l'époque et au pays. de plus, il a ajouté un lexique à la fin de l'ouvrage dans le but d'expliquer la signification de ces mots nouveaux pour le lecteur. On y retrouve aussi une bibliographie, ce qui est très intéressant.

Le style d'écriture permet une lecture rapide, heureusement car au milieu de tout cela, certains événements posent quelques questions : il arrive à Cí deux fois de plonger dans de l'eau pas propre du tout en ayant des plaies assez sérieuses (rappelez-vous j'ai parlé de nombreux malheurs...), et à aucun moment dans cette Chine moyenâgeuse, ce jeune garçon n'a une infection. Il ne se soigne même pas. C'est un surhomme... Je veux bien croire que sa "condition" (je ne vais pas tout vous dire non plus, la quatrième de couverture est déjà trop développée) lui permet de supporter certaines choses, mais pas de lui éviter les maladies et infections liées à une plaie non soignée et contaminée. Il y a du non-sens à certains moments.

Enfin, dans certains passages, les ficelles sont un peu grosses et laissent deviner les événements qui vont arriver. Des répétitions et des questionnements récurrents laissent comprendre aisément comment va se dérouler la suite.

Ce roman est donc un roman de détente, peut-être parfait pour l'été pour se changer les idées à la plage. Un roman dont il ne faut pas attendre d'enquêtes, ni de recherches médico-légales, mais simplement une histoire d'un homme qui a beaucoup de malheurs.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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