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Catherine Barret (Traducteur)
EAN : 9782258079199
360 pages
Presses de la Cité (06/05/2010)
4.36/5   11 notes
Résumé :
Agée de quatorze ans, Cassandra mène une vie de bohème avec son frère et sa mère, une femme excentrique mais aimante qui élève seule ses enfants. Transformée en pension, leur maison sert de refuge à une foule d'individus un peu perdus, qui vont et viennent au gré des saisons. Si la jeune fille se sent heureuse au sein de cette famille tout sauf conventionnelle, elle fait hélas souvent les frais du comportement fantasque et parfois irresponsable de sa mère...
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une fabuleuse histoire d'amour. Ne cherchez pas le crapaud qui se transforme en prince charmant ni la princesse au petit pois. C'est la plus belle histoire d'amour qu'on puisse écrire, celle entre une fille et sa mère. Nous commençons par une scène pas très réjouissante : celle de Cassandra à l'hôpital au chevet de sa mère mourante. Entre deux phases de lucidité de cette dernière, Cassandra pense à son enfance, à sa vie et remonte le temps. Sa mère n'était pas un modèle, changeant constamment de travail et d'amant, hébergeant tous ceux qui en avaient besoin. Pourtant Cassandra et son frère n'ont pas manqué d'amour, bien au contraire. Cassandra essaiera de construire sa vie d'adulte loin de la maison, mais rien à faire, il faut qu'elle y retourne. Pendant quelques années elle fera les allers retours se mettant dans l'embarras auprès de ses supérieurs. Elle laissera tomber son métier d'infirmière pour retourner dans la maison familiale. Atypique, elle assumera sa personnalité, trouvera sa voie professionnelle et même l'amour si différent de la norme de l'époque. J'essaie de rester modérée dans ma critique, malgré mon enthousiasme pour cette histoire. Ce livre aborde tous les thèmes de la vie d'une femme, de la vie des femmes y compris la mort, y compris la mort d'un enfant. Je ne vouerai jamais un tel amour à ma mère et cela m'attriste. Mais je sais une chose : ma fille m'aime de cette manière, de cet amour sans faille, inconditionnel, total. Alors, pour qu'il ne soit pas trop tard je conseille ce livre à toutes les mères et les filles pour que cette histoire d'amour ne soit pas qu'un roman, une fiction, mais bien une réalité.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il est étonnant de voir combien de gens, lorsque la fin est proche, semblent capables de décider de l’instant de leur mort. Certains, attendent l’arrivée d’une personne particulière pour lâcher prise. D’autres, au contraire, attendent qu’une personne chère soit rentrée chez elle, ou même qu’elle ait quitté la chambre pour quelques minutes, et épargnent ainsi à leurs proches leurs derniers instants. A moins qu’ils ne cherchent simplement, en préservant le caractère privé de leur mort, à revendiquer le dernier privilège qui leur appartienne encore, car on meurt souvent seul, mais parfois aussi sans grande dignité.
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Le cerveau en question était venu illustrer un cours sur le système nerveux. Gris et macéré, il paraissait terriblement mort, et pourtant, en le regardant, je ne pensais qu'à une seule chose: ce cerveau représentait la totalité d'un individu. Toute sa vie, ses pensées et ses souvenirs étaient là, dans ce bocal, mais aussi toutes ses facultés, ses joies, ses peines, ses victoires. Si on y réfléchissait bien, seul notre cerveau nous définissait vraiment; en comparaison de cet organe étonnant, les autres parties du corps n'étaient que des accessoires.
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J'avais aussi appris quelque chose : que rien n'était jamais acquis, que l'on pouvait s'éveiller un matin en croyant que tout était normal, et s'endormir le même soir dans un monde en ruine.
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Mon enfance a-t-elle été heureuse ? Comme souvent avec les souvenirs d'enfance, la nostalgie ne permet pas toujours une parfaite objectivité.
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Je n'étais pas toujours heureuse - l'est-on jamais ? -, mais c'était moi qui choisissais ma façon de vivre.
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