Le voile et la vertu

Pour conclure mon voyage au pays de la romance histoire signée Julia Garwood, je me suis penchée sur le Voile et la Vertu. Je dois avouer que je l'ai lu d'une seule traite, sans trop de difficultés, mais avec un plaisir inférieur au précédent tome. Néanmoins, cela reste une lecture plaisante.

Dans ce tome, Alexandra est l'héroïne dont la beauté est un brin agaçante. Autant, je n'avais aucun souci avec la manière dont était louée celle des trois héroïnes précédentes, autant là j'ai eu du mal avec le côté splendide, qui surpasse tout. Elle a aussi un côté demoiselle en détresse nettement plus accentuée qui permet à son prétendant de venir la sauver et démontrer qu'il reste un homme fort malgré son handicap à la jambe. Par contre, j'ai apprécié le fait qu'Alexandra est un cerveau, qu'elle soit douée pour les chiffres, obstinée et surtout qu'elle fasse des listes, beaucoup de listes.

En face d'elle, on peut retrouver son prétendant, Colin, qui est aussi le frère de Caine et le partenaire de Nathan. Je l'avais apprécié dans les tomes précédents, cela ne change pas vraiment dans celui-ci. Il reste égal à lui-même, bien qu'il soit un brin plus possessif, mais surtout très têtu et orgueilleux. Il refuse qu'une femme subvienne à ses besoins, ce qui pousse Alexandra à ruser pour le ménager. Leur opposition offre des joutes verbales appréciables, qui ne manquent pas de faire rire. Après, je dois avouer qu'elles sont moins savoureuses que le premier ou le troisième tome.

En fait, j'ai eu la sensation de sombrer dans une routine. Tous les ingrédients pour faire une bonne romance historique sont réunis. Ils sont efficaces, mais il manque le grain de sel que possède le troisième tome où l'auteur était très en forme, ne serait-ce qu'au niveau de l'humour. Maintenant, il faut reconnaître que l'intrigue parallèle m'a paru plus présente que dans les tomes précédents. Ici, nous avons droit à des disparitions inquiétantes sur lesquelles Alexandra se penche un peu trop au goût de Colin. Il y a aussi des passages où l'on pénètre dans la tête du meurtrier, ce que j'ai vraiment apprécié. Par contre j'ai été déçue par la résolution de l'intrigue, qui manquait de panache.

Au final, le Voile et la Vertu clôt les Espions de la Couronne de manière convenable. Il repose sur des mécanismes classiques, mais efficaces. J'ai passé un bon moment de lecture, mais je risque de l'oublier bien vite à la différence des précédents. Si vous devez pénétrer dans la saga, préférez les Roses Rouges du Passé et Un cadeau Empoisonné, qui sont au-dessus de ce tome et du deuxième.
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Un petit thriller à la mode « rouge », sans prétention aucune, écrit avec la verve habituelle de l'auteure à l'humour toujours présent. Ça fait du bien :-)
Eh oui, je retourne une fois de plus à mes « classiques » quand mon humeur est à la dérive et ce dernier ne m'a clairement pas déçue.
Deux heures de bon temps et de franches rigolades, ça vaut bien le prix d'un bouquin ;-)

Une relecture (terminée le 12/12/2014), dans l'ordre cette fois, car ce tome suit bien « Un cadeau empoisonné ». Une relecture qui confirme mon impression de mauvaise traduction du roman « Un ange diabolique ».
Il faut donc que je me procure le premier tome de cette série, à savoir « Les roses rouges du passé » pour être finalement certaine de ma conviction ;-) Rectification, je ne dois plus me le procurer, il est juste dans le fond de ma PAL :-p Je vous promets de ne pas tous les relire...

D'un autre côté, il faut quand même dire que les romans écossais de l'auteure sont et restent pour moi les meilleurs :-)

palpitant