La science-fiction n'est pas un genre littéraire que j'affectionne et
Charge d'âme peut être considéré comme de la SF, j'ai donc eu du mal à rentrer dans cette fable.
Lire en 2020 un texte écrit en 1977 permet de juger si
Romain Gary a été visionnaire ou non. L'expression "carburant avancé" qu'il utilise date de l'époque, c'est ce qu'il dit dans sa note d'introduction: c'est un terme utilisé par les experts de l'énergie nucléaire pour désigner le plutonium.
En dehors du fait que cela soit de la science-fiction, l'une des raisons qui font que je n'ai pas accroché à ce livre, c'est que le style d'écriture ne m'a pas séduite et m'a même déçue, car j'aime habituellement les oeuvres de cet auteur.
J'ai trouvé le traitement du sujet, intéressant pat ailleurs, un peu ardu, trop scientifique pour un néophyte. Je comprends - du moins, je le crois, car je n'ai pas tout compris à ce livre - le but de la démonstration de l'auteur, qui n'est pas sans rappeler le
1984 de
George Orwell en un sens car l'esprit est asservi par les technologies avancées, la course au toujours plus de technologie, toujours plus de science, toujours plus de croissance, quelque soit le prix à payer. L'homme devient un outil dans cette course, il est déshumanisé dans sa mort car on lui prend ce qui est le plus important: son âme. D'aucuns pourraient opposer l'idée qu'au contraire son âme survit en étant utile à d'autres, mais n'est-il pas préférable que le souvenir d'une personne aimée reste dans notre coeur plutôt qu'en alimentant une ampoule ou un moteur? Je vous laisse juge.....
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