“C’était un sourire vraiment beau, on avait envie de se pencher et de le ramasser au milieu de toutes les immondices et de toute la crasse où il était tombé.”
“Ils me regardèrent avec des yeux ronds. Exactement comme le ferait le fossé entre les générations, s’il avait des yeux.”
Toutes les fois qu'un imbécile lui demandait "Tu fais quoi dans la vie, le môme?", il savait qu'il était temps de déguerpir, et sans traîner. C'est une drôle de question, d'ailleurs, tu fais quoi dans la vie? Vous l'a-t-on déjà posée? C'est une question qui vous donne la réelle impression que le seul fait de vivre ne suffit pas; elle met la vie en minorité si l'on peut dire, elle la relègue au deuxième rang, comme si ce n'était pas assez d'être vivant, comme s'il fallait encore payer un tribut.
Elle resta un instant immobile, à réfléchir. Sa toilette était trop habillée, avec du rouge partout, et il arrive un moment dans la vie d'une femme où plus les vêtements sont somptueux, plus ils ont l'air de se moquer de vous.
- Pourquoi appelez-vous ça un fuckburger ?
- Parce que c’est le meilleur qui soit.
Je goûtai le viande. Un hamburger tout à fait banal, avec un peu de poésie autour . - A bout de souffle
Pour commencer, je me dois d'avertir le lecteur français qu'il n'existe pas dans cette langue d'équivalent au terme américain de "mother-fucker".
Il est tout à fait possible que l'homme soit un concept romantique et poétique, une création artistique qui ne supporte pas d'être confronté à la réalité".
J’étais un mauvais père. Je devrais penser plus souvent à elle. C'est un exercice de yoga qui m'aide à oublier ma vie de luttes sanglantes - cinq survivants seulement sur les deux cent cinquante hommes de mon escadrille, les gens tués et fusillés, les maisons que j'avais bombardées, les salauds que j'avais achevés de ma main. Et tout ça pour rien.
"Toutes les fois qu'un imbécile lui demandait "Tu fais quoi dans la vie, le môme?", il savait qu'il était temps de déguerpir, et sans traîner. C'est une drôle de question, d'ailleurs, tu fais quoi dans la vie? Vous l'a-t-on déjà posée? C'est une question qui vous donne la réelle impression que le seul fait de vivre ne suffit pas; elle met la vie en minorité si l'on peut dire, elle la relègue au deuxième rang, comme si ce n'était pas assez d'être vivant, comme s'il fallait encore payer un tribut."