Roy a ouvert l'étrange sarcophage de la mystérieuse sphère et à l'intérieur se trouve la femme qui hantait ses rêves depuis plusieurs nuits. Elle respire. Elle est vivante. Et cette découverte va ébranler le monde.
L'univers, entre onirisme et science-fiction, le tout saupoudré du froid Québec, est assez fascinant. Rehaussé par ce dessin particulièrement léché qui offre par moment de magnifiques pages aux tons bleus glaçants, il en résulte une attirance aussi mystérieuse que les rêves de Roy.
Malheureusement je trouve que la fin est un peu précipitée. Entre les phénomènes étranges et les actions inexpliquées, on finit par ne pas tout comprendre. Malgré les 90 pages, il manque pas mal d'explications. On nous laisse extrapoler sur l'origine du chaos qui règne au Québec, on nous laisse imaginer les motivations étranges d'Adamante et on ne comprend pas bien sa disparition.
Un diptyque envoûtant au dessin particulièrement soigné, comme sa magnifique couverture, mais un scénario qui ne tiens pas toutes ses promesses sur la fin.
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bien joué !! Après le tome 1, ce second tome, celui des révélations risquait fort d'être décevant. Mais c'est bien joué, le scénario révèle un certain nombre de piste, peut-être des mensonges, peut-être une réécriture de l'histoire, et aux moins deux versions sont présentées, partiellement compatibles.
on a toujours un très beau dessin, et une image magnifique en ce qui concerne l'autre civilisation.
Franchement, niveau scénario, c'est du grand art d'en révéler suffisamment pour susciter l'imagination du lecteur et de laisser ce qu'il faut de frustration pour que l'imagination tente de compenser les trois… Bravo.
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J'ai eu , encore une fois, la bonne idée de relire le tome 1. Et j'ai eu l'impression de redécouvrir l'histoire. Pourtant je me souvenais de beaucoup de chose, mais je n'ai pas eu le même ressenti sur cette second lecture.
Et bien sûre je suis contente de pouvoir découvrir le récit dans son ensemble avec ce second tome. Même si je ne comprends pas trop toute une partie des évènements : par exemple, pourquoi cette situation de guerre ? Et surtout, je trouve que la conclusion en 2 ou 3 planches et un peu expéditive. j'ai le sentiment qu'il pourrais y avoir des spin-off
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J'ai beaucoup aimé le début du récit, sa lenteur, son originalité dans la manière de nous expliquer ce qui pourrait se passer dans le cas d'une découverte d'un objet non identifié dans une mine de diamant.
Mais rapidement, cette lenteur dans le récit m'a un peu gêné. Bizarrement c'est ce que je trouvais original et sympa qui a fini par me lasser...
Sur la fin j'ai retrouvé un petit intérêt avec la révélation finale mais j'avoue qu'il me manque quand même quelque chose et que m'a faim n'a pas été comblée.
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Douée d’une intrigue prenante, le succès de cette série est en grande partie du au dessin exceptionnel de Philippe Gauckler qui livre ici des planches en couleurs directes d’une rate intensité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Kebek est une grande histoire de science fiction. Mais ce n'est pas que ça. C'est une oeuvre incroyable, un thriller qui parvient à faire rêver. Une émouvante histoire que je ne peux que vous recommander fortement.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Au classicisme pur jus de la grande époque des romans d’anticipation, Gauckler oppose un final qui en surprendra plus d’un.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Les images d'Adamante et de son univers donnent lieu à des planches et décors parfois très spectaculaires déclinés sur deux pages, et les couleurs directes dominées par de multiples nuances de bleu enveloppent doucement le lecteur dans cette aventure à découvrir via ce diptyque fort réussi. Adamante est complété d'un beau cahier graphique.
Lire la critique sur le site : Auracan
Visiblement trop à l’étroit sur un diptyque, Philippe Gauckler maîtrise graphiquement sa partition, mais sème le doute sur ses intentions et le trouble sur son récit en laissant trop de questions sans réponses.
Lire la critique sur le site : BDGest
Des intérêts qui dépassent le héros s’affrontent sous le trait de Gauckler qui n’en finit pas de séduire tout en prenant une ampleur grandissante, réaliste et efficace.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
- Je m'accroche à l'idée que les institutions civiles à ces terribles moments.
- Heureusement qu'il existe des idéalistes!
Philippe GAUCKLER nous parle de KEBEK, son diptyque de science-fiction publié aux Éditions Daniel Maghen, à l'occasion de l'exposition des originaux de la série à la Galerie Daniel Maghen jusqu'au 17 juillet (Paris). L'événement rassemble près de quatre-vingts planches originales, ainsi que de magnifiques illustrations de ce maître de la couleur directe.