Après avoir été emporté par ses nouvelles, qui claquent, dans "
Les oliviers du Négus", j'ai choisi ce roman de
Laurent Gaudé au hasard d'errances dans une médiathèque fréquentée mais assez triste.
Et mauvaise pioche. C'est pourtant le même auteur, ses mots sont toujours aussi bien choisis, il n'y a pas la profusion lignes narratives pour hameçonner le lecteur dès le coup de sifflet du départ. Au contraire, le livre prend son temps pour installer l'ambiance d'un banquet qui tourne mal sous les ors de Babylone.
Mais je n'ai pas ressenti l'intensité de mes lectures d'avant, parfois un peu d'emphase et d'actions comme dans un péplum, avec son décor en carton pâte, stimulent l'aventure. Mais ce n'est pas le genre du bonhomme. Sa vision d'Alexandre m'a paru sobre mais pas à hauteur de ce que j'espérais.
Peut-être un problème de narrateur, un point de vue aussi fade qu'une médiathèque au temps du Covid.
J'ai refermé le livre plus tôt que prévu.