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Critique de jeunejane


Le conte commence par un bébé-malheur venu de loin, arraché à sa mère et déposé par un cavalier dans le village des Djimba. le bébé pleure, crie. personne ne bronche.
Approchent les hyènes...vont-elles manger l'enfant? Elles reculent.
C'est à ce moment que Mamambala s'approche et offre son sein à l'enfant, une petite fille à qui elle donne le prénom de Salina en raison des larmes innombrables qu'elle a versées dans un soleil brûlant et la poussière.
Nous retrouvons Salina à la fin de sa vie. Son fils Malaka va l'emmener au-delà du grand mont Tadma. Elle meurt en route.
Pour pouvoir accéder aux portes du cimetière situé sur une île, il va devoir raconter la vie de sa mère à Darzagar et à d'autres accompagnants sur des barques.
Une vie douloureuse dans les cris, la poussière, la violence, l'amour d'une mère qui a eu trois enfants.
Laurent Gaudé nous raconte l'histoire de Salina avec des mots magnifiques qu'on a tendance à relire plusieurs fois.
Cependant, certaines scènes sont cruelles envers les femmes et pas seulement mais certaines régions d'Afrique vivent encore dans cet état. L'auteur ne situe pas géographiquement son récit.
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