Je suis plutôt déçue par ce livre. Je pensais qu'il s'agissait d'une biographie d'Hypatie mais quand on y regarde de plus près, ce qu'on en dit pourrait tenir en une page.
Le livre est divisé en trois parties.
La première présente tout le contexte historico-politico-religieux depuis les origines d'Alexandrie. C'est aussi un petit cours d'histoire des sciences. J'ai été impressionnée d'apprendre, par exemple, qu'Erastothène avait mesuré la circonférence de la Terre avec deux bâtons et un chameau (à 75,02 km près).
L'auteur évoque aussi la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie et comme Luciano Canfora il se trompe sur les coupables (cfr ma critique de la véritable histoire de la bibliothèque d'Alexandrie).
La deuxième partie est consacrée à Hypatie mais elle compte à peine 30 pages (sur les 146 du livre). On tourne en rond, il y a beaucoup de répétitions, j'ai trouvé que cela manquait de structure. En plus, non pas encore une fois que ce ne soit pas intéressant, mais je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir en évoquant Sosipatra, Asclépigénia d'Athènes et Eudoxie Makrembolitissa ?
C'est un peu comme si on vous présentait une biographie sur Poul Anderson et qu'on vous parlait de Robert Silverberg sans faire d'autre lien qu'ils sont auteurs de SF.
La troisième partie évoque toutes les théories autour de sa mort. Crime politique ? Crime religieux ? C'est probablement un peu des deux. Mais cela reste un peu confus, il y a à nouveau quelques répétitions. J'ai eu un peu l'impression que l'auteur parlait beaucoup pour ne pas dire grand-chose.
Il y a une espèce de quatrième partie où l'auteur présente les différentes adaptations (cinéma, livres, BD, …) sur Hypatie : « La légende post mortem d'Hypatie ».
En annexe on trouvera le poème de Leconte de Lisle (1847) et une bibliographie pas très fournie.
Bref…
Challenge livre historique 2019
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Ptolémée II Philadelphe, fils de Sôter, est, quant à lui, à l'origine de la construction la plus prestigieuse de la cité, une des sept merveilles du monde antique : le fameux phare.
Des chrétiens fanatisés pouvaient penser que le meurtre d'une philosophe païenne accusée de sorcellerie était un acte de piété!
Jean de Nikiou justifie la fin tragique d'Hypatie comme une conséquence du caractère néfaste de son influence, en l'accusant de se livrer à la magie.