Petit Ogre veut aller à l'école. Mais pourquoi donc va-t-il à contre-courant de toutes ces bouts de chou qui s'accrochent désespérément aux jambes de leurs parents le matin pour ne pas y rester ?
Parce que Petit Ogre a tout compris. A l'école, on apprend le mystère des vingt-six petites fourmis alphabétiques qui ouvrent tous les horizons. Et le sien n'est pas des plus réjouissants : des parents mangeurs d'enfants (bonjour tristesse !) qui ne jouent jamais avec lui, n'ont jamais d'histoires à lui raconter, ne cuisinent ni riz au lait ni clafoutis ni tarte aux pommes.
Le hic ? Ses parents n'ont cure de céder à la lubie de leur rejeton. Ce qu'ils ignorent, c'est qu'il a les dents longues en plus de les avoir pointues. Ce qu'ogre veut, Dieu veut ( dixit le fameux proverbe), quitte à entamer une grève de la faim. Alors, désespéré, papa ogre emmène son fils à l'école et, plein de délicatesse, fait partager son enthousiasme à la maîtresse :
-Apprenez à lire à cet imbécile ou je vous dévore tous ! (c'est ce qui s'appelle motiver le corps enseignant)
Et la magie des vingt-six fourmis alphabétiques opère. Ogre lit, vit, sourit, rit à gorge déployée. Il s'émerveille, s'étonne, apprend. Bientôt, le plaisir est contagieux, papa ogre et maman ogre collent leurs larges oreilles velues contre la porte de sa chambre pour profiter des bienfaits de ces rires...
Un plaidoyer pour la lecture, drôle, pertinent, craquant.
Commenter  J’apprécie         223
Mon fils a beaucoup aimé l'histoire de ce petit ogre qui trouve un livre abandonné par un enfant et décide d' aller à l'école pour apprendre à lire.
Une belle histoire sur le plaisir que procure la lecture.
Commenter  J’apprécie         90
C'est vrai, on ne le dira jamais assez, la vie d'un petit ogre n'est vraiment pas drôle, surtout quand ses parents mangent des petits enfants et qu'on aime la tarte aux pommes et que l'on veut apprendre à lire...
Petit Ogre se désespère, il regarde les enfants s'amuser et lui s'ennuie. Puis il prend un livre oublié, et veut apprendre à lire. Il va donc à l'école... enfin, la maîtresse n'a pas le choix, le père de Petit Ogre menace de manger tout le monde sinon...
Puis tout s'enchaîne, lectures, plaisir, régime alimentaire modifié... Petit Ogre se retrouve à lire des histoires pour ses parents. Mais quand arrive son goûter d'anniversaire, il a un stress, et si mes parents mangeaient les invités...
Ce livre est un hymne à la joie d'apprendre. A la joie de vivre, entouré d'amis. C'est un livre positif, qui diffuse joie et bonheur tout autour.
Commenter  J’apprécie         40
Lorsque mon petit dernier a ramener ce livre de la bibliothèque de l'école, je ne m'attendais pas à grand chose de l'histoire. Un album qui paraissait vieillot et un titre assez simpliste et au final, une histoire très intéressante.
Le petit ogre s'ennuie avec des parents qui ne pensent qu'à s'empiffrer de petits enfants ; alors quand il demande d'aller à l'école pour apprendre à lire, ses parents sont choqués mais acceptent son choix…
J'ai particulièrement aimé la conclusion de l'histoire avec ce petit ogre qui va se faire beaucoup d'amis et ses parents découvrir que les enfants sont plus sympas à inviter chez soi que en tant que repas.
Un message positif et intelligent ; j'ai eu peur à un moment que les enfants finissent en dessert de l'anniversaire, mais non, ouf, l'histoire est beaucoup plus réussie comme cela.
Un récit sans prétention finalement, un dessin un peu désuet je trouve mais au final une très belle histoire.
Commenter  J’apprécie         10
Une formidable histoire sur l'école et la lecture, drôle et tendre à la fois.
Seulement 4 étoiles car je n'aime pas trop le style des dessins, mais à part cela c'est l'un des meilleurs albums que mes enfants ont lu en maternelle.
Commenter  J’apprécie         60
Le petit ogre rentre chez lui avec son livre sous le bras.Et, ce soir-là, avec une lampe de poche cachée sous ses draps, le petit ogre essaie de déchiffrer les signes noirs, ces signes qui savent raconter des histoires.Il essaie, il essaie...mais les petits signes se taisent.
à l'école ,on avait fait une marionnette et le corps de petit ogre avec ma tête à la place de le sienne!! : )
Ils sont trop mignons, ces petits ! Tu peux les ramener quand tu veux, on ne leur fera jamais de mal, à eux. Mais on ne veut pas voir d'autres enfants ici ; quand on les connaît, ça nous coupe l'appétit.
Entrez chez Bayard Jeunesse, l'éditeur de magazines pour les enfants. Chaque histoire sélectionnée pour un magazine Bayard Jeunesse est choisie avec grand soin et avec coeur. Et les illustrations sont bichonnées aux petits oignons pour correspondre exactement au texte et apporter de grandes émotions aux lecteurs.
Découvrez cette interview de Julie Buet, directrice marketing éditeur du pôle moins de 12 ans et Frédéric Bénaglia, directeur de création et rédacteur en chef adjoint qui nous racontent pourquoi la lecture est importante pour les enfants et pour Bayard Jeunesse. Faire lire les enfants est une des raisons d'être de Bayard Jeunesse et fait partie de ses engagements depuis sa création avec le magazine Pomme d'Api (et J'aime lire un peu plus tard).
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Retrouvez nos engagements et nos coulisses sur le site Bayard Jeunesse : https://www.bayard-jeunesse.com/nos-coulisses.html
Découvrez nos magazines sur le site Bayard Jeunesse : https://www.bayard-jeunesse.com/
Découvrez le magazine J'aime lire en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=v9f¤££¤28BayardJeunesse32¤££¤
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Voici la transcription texte de cette interview.
Julie Buet dit Pour écrire des histoires pour les enfants, il faut connaitre les enfants. On s'intéresse à ce qu'ils sont, à ce qu'ils vivent, à ce qu'ils aiment, à ce qu'ils n'aiment pas. Et puis il faut les rencontrer, on est beaucoup en écoles, en centres de loisirs. On va les voir partout où ils sont.
Frédéric Bénaglia dit Et on a, chevillé au corps, l'amour des enfants, de leurs rituels et de leur épanouissement. Donc on a toujours ancré en nous cette idée qu'il faut les aider à grandir.
Julie Buet Derrière les histoires de chez Bayard, il se cache beaucoup de monde ! Mais en premier, ce sont des auteurs, donc des personnes dont c'est le métier, des auteurs professionnels. Mais il y a aussi des maîtresses d'école, des papas, des garagistes pourquoi pas, qui un jour se lèvent avec une bonne idée, écrivent une histoire, nous l'envoient, puis on la trouve formidable, et on la sélectionne.
Pour sélectionner une histoire, on fait un comité de rédaction. On lit tous les histoires et après on dit ce qu'on en pense, et chacun, il faut qu'on soit touché, dans notre coeur de parent, d'adulte, mais aussi dans notre coeur d'enfant. S'il y en a un autour de la table qui dit « ben non, je suis désolé, mais ça ne m'a rien fait », c'est une histoire qu'on ne sélectionnera pas parce que ça veut dire qu'il y a d'autres enfants qui feront ‘hum, non' et qui ne la liront pas jusqu'à la fin.
Frédéric Bénaglia Si ce qu'ils voient comme illustration n'est pas en rapport avec ce qu'ils écoutent, ils vont regarder ce qu'il se passe à côté… Donc c'est ultra important que vraiment l'illustration soit toujours en connexion directe avec ce que l'enfant lit ou alors ce qu'il entend quand c'est une grande personne qui lui lit son histoire parce qu'il ne sait pas lire.
L'inspiration en dessin, ça vient aussi de l'observation, notamment quand on a des personnages qu'on travaille régulièrement et qui sont souvent ancré dans le quotidien, et bien il faut les observer, ces enfants, et on vient aussi puiser beaucoup dans le plaisir qu'ont les lecteurs, ou en tout cas que les lecteurs nous transmettent et ça, ça motive pour repartir.
Adélidélo, c'est une petite fille qui n'a pas la langue dans sa poche, qu'on a créée pour le magazine Pomme d'Api, les années maternelle. C'est Marie-Agnès Gaudrat, l'auteur, elle propose une première histoire découpée en cases, moi je crayonne. Sur cette base là avec Marie-Agnès, parfois, on retouche un peu le texte, parfois parce que les dialogues sont un peu longs, ou on voit bien qu'il y a des choses à l'image qu'on peut éviter d'écrire ou de lire. Donc on peaufine tout ça puis ensuite je me mets à faire les définitifs.
Julie Buet Bayard Jeunesse a 50 ans. En fait, Pomme d'Api a maintenant un peu plus de 50 ans et ça fait qu'on en a fait des magazines depuis 50 ans ! On arrive dans la génération où les parents ont eux-mêmes été abonnés à nos magazines. Donc il y a ce petit côté ‘Madeleine de Proust' qui peut faire que « tiens, ça existe enc
+ Lire la suite