Police lunaire

Un trait économique à la Scott Adams, des expressions sans expression, un ton de gentil loser, un esprit terre-à-terre pour une épopée sur la Lune, voilà une bande dessinée atypique, farfelue dans sa conception et drôle par usure.

"Il ne se passe rien, rien, jamais rien, dans les trains quotidiens" chante l'excellent Daran sur l'album "Pêcheur de pierres", ce pourrait-être la bande son de cet ovni cartoonesque.

Notre policier ne connaît pas le crime. Et pour cause. Tout le monde quitte la Lune. Sur un mode doux-amer, Tom Gauld nous interroge finement sur le rapport aux autres, le bonheur dans la solitude, l'importance de l'écoute et des échanges humains. Ça n'a l'air de rien, mais il en dit beaucoup. Entre les lignes.

Ce livre est vraiment bizarre au premier coup mais on se laisse porter dans l'histoire . Les bulles ne sont pas beaucoup la et ça nous laisse en réflexion constante . le livre est très bien dosé je trouve ( le nombre de page pour l'histoire est correcte ) . Cependant une chose ma troublé c'est quel est le message que l'auteur voulais faire passer , es-ce que cela reflète les villages de campagne qui sont aussi déserté ou es ce que ça montre la société de consommation qui est d'actualité .

Depuis que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune un célèbre 21 juillet 1969, le satellite terrestre n'intéresse plus personne ou presque, relégué au rang de premier exploit alors que l'exploration spatiale s'est depuis tournée vers de lointains horizons.
Tom Gauld se joue de cette ironie. Fort de l'humour brittish qu'on lui connait, il imagine une colonie devant faire face à l'ennui du quotidien. Désertique dans tous les sens du terme, l'attirance d'une vie lunaire ne subsiste peut-être plus que dans la romance d'admirer les étoiles H24 et d'avoir, pourquoi pas, une unité chambre au 8ème étage d'un hôtel avec pleine vue sur la Terre.

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