Je me suis interrogé à la fin sur l'utilité d'une telle oeuvre. On suit l'ensemble avec un certain plaisir grâce à une atmosphère pesante très bien retranscrite mais on arrive à un résultat tout de même très décevant. L'auteur a voulu reprendre une nouvelle d'un jeune auteur américain du XIX ème siècle de l'époque de la conquête de l'Ouest. Il aurait mieux fait d'imaginer une histoire originale ou de l'adapter d'une autre manière.
Par ailleurs, je n'ai guère aimé ce graphisme trop brouillonné avec des couleurs trop sombres. le blue hôtel n'a jamais aussi mal porté son nom par exemple. Je veux bien qu'il y ait du blizzard qui empêche de belles vues très photographiques mais tout de même !
Au final, c'est trop quelconque pour convaincre vraiment. Il est rare que je note mal un titre de la collection Futuropolis. On ne pourra pas dire que je ne suis pas objectif...
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Lecture Jeune, n°130 - juin 2009 - Cette bande dessinée est une libre adaptation du roman de Stephen Crane, Blue Hôtel. En pleine nuit, dans le froid et le blizzard, trois hommes descendent du train et trouvent une chambre à l'Hôtel bleu. En cette fin du XIXe siècle, quels peuvent être leurs mobiles pour venir se perdre dans cette ville de Norfolk, au Nebraska ? Au travers des bribes de conversations, échangées avec le patron, se dégage la personnalité inquiétante du Suédois, persuadé qu'il mourra assassiné dans l'hôtel ! Pour passer le temps, les hommes jouent aux cartes, boivent de l'alcool et la tension monte. L'attitude du patron, d'abord généreuse et compatissante, ne parvient pas à apaiser l'angoisse du personnage qui finit par provoquer une bagarre avec le fils de l'hôtelier. Le jeune homme est laissé mourant dans la neige et son père se décide enfin à mettre à la porte le Suédois. La brute rencontre son destin, tué d'un coup de couteau, dans un autre hôtel où il voulait forcer un homme à boire. Le graphisme parvient à créer d'emblée l'atmosphère glacée et inquiétante de ce récit sordide. Les extérieurs sont traités en tons bleus et gris balayés par les rafales de vent. Les intérieurs sont saturés de rouge symbolisant la violence des comportements. Peu de texte mais une efficacité réelle du dessin, pour évoquer ce fait-divers sanglant, dans cette bande dessinée qui s'adresse à de bons lecteurs. Colette Broutin
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On dirait le bleu des pattes d'un héron.
Qui sont les représentants en librairie ? Ces hommes et ces femmes de l'ombre, qui sillonnent les routes de France dans des voitures chargées de livres pour faire le lien entre les maisons d'édition et les librairies ? Elisabeth Segard, journaliste à Livres Hebdo, est allée à leur rencontre pour brosser le portrait robot de l'une des professions les plus discrètes et les plus influentes de la chaîne du livre. Dans la deuxième partie de l'épisode, Lauren Malka nous emmène au coeur de la Goutte d'or, à Paris, pour y découvrir la Régulière, une librairie-café présentée par sa fondatrice Alice et par l'écrivaine Chloé Delaume, au micro de Lauren, comme “une véritable oasis de culture”.Enfin, la clique critique de Livres Hebdo se réunit pour vous parler non seulement de ses coups de coeur de février, mais aussi de ce que ces livres dessinent dans le paysage éditorial de ce début d'année. Entre essais, BD et romans, les genres sont variés : Histoire de Jérusalem, de Vincent Lemire et Christophe Gaultier, publié aux Arènes ; Littérature et révolution, de Joseph Andras et Kaoutar Harchi, publié aux éditions Divergences ; Insula, de Caroline Caugant, publié au Seuil ; Les yeux de Mona, de Thomas Schlesser, publié chez Albin Michel ; Rousse, de Denis Infante, publié chez Tistram ; Abrégé de littérature-molotov, de Macko Dràgàn, publié chez Terres de feu. Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.Enregistrement : janvier 2024 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Voix des intertitres : Antoine KerninonProduction : Livres Hebdo
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