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Critique de moravia


Durant la lecture j'avais en mémoire la chanson* d'Hubert-Félix Thiefaine qui commence par cette ritournelle :

Valium, Tranxène, Nembutal, Yogourts, Acides
Valium, Tranxène, Nembutal, Yogourts, Acides
Fais-moi une place dans ton linceul.
Quand y en a pour un y en a pour deux.

Effectivement il est souvent question de préparations pharmaceutiques, tout à la fois drogues et produits dopants, entrainants certains coureurs jusqu'à la mort, dont l'auteur de cette confession.
Tels des maquereaux dirigeant leurs boxons, mère maquerelle surveillant son troupeau, les présidents des instances internationales, firmes en tous genres, directeurs sportifs et médecins véreux se payent sur la bête jusqu'à qu'elle en crève.
Un monde où l'Omerta est de règle et malheur à celui qui parlera. Il sera un paria, à l'inverse des taiseux, qui directeur sportif, qui consultant de télévision deviendront à leur tour.
Après cette lecture vous ne regarderez plus de la même façon le Tour de France. Finalement seul le paysage mérite encore votre attention.
L'importance des révélations gomme le peu de qualité littéraire de ce livre. L'intérêt est ailleurs, Grasset l'a bien compris en publiant ces aveux pathétiques.

* Scènes de panique tranquille.
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