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Bertrand Louët (Éditeur scientifique)
EAN : 9782011679512
160 pages
Hachette Education (01/12/1999)
3.74/5   127 notes
Résumé :

Le jour de son ordination, un jeune prêtre tombe éperdument amoureux d’une mystérieuse jeune femme, Clarimonde. Celle-ci meurt quelques jours plus tard. Pourtant elle ne cesse de revenir hanter notre jeune héros, qui en perd tout sens commun. Homme d’église le jour, seigneur libertin aux bras de Clarimonde la nuit. Mais est-ce le fruit de ses rêves obsessionnels ou la réalité ?Vampires, succubes, fantasmes, cafetières dansantes… Trois contes étonnants pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Une belle petite nouvelle fantastique et simple à déguster! La narrateur passe une nuit très agitée dans une chambre d'ami où il est recueilli par un ami après une forte pluie, des images dans la chambres se mettent en mouvement , puis se mettent à danser comme dans un bal, puis la cafetière se met à bouger, noyé pourtant dans sa frayeur, notre narrateur jette sa carcasse de peur lorsqu'il découvre une belle femme isolée, il danse avec elle, malheureusement quand elle tombe, en voulant la relever, il se retrouve en main avec une cafetière brisée...c'est fantastique, l'auteur nous met dans une certaine frayeur mais seulement ça ne fait pas frémir de peur plutôt d'égaiement!
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La cafetière est un récit du genre fantastique que Théophile Gautier a écrit au 19-ème siècle. le narrateur, personnage principal, est invité à passer quelques jours en Normandie.
A peine arrivée dans la chambre, le narrateur ressent une vague frayeur, les meubles s'agitent étrangement.
Les autres éléments du décor s'animent, les portraits, les tableaux prennent vie, est-ce un cauchemar ? La réalité ? Des hallucinations ? On hésite, rien ne nous indique quelle voie prendre pour interpréter les dires du conteur. le narrateur lui est terrorisé et prend ce qu'il voit pour argent comptant, ce qu'il vit est réel.
Et c'est là qu'arrive la fameuse cafetière, l'héroïne du conte ! « Objets inanimés avez-vous donc une âme ? » Elle va mettre en branle tout ce petit monde déjà agité. C'est désormais un spectacle désuet tout aussi fascinant qu'effrayant. C'est sur un rythme endiablé qu'il va danser avec une jeune fille en chair et en os ? une statue qui s'incarne sous nos yeux ?
L'élément fantastique est lancé dès le départ La peur, l'angoisse, l'étrangeté sont très tôt mis en scène. le rythme du conte est soutenu et nous tient en haleine, il est aligné sur la respiration suffocante du narrateur. Pour peu qu'on éteigne la lumière seul, dans un grand appartement on a peur. le narrateur fatigué à son arrivée a-t-il simplement fait un rêve « étrange et pénétrant » ? On ne sait pas, en fin de récit des éléments vérifiables et réels se mêlent à la fiction.
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Début du résumé (pour ne pas raconter toute la nouvelle !) :
Arrivé chez un ami en Normandie, le narrateur, Théodore, gagne sa chambre. Il se couche et observe les personnages de la tapisserie et des tableaux. Tout à coup, ces derniers prennent vie et se mettent à danser. le narrateur remarque alors Angéla...

Mon avis :
Il s'agit d'une brève nouvelle fantastique française. le texte se lit facilement, l'auteur ajoute des pointes d'humour dans cette histoire d'amour et le lecteur hésite jusqu'au bout entre l'explication réelle et l'explication surnaturelle. A mon avis, il est bien de lire cette nouvelle pour sa culture des classiques français et même ceux qui n'aiment pas la lecture devraient l'apprécier pour sa brièveté et les thèmes abordés.
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J'avais failli passer à côté de ce grand classique. Cela aurait été bien dommage. Il s'agit de contes de facture "gothique" avec un vocabulaire riche et d'époque. Néanmoins la narration ne subit pas certaines lourdeur que l'on peut avoir chez certains textes du même type. Les contes vont droit au but et supporteraient très bien le passage à l'oralité, telle une trame de conte traditionnel. J'ai particulièrement apprécié "Deux acteurs pour un rôle". L'histoire est très simple, la chute est très rapide et expéditive, mais le propos demeure intéressant. À lire.
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Le genre fantastique est à la mode et il inspire à Théophile Gautierla Cafetière, conte fantastique, qui est publié dans la presse, avec un certain succès, en 1831.
Résumé : Théodore séjourne en Normandie avec des amis. Au moment de s'endormir, le jeune homme observe une étrange activité dans sa chambre : les personnages des portraits et de la tapisserie prennent vie, les meubles et les objets – dont une cafetière – se déplacent, puis boivent le café. À minuit, un bal commence. Un bal qui met les danseurs à la torture tellement la musique est rapide. À une heure, la danse s'interrompt et Théodore découvre une très belle jeune fille assise, seule. « Et je sentis que, si jamais il m'arrivait d'aimer quelqu'un, ce serait elle. » Les deux jeunes gens discutent, dansent puis vont s'asseoir. À l'aube, la jeune fille tombe. « Saisi d'effroi, je m'élançai pour la relever… Mon sang se fige rien que d'y penser : je ne trouvai rien que la cafetière brisée en mille morceaux. » Terrifié, Théodore s'évanouit. Quand il reprend connaissance, le jeune homme dessine la jeune fille. Étonné, son hôte lui dit que le portrait ressemble à sa soeur Angéla : « Elle est morte, il y a deux ans, d'une fluxion de poitrine à la suite d'un bal. »
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La pâleur de ses joues, le rose moins vif de ses lèvres, ses longs cils baissés et découpant leur frange brune sur cette blancheur, lui donnaient une expression de chasteté mélancolique et de souffrance pensive d’une puissance de séduction inexprimable ; ses longs cheveux dénoués, où se trouvaient encore mêlées quelques petites fleurs bleues, faisaient un oreiller à sa tête et protégeaient de leurs boucles la nudité de ses épaules ; ses belles mains, plus pures, plus diaphanes que des hosties, étaient croisées dans une attitude de pieux repos et de tacite prière, qui corrigeait ce qu’auraient pu avoir de trop séduisant, même dans la mort ; l’exquise rondeur et le poli d’ivoire de ses bras nus dont on n’avait pas ôté les bracelets de perles. Je restai longtemps absorbé dans une muette contemplation, et, plus je la regardais, moins je pouvais croire que la vie avait pour toujours abandonné ce beau corps.
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Mais il me fut impossible de rester dans cette position : le lit s'agitait sous moi comme une vague, mes paupières se retiraient violemment en arrière. Force me fut de me retourner et de voir.
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Adieu, les haies d’aubépine, les boutons d’or et les pâquerettes ! La neige a tout couvert ; les eaux qu’on égratignait en passant ne forment plus qu’un cristal solide ; les roses sont mortes, les parfums évaporés ; les oiseaux gourmands vous prennent dans leur bec et vous portent dans leur nid pour se repaître de vos chairs. Affaiblis par le jeûne et le froid, comment fuir ? les petits polissons du village vous attrapent sous leur mouchoir, et vous piquent à leur chapeau avec une longue épingle. Là, vivante cocarde, vous souffrez mille morts avant de mourir. Vous avez beau agiter vos pattes suppliantes, on n’y fait pas attention, car les enfants sont, comme les vieillards, cruels : les uns, parce qu’ils ne sentent pas encore ; les autres, parce qu’ils ne sentent plus.
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Oh! non, je n'ose pas dire ce qui arriva, personne ne me croirait et l'on me prendrait pour un fou.
Les bougies s’allumèrent toutes seules; le soufflet, sans aucun être visible lui imprimât le mouvement, se prit à souffler un peu, en râlant comme un vieillard asthmatique, pendant que les pincettes fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres.

Ensuite une cafetière se jeta d'une table d'où elle était posée, et se dirigea clopin-clopant, vers le foyer, où elle se plaça entre les tisons.
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Les robes de soie des femmes, froissées dans ce tourbillon dansant, rendaient des sons de nature particulière; on aurait dit le bruit d'ailes de pigeons.
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Vous en avez assez des anti-héros qui, à force d'ausculter leurs blessures intimes, finissent par vous flanquer le cafard ? Vous voulez un grand roman d'aventures, en costumes et décors du 17ème siècle ? J'ai ce qu'il vous faut…
« le Capitaine Fracasse », de Théophile Gautier, c'est à lire en poche chez Folio.
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