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France Empire (01/01/1980)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Ce roman épistolaire à plusieurs mains a paru dans La Presse entre le 9 juillet et le 10 août 1845. Il est est l’oeuvre commune de Théophile Gautier, Delphine de Girardin (sous le pseudonyme de Vicomte de Launay), Jules Sandeau et Joseph Méry. Il avait été annoncé dans Le Presse du 7 juillet 1845, comme « une peinture de la vie humaine et de ses passions, où les événements se dérouleront, sans combinaison préméditée, comme ils tombent dans notre existence, chaque he... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
4 auteurs français du XIXème siècle, 3 messieurs et une dame, se prêtent à un petit jeu littéraire dont résulte ''La croix de Berny''. C'est un roman épistolaire où chaque auteur incarne l'un des 4 personnages principaux et rédigent aux autres ou à des personnages secondaires des lettres qui nous permettent à nous lecteurs de suivre la trame du récit. Ce récit consiste essentiellement en un ''carré amoureux'' assez enchevêtré pour les protagonistes, mais clair et limpide pour nous lecteurs.

Ce fut un plaisir sur toute la ligne ! Beaucoup d'humour apparaît dans la plume de chacun des auteurs et les 4 se débrouillent très bien et font preuve d'une évidente complicité. 3 de ceux-ci étaient une découverte pour moi, qui lisait ce livre parce que l'un de mes auteurs fétiches, Théophile Gautier, était de la partie. Je croyais l'avoir reconnu au départ, pendant la lecture de l'une des premières lettres qui me divertissait particulièrement, mais après vérification de qui faisait qui, j'ai dû m'avouer berné ! Me voici donc avec l'envie de découvrir plus avant ces auteurs, nouveaux pour moi, mais qui malheureusement semblent plutôt tombés dans l'oubli de nos jours, en particulier ce dernier qui m'a fort diverti.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
À MADAME
MADAME LA VICOMTESSE DE BRAIMES
HÔTEL DE LA PRÉFECTURE,
À GRENOBLE (ISÈRE).
Paris, 16 mai 18…
Vous êtes une grande prophétesse, ma chère Valentine ; tout ce que vous avez prédit est arrivé : grâce à mon caractère incorrigible, me voici déjà dans la position la plus insupportablement fausse qu’un esprit raisonnable et un cœur romanesque aient jamais pu combiner. J’ai toujours été sincère avec vous, d’abord par nature et puis aussi par instinct ; il est si difficile de vous tromper, et je vous ai vue tant de fois ramener d’un seul regard dans le droit chemin de la franchise des confidences effarouchées qu’un peu de honte et d’orgueil commençaient à faire dévier. Je vous dirai donc toutes mes misères ; vos conseils peuvent encore me sauver. Vous comprendrez peut-être que je ne suis pas trop ridicule d’être si malheureuse d’un événement que tout le monde regarde comme un bonheur. Entraînée par ma faiblesse, ou plutôt par ma raison fatale, je me suis engagée… Oh ! mon Dieu ! c’est donc vrai que je suis engagée… à épouser le prince de Monbert. Si vous connaissiez ce jeune homme, vous ririez de ma tristesse et des airs désolés que je prends pour vous annoncer cette nouvelle. M. de Monbert est, de tous les jeunes gens de Paris, le plus spirituel, le plus aimable ; il est noble, dévoué, généreux ; il est charmant, et je l’aime ; lui seul me plaît ; je m’ennuie à mourir tous les jours où je ne le vois pas. Quand il est là, tout m’amuse ; je passe des heures entières à l’écouter ; je n’ai foi qu’en ses jugements ; je reconnais avec orgueil sa supériorité incontestable, je l’honore, je l’admire, et… je le répète, je l’aime… et cependant la promesse que j’ai faite de lui donner ma vie m’épouvante, et depuis un mois je n’ai qu’une pensée, c’est de retarder ce mariage que j’ai souhaité, c’est de fuir cet homme que j’ai choisi !… Et je m’inquiète… j’interroge mon cœur, mes souvenirs, mes rêves, je me demande la cause de cette inconcevable contradiction… je ne trouve, pour expliquer tant de craintes, que des niaiseries de pensionnaire, des enfantillages de poëte, dont une imagination allemande ne voudrait même pas, et que vous ne me pardonnerez que par pitié ; car vous m’aimez et vous me plaindrez de souffrir, bien que mes souffrances soient une folie.
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Videos de Théophile Gautier (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théophile Gautier
En 1834, Balzac imagine et commande une canne somptueuse à l'orfèvre parisien le Cointe. La « pomme » en or, finement ciselée des armoiries des Balzac d'Entraigues, qui n'ont aucun lien avec l'écrivain, est ornée d'une constellation de turquoises, offertes par sa bien-aimée Mme Hanska. Cette canne est excessive en tout, et très vite, elle fait sensation parmi journalistes et caricaturistes. C'est la signature excentrique de l'écrivain, la preuve visible et provocante de son énergie et de sa liberté, imposant sa prestance au milieu de la société des écrivains. Pour Charlotte Constant et Delphine de Girardin, amies De Balzac, la canne est investie d'un pouvoir magique…
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Jean-Didier Wagneur
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Vagabondir
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Projet d'éventail : l'apothéose De Balzac Grandville, dessinateur, entre 1835 et 1836 Maison de Balzac, BAL 1990.1 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
La canne De Balzac Orfèvre le Cointe, 1834 Maison de Balzac, BAL 186 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1662 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
La pâtisserie Gloppe, avenue des Champs-Elysées Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1733 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Balzac à la canne Illustration pour Courtine, Balzac à table, Paris, Robert Laffont, 1976 Maison de Balzac, B2290 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac, croquis d'après nature Théophile Gautier, 1830 Maison de Balzac, BAL 333 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Portrait-charge de Balzac Jean Pierre Dantan, sculpteur, 1835 Maison de Balzac, BAL 972 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Honoré de Balzac Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 252 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac en canne Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 253 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Comtesse Charlotte von Hardenberg Johann Heinrich Schroeder (Boris Wilnitsky) Droits réservés
Delphine Gay (Portrait de Delphine de Girardin) Louis Hersent, 1824 Musée de l'Histoire de France © Palais de Versailles, RF 481
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