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EAN : 9781490974552
CreateSpace Independent Publishing Platform (11/07/2013)
4.75/5   2 notes
Résumé :
SACOUNTALÂ
BALLET-PANTOMIME EN DEUX ACTES
tiré du drame indien de calidasa
MUSIQUE DE M. ERNEST REYER
Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre impérial de l’Opéra, le 14 juillet 1858.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Sacountalâ, on ne l’a pas oublié, est, par sa mère, d’origine céleste. La nymphe Ménaca, dont elle est fille, vient à son secours dans ce moment suprême ; les cimes des arbres s’écartent, laissant passer des flots de lumière. Les apsaras descendent du ciel apportant des étoffes en toile de soleil et en gaz de lune ; des têtes de nymphes apparaissent à travers les interstices du feuillage. Les arbustes allongent leurs branches fleuries comme de petites mains portant des bijoux, des colliers d’or, des fils de perles.

Sa toilette finie, Sacountalâ se prosterne devant les déesses, les génies et les apsaras, qui remontent au ciel.

Anousouya, Priyamwada et les autres jeunes filles l’entourent et l’admirent en la voyant si belle ; certes, le roi Douchmanta ne peut manquer de la bien accueillir, malgré le sort jeté par l’ermite : n’est-elle pas d’ailleurs sous la protection des apsaras ?

Il est temps de partir. Sacountalâ fait ses adieux à ses compagnes, à son antilope, à ses plantes chéries, qu’elle embrasse tour à tour comme si c’étaient des êtres doués d’une âme.

Le sage Canoua, avec quelques brahmatcharis et Gautami, la gouvernante des jeunes prêtresses, accompagne Sacountalâ, qui, avant de s’éloigner, se retourne plusieurs fois et jette des baisers à ses amies.

Durwasas, qui veut contrarier l’influence salutaire de Canoua, son rival en sainteté, laisse prendre un peu d’avance au cortège, se revêt d’une robe de brahme, et sort à grands pas du même côté. Les jeunes filles, qui regrettent Sacountalâ, se groupent dans des poses abattues et mélancoliques.
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Tout à coup, Durwasas paraît. Il fait un geste de vengeance, et appelle la reine.
Celle-ci, surprenant Sacountalâ seule avec le roi, s’abandonne à toute sa colère. Les autres femmes se joignent à elle comme un chœur irrité. Hamsati injurie et maltraite Sacountalâ, qui résiste et tombe à genoux ; mais la reine la repousse violemment : et Durwasas, qui se trouve devant elle, la fait reculer épouvantée ; « Je t’avais prédit le bûcher, » lui dit-il. Sur un geste de la reine, le bourreau parait avec ses aides, et elle ordonne qu’on inflige à Sacountalâ les supplices les plus affreux. Ils seront encore trop doux pour cette malheureuse, qui a tenté d’abuser la bonne foi royale. Sacountalâ la supplie d’avoir pitié ; la reine est inflexible. Elle cherche en vain le roi ; elle ne rencontre que l’implacable figure de Durwasas.
Les aides s’emparent d’elle, et le bourreau lui jette un voile noir sur la tête.
Sacountalâ, saisie d’une angoisse mortelle, tombe : on l’entraîne au supplice.
Tout le monde sort.
Hamsati, rayonnante et désormais sans rivale, s’asseoit sur le trône, à côté de Douchmanta, promenant fièrement ses regards autour d’elle. Quant au roi, Il est resté pensif, et il cherche à son doigt l’anneau royal, dont il aperçoit l’absence pour la première fois.
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Vidéo de Théophile Gautier
En 1834, Balzac imagine et commande une canne somptueuse à l'orfèvre parisien le Cointe. La « pomme » en or, finement ciselée des armoiries des Balzac d'Entraigues, qui n'ont aucun lien avec l'écrivain, est ornée d'une constellation de turquoises, offertes par sa bien-aimée Mme Hanska. Cette canne est excessive en tout, et très vite, elle fait sensation parmi journalistes et caricaturistes. C'est la signature excentrique de l'écrivain, la preuve visible et provocante de son énergie et de sa liberté, imposant sa prestance au milieu de la société des écrivains. Pour Charlotte Constant et Delphine de Girardin, amies De Balzac, la canne est investie d'un pouvoir magique…
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Jean-Didier Wagneur
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Vagabondir
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Projet d'éventail : l'apothéose De Balzac Grandville, dessinateur, entre 1835 et 1836 Maison de Balzac, BAL 1990.1 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
La canne De Balzac Orfèvre le Cointe, 1834 Maison de Balzac, BAL 186 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1662 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
La pâtisserie Gloppe, avenue des Champs-Elysées Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1733 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Balzac à la canne Illustration pour Courtine, Balzac à table, Paris, Robert Laffont, 1976 Maison de Balzac, B2290 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac, croquis d'après nature Théophile Gautier, 1830 Maison de Balzac, BAL 333 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Portrait-charge de Balzac Jean Pierre Dantan, sculpteur, 1835 Maison de Balzac, BAL 972 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Honoré de Balzac Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 252 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac en canne Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 253 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Comtesse Charlotte von Hardenberg Johann Heinrich Schroeder (Boris Wilnitsky) Droits réservés
Delphine Gay (Portrait de Delphine de Girardin) Louis Hersent, 1824 Musée de l'Histoire de France © Palais de Versailles, RF 481
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