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3,84

sur 1403 notes
Décidément, Anna Gavalda est une auteure qui m'a littéralement accrochée.
J'ai lu ce livre avec énormément d'émotion, je suis passée du rire aux larmes, oui, oui, il m'a fait pleurer!!! L'histoire de Grégoire, ce petit garçon qui dit qu'il n'a été heureux que jusqu'à l'âge de trois ans, jusqu'à ce qu'il fasse son entrée en maternelle.
Etudier ne l'intéresse pas, sa seule passion est de créer des machines, bricoler, travailler de ses mains, alors vous pensez bien, l'école....
Plus tard, grâce à son grand-Léon qu'il adore et qui lui apprend que ce n'est pas tout de créer, mais qu'il faut savoir calculer, écrire sans faute, que tout se tient, Grégoire va prendre sa vie en mains. Je crois bien que sans son grand-père, il aurait végété toute sa vie.
Peut-être que j'ai tant aimé cette histoire parce que quelque part, elle me rappelle des souvenirs...
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L'école est finie, je range la chambre, et redécouvre ce petit minuscule roman qui doit peser à peine plus de 35 grammes mais qui apporte bien plus d'espoir, au moins jusqu'à 35 kilos. J'ai déjà eu l'occasion de croiser par deux fois l'éternel sourire d'Anna Gavalda lors de séances de dédicaces. Elle a l'air si avenante et si proche de ses lecteurs. Pourtant, je ne l'ai jamais lu. Je suis sûr que dans ces livres doivent s'immiscer de nombreuses histoires d'amour… Et moi l'amour… Alors, c'est décidé, je vais commencer petit bras par ce petit roman qui ne parle pas d'amour mais d'espoir…

Et que la rencontre fut belle, que l'histoire fut émouvante… Un livre à garder précieusement dans le cartable (en plus du décapsuleur) de tous les écoliers… Nous ne sommes pas tous dans le même moule même si l'éducation ne veut pas l'entendre – ou du moins n'a pas les moyens de s'étendre sur des cas particuliers. Il suffit parfois de savoir écouter et de trouver sa voie. La voie, le petit garçon, si frêle avec ses 35 kilos et son grand-père, personnage si magnifique, l'a trouvé – d'où l'importance des grands-parents lorsque les parents sont dépassés. Et c'est ça qui rend le roman aussi sublime qu'émouvant. Il ne faut pas grand-chose, juste une lettre d'un garçon d'une dizaine d'années, pour sentir quelques larmes monter. Il y a de la bonté humaine dans ces quelques pages, en plus d'une part de rêve enfantin.

Premier roman d'Anna Gavalda pour moi, une bonne surprise. Bon OK, j'ai choisi la facilité, pas d'histoires d'amour comme elles doivent fleurir dans ses nouvelles ou romans parce que je sens que sa plume teintée de bleu s'apparente plus à de la littérature de – et pour – nanas. J'en ai d'autres en réserve, je continuerai et même si je fais nettement plus de 35 kg (nettement trop, en tout cas) et que l'espoir ne fait pas partie de mon vocabulaire usuel.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Ce livre crie une vérité oh combien d'actualité ! Notre système scolaire tue l'individu !
La différence des rythmes d'apprentissage n'est pas prise en compte : tu ne suis pas = tu es un cancre ! C'est un système qui voudrait faire avancer les enfants d'un seul et même bloc homogène, comme on fait mettre au pas une troupe de soldats bien rangés ! C'est un système qui veut formater, homogénéiser, un système qui nie la diversité ! Quelle tristesse !
Ce roman est là pour rappeler que le facteur humain peut tout changer : l'amour de sa famille ou l'amour d'un proche, un regard qui ne juge pas mais qui tente de comprendre, de l'empathie...et l'espoir en l'individu renaît.
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Rien ne tourne rond pour Grégoire.
Il hait l'école. A 13 ans, il a déjà perdu 2 ans de scolarité.
Rien de ce qui s'enseigne à l'école ne l'intéresse.
Seule l'institutrice de la grande section maternelle a su capter son intérêt car elle aimait autant que lui produire des oeuvres réalisées par ses mains.
Ses parents, pourtant bien intentionnés se fâchent sans arrêt afin de le faire travailler pour la classe.
Heureusement, il se réfugie dans la cabane de son grand-père Léon.
Là, il peut laisser libre cours à son travail manuel et s'exprimer en toute liberté. Son grand-père lui prête une oreille attentive.
Le bon côté du roman, c'est quand le grand-père va lui faire comprendre qu'il doit prendre ses responsabilités et essayer d'entrer dans un lycée technique.
Adieu les plaintes et place aux responsabilités.
Le grand-père Léon a accompli une grande oeuvre avant de tomber malade.
Il passe le relais.
Une très belle histoire racontée à la première personne.
Que l'école est pénible pour ces petits qui ont une intelligence concrète.
Ils arrivent dans leurs lycées techniques avec de bien mauvaises expériences parfois.
Le style d'écriture est simple et l'analyse du personnage de même, sans fioriture, au langage vrai.
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Un beau livre qui remet en cause tout le système de l'éducation, de la formalisation de l'intelligence. Un autre regard sur l'enfant et l'école, la relation entre parents et enfant dit "idiot" simplement parce qu'il ne vaut rien à l'école alors qu'il peut arriver qu'il ait une intelligence qui saurait se diriger ailleurs plutôt que dans ce que les parents ou la société souhaiteraient absolument la voir s'épanouir. Ce qui arrive bien à Grégoire qui n'aime l'école mais qui se sent mieux dans l'atelier de bricolage de son grand père.

On le traite de nul, effectivement il se fait nul surtout que l'école n'a pas le temps à perdre avec des nuls et elle n'initie aucune méthode spéciale ou adéquate pour les nuls, On se contente de suivre un canevas pour tous, qui peut s'accrocher, s'accroche et qui ne peut pas, hé bien tant mieux. Alors Grégoire ne fait que s'enfoncer dans sa nullité mais quand s'ouvre une petite fenêtre par laquelle son esprit bricoleur peut trouver son compte, il dit: je ne pèse pas lourd, je pèse 35 kilos d'espoir.
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Ce livre pour jeunes lecteurs est petit par sa taille mais puissant par les messages qu'il véhicule. Je le fais lire à mes élèves de 6ème et certains se reconnaissent dans ce jeune garçon, Grégoire, qui a la boule au ventre dès qu'il doit passer le portail de l'école. En 6ème, cela se corse. Il ne fait pas ses devoirs, n'écoute rien et se fait renvoyer. Il est alors inscrit dans l'établissement près de chez lui, peu recommandé. Il retombe dans ses travers. Heureusement, Léon, son grand-père, sait lui parler. Mais ce dernier tombe malade…

J'ai adoré ce petit roman qui met en avant la relation que peut avoir un petit-fils avec son grand-père. Sa façon d'expliquer les choses à Grégoire est remarquable. le lien affectif est tellement fort entre eux que tout passe. Et le jeune garçon va prendre conscience que son avenir est dans ses propres mains…

Un vrai coup de coeur !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Pas toujours simple de motiver des élèves à la limite du décrochage scolaire, ni de combattre cette étiquette d' "abrutis" que la société en général et l'école en particulier leur colle sur le front. Une école qui, le plus souvent, ne leur permet pas de faire la preuve de leurs qualités!

Cette problématique, j'y suis confrontée depuis quelques années déjà avec mes élèves de 1ère S (classe intermédiaire entre la 1ère et la 2e année du secondaire en Belgique (élèves qui ont redoublé une voire deux fois une année de leur parcours scolaire)) et avec les élèves en difficultés en 2e. Pas évident de leur donner des cours de méthodologie du travail alors que le problème est souvent à chercher ailleurs: manque de motivation, de perspectives d'avenir, de projets personnels...

C'est dans ce cadre que je propose ce petit récit d'Anna Gavalda afin de renouer le dialogue, ouvrir le débat, casser la spirale négative et réfléchir avec eux sur leurs qualités et leurs projets...

35 kilos d'espoir est un petit livre plein d'optimisme! Anna Gavalda nous propose une fable moderne du "Lièvre et de la tortue". Léon, le grand-père, essaie de faire comprendre à son petit-fils qu'il est courageux et qu'il finira, lui aussi, par y arriver...

Ce livre n'offre évidemment pas de solution miracle. Il nous raconte simplement une histoire qui finit bien, où le héros sort grandi des difficultés qu'il rencontre, où il arrive à les surmonter grâce à sa volonté et au soutien d'un ainé.
C'est au moment où son grand-père le secoue que Grégoire réagit enfin et devient acteur de son futur. Il trouve une école, un pensionnat, qui offre aux côtés des matières traditionnelles des options plus techniques. Dans sa lettre, il met tout son espoir, tout son être, tout son poids, d'où le titre "35 kilos d'espoir".

Ce livre évoque aussi d'autres thèmes comme les relations parfois conflictuelles au sein du couple ou entre les générations. Réalités auxquelles sont confrontés pas mal de jeunes de nos jours. C'est aussi et surtout un magnifique hommage à l'amour inconditionnel qui peut lier un grand-père et son petit-fils. Chacun apportant à l'autre ce qui lui manque: Grégoire, sa force et sa vitalité et son grand-père, son expérience et son enthousiasme.

L'émotion est bien présente. On souffre vraiment avec Grégoire et on se souvient que, nous aussi, parfois, nous avons (eu) la gorge serrée et la boule au ventre. Se mettre à la place de l'enfant (ce texte est rédigé à la première personne) nous permet également, à nous parents, de relativiser les choses... et de se rappeler que ce qui compte avant tout, c'est le bonheur de son enfant!
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Petit roman jeunesse vite lu (et très vite lu si on tient compte du fait qu'il est bien écrit).

35 kilos d'espoir, c'est un petit condensé de notions qui me parlent et qui m'ont fait penser à mon quotidien sur le terrain.

35 kilos d'espoir, c'est le récit d'un jeune ado qui doit grandir et qui est en décrochage, qui ne trouve pas de sens à l'école (oui là je regarde mes documents de boulot j'avoue) parce que ce qu'il veut, c'est travailler, c'est avoir du concret et non avaler des notions théoriques.

35 kilos d'espoir c'est le combat d'un élève au banc de touche contre lui-même pour ne pas y rester, c'est retrouver confiance en un système qui semblait si repoussant et si inintéressant.

35 kilos d'espoir c'est la vie d'un ado qui trouve du réconfort auprès de la forte personnalité de son grand-père, sorte de déclencheur dans le processus de ré-ancrage scolaire.

Un superbe petit roman à mettre dans beaucoup de mains, tant des élèves que des enseignants, un très bon petit roman même si .... je n'ai pu que penser boulot du coup!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Madame Gavalda vous êtes d'une humanité extraordinaire et savez toucher là où ça fait mal, et là aussi où ça fait du bien.

Grégoire n'aime pas l'école qui le lui rend bien, mais il est très adroit de ses mains.

Après avoir redoublé deux classes, et redoublé d'effort pour se faire pardonner ses incartades, lui le clown de service en classe.

Il va finalement trouvé sa voie, et tout cela, grâce à l'aide inconditionnelle de son fabuleux grand-père Léon.

Très belle histoire d'amour et de tendresse entre un jeune garçon et son papy.

J'ai ri mais j'ai pleuré aussi !!!

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Livre très touchant.

On y découvre un jeune garçon, Grégoire qui n'aime pas l'école et ce depuis la maternelle. Grégoire aime bricoler, construire des choses de ses mains, imaginer et dessiner les plans de drôles de machines comme l'éplucheuse de bananes. Il aime par dessus tout son grand père Grand Léon, un grand bricoleur.
A l'école, Grégoire souffre. Rien ne rentre. Il redouble le Ce2 puis la 6ème. Ses parents se déchirent.
Heureusement, Grand Léon est de bons conseils et incite Grégoire à trouver sa voie.

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