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Citations sur Ensemble, c'est tout (555)

Le temps retrouvé, pour un endroit où ils allaient tous crever, c'était vraiment bien vu comme nom... N'importe quoi...
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La voix humaine est le plus beau de tous les instruments, le plus émouvant... Et même le plus grand virtuose ne pourra jamais te donner le quart de la moitié de l'émotion procurée par une belle voix... C'est notre part de divin...
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Coucou, à tous les fans de cette écrivaine magnifique, Anna Gavalda.
"Et puis, qu'est-ce ça veut dire,différents`..Ce qui empêche les gens
de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences"
Anna Gavalda
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J'aime bien ce passage, parce que je suis issue d'un milieu aristocrate moi aussi. Les préjugés réunis dans cet extrait me font mourir de rire (même s'ils ne sont pas tout à fait faux...).

"Il vouvoyait ses parents, ses parents le vouvoyaient et se vouvoyaient entre eux.
— Bonjour, Père.
— Ah, vous voilà, mon fils... Isabelle, allez prévenir votre mère, je vous prie... Marie-Laurence, vous savez où se trouve la bouteille de whisky ? Impossible de remettre la main dessus.
— Priez Saint-Antoine, mon ami ! [Patron des objets perdus, NDLT^^]
Au début, ça leur faisait bizarre et puis ils n'y firent plus attention."
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Alors quoi, elle pouvait le dire, non ? Elle pouvait les prononcer ces quelques mots qui lui auraient encore arraché la bouche il n'y avait pas si longtemps : elle allait bien, elle se sentait bien et la vie était belle. Ouf, c'était dit. Allez, ne rougis pas, idiote. Ne te retourne pas. Personne ne t'as entendu murmurer ces insanités, rassure-toi.
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Je crève de solitude, se répétait-elle tout bas, je crève de solitude ...
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_ Tu crois que c'est comme tes mines de crayon? Tu crois que ça s'use quand on s'en sert?
_ De quoi?
_ Les sentiments.
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Camille était trop fatiguée pour s'endormir. Elle fit rouler sa cheminée jusque dans le salon et fuma des cigarettes avec Schubert.
Le voyage d'hiver.

Elle se mit à pleurer et retrouvait soudain le méchant goût des cailloux au fond de sa gorge.
Papa...
Camille, stop. Va te coucher. Cette dégoulinade romantique, le froid, la fatigue, l'autre, là, qui joue avec tes nerfs... Arrête ça tout de suite. C'est n'importe quoi.
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- Franck, mon lapin, mes lunettes...
Qu'est-ce qu'il était heureux de l'entendre parler comme ça. C'est bien, mémé, continue. Donne-moi des ordres, ridiculise-moi devant elle en me traitant comme un bébé mais ne chiale pas. Je t'en supplie. Ne chiale pas.

- Tiens... Bon ben... Je vous laisse. Je vais pisser...
- C'est ça, c'est ça, laisse-nous.
Il souriait.
Quel bonheur, mais quel bonheur...

Il referma la porte et fit des bonds dans le couloir.
Il aurait embrassé la première grabataire venue. Quel pied, putain ! Il n'était plus tout seul ! "Laisse-nous", qu'elle avait dit. Mais oui les filles, je vous laisse ! Putain, je demande que ça, moi ! Je demande que ça !
Merci Camille, merci. Même si tu ne viens plus, on a trois mois de sursis avec ton putain de pull ! La laine, les couleurs, les essayages... Conversations assurées pour un bon bout de temps... Bon, c'est par où les chiottes déjà ?
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Elle finit sa course près de la place Saint-Sulpice et entra dans une librairie. Là aussi, c'était la première fois depuis bien longtemps... Elle n'osait plus s'aventurer dans ce genre d'endroit. C'était difficile à expliquer, mais cela lui faisait trop mal, ce... c'était... Non, elle ne pouvait dire cela... Cet accablement, cette lâcheté, ce risque qu'elle ne voulait plus prendre... Entrer dans une librairie, aller au cinéma, voir les expositions ou jeter un regard aux vitrines des galeries d'art, c'était toucher du doigt sa médiocrité, sa pusillanimité, et se souvenir qu'elle avait jeté l'éponge un jour de désespoir et qu'elle ne l'avait plus retrouvée depuis...
Entrer dans n'importe lequel de ces endroits qui tenait sa légitimité de la sensibilité de quelques-uns, c'était se souvenir que sa vie était vaine...
Elle préférait les rayons du Franprix.
Qui pouvait comprendre cela ? Personne.
C'était un combat de l'intime. Le plus invisible de tous.
Le plus lancinant aussi. Et combien de nuits de ménage, de solitude et de corvées de chiottes devrait-elle encore s'infliger pour en venir à bout ?

Elle esquiva d'abord le rayon des beaux-arts qu'elle connaissait par coeur pour l'avoir beaucoup fréquenté du temps où elle essayait d'étudier dans l'école du même nom, puis, plus tard, à des fins moins glorieuses... D'ailleurs, elle n'avait pas l'intention de s'y rendre. Il était trop tôt. Ou trop tard justement. C'était comme cette histoire de petit coup de talon... Peut-être qu'elle était à un moment de sa vie où elle ne devait plus compter sur l'aide des grands maîtres ?
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