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EAN : 9782367624358
302 pages
Audiolib (13/09/2017)
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3.37/5   741 notes
Résumé :
On me demande d'écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (157) Voir plus Ajouter une critique
3,37

sur 741 notes
Deux femmes, cinq hommes, sept histoires, ils parlent à la première personne du singulier ; une rencontre pour la plupart d'entre eux sera le moyen de fendre l'armure, se libérer,respirer, se sauver.

"......je suis allée visiter l'appart.
Bof. Y avait que des livres.
Je plaignais la femme de ménage…",
Vendeuse dans un magasin d'articles pour animaux, le temps d'une soirée, où "On mate, on choise, on fait plouf-plouf et on se raconte !", elle rencontre un poète, qu' elle va se la faire, littéraire !

Jeune veuve alcoolique, deux petits enfants, rencontre dans un café l'âme soeur....
dont l'armure sera fendue dans l'espace d'une nuit; bénis soit le whisky !

Les deux premières nouvelles ne m'ont pas vraiment emballée, je me suis dit la Gavalda , elle s'essouffle, mais à la troisième ca y est je la retrouve. La rencontre improbable d'un homme et d'un chien. Une rencontre et un fond d'histoire trés émouvants.
Ma joie est courte, arrive une autre rencontre, là je ne sais que dire.Ou j'ai rien compris, ou pour faire une chute surprise, Gavalda frise le pervers.
Mais elle ressuscite avec la prochaine "Mes points de vie" , où on la retrouve avec
un "Joe Pesci de six ans et demi " qui défend ses pévés ( points de vie ), mignon, mignon, touchant.

"Rien ne se dit, tout s'entend.
Ou l'invisible butin des amitiés de contrebande.",
"Le Fantassin "
Ai, ai, là encore je peine à comprendre le sens du récit d'une amitié fantasmée ,celui d'un chef d'entreprise condamné à la solitude qui fend l'armure pour nous confier sa rencontre avec son voisin de palier.....agrementé d'un long discours sur les godasses, leur passion commune. Une tirade qui n'en finit pas, vous pouvez y apprendre toutes les techniques de cirage.

La toute dernière nouvelle est géniale. Notre narrateur est un mec de trente-trois ans qui rentre à Paris en " tijivi " ,aprés le mariage d' un pote avec une de ses ex, à Saint-Jean-de-Luz,sa ville natale. Là je retrouve le style de la Gavalda que j'adore !

J'aime beaucoup la prose de Gavalda , mais pour la première fois je l'ai trouvé parfois lourde, l'argot+ l'inventé. Les fonds d'histoire m'ont plue une fois sur deux, donc je ne sais quoi dire, moi qui suis ( ou étais ?) une inconditionnelle d'elle.

"Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant."( Alphonse Allais)

"Nous vivons une vie, nous en rêvons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie."
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Anna Gavalda.

Pour moi, il y a de la formule magique dans ce nom là.

Une magicienne des mots, une diseuse de belles aventures.

Elle fait partie de ma constellation personnelle, de mon petit panthéon des jolies choses qui font du bien : les graines de tournesol grillées, le rire de ma filleule de 2 ans et demi, la main de mon amoureux dans mes cheveux et …

… Anna Gavalda.

Son dernier ouvrage ne trahit pas ce qu'elle est.

Sept (trop) petites nouvelles.

Des nouvelles du monde.

Bonne, hein, les nouvelles même si mon petit coeur d'artichaut tout chaud a trembloté, a toussoté, tout ému face à ces moments d'une vie ; rares, précieux, de ceux où on fendille l'armure.

Si vous ne l'aimiez pas, vous ne changerez pas d'avis avec cet ouvrage.

Elle fait ce qui fait que je l'aime, elle devient les autres pour mieux parler de nous tous.

Puis elle disparaît. Et reviendra dans quelques années j'espère nous offrir encore un peu sa magie.

Anna Gavalda.

Lorsqu'elle dédicace un livre. Elle vient avec ses crayons de couleur et elle te dessine un petit oiseau en bas de page et elle te remercie pour ton sourire. Elle n'est pas comme les autres. Non, c'est …

Anna Gavalda.

Merci.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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En 2004 j'avais adoré "ensemble c'est tout", puis j'en ai lu quelques autres que j'avais plutôt bien aimé. Jusqu'à ce que je tombe sur "la consolante" en 2008 qui pour le coup n'est pas passé … mais alors pas du tout.
Lorsque j'ai vu "fendre l'armure" sur le présentoir de la bibliothèque, m'est aussitôt revenu en tête la critique enthousiaste de Jujuramp au sujet de cette auteure.
Reste pas braqué … prends-le … de toutes façons tu risques rien, tu ne le paye pas et comme tous les samedis matin le temps presse pour choisir.
Alors si j'ai ré ouvert un Anna Galvalda c'est grâce à Jujuramp. A la tienne !
Dans ce livre : sept nouvelles. Et la première part sur des chapeaux de roue. Une histoire qui m'a emballé, une écriture "de la rue", ça tombe bien c'est comme cela que je parle, et me revoilà à réapprécier cette auteure. Vite vite je suis impatient de découvrir les autres.
Arrive alors la troisième : "mon chien vient de mourir" Une nouvelle très très courte mais tout est dans l'intensité des émotions. Moi je me fais avoir à chaque fois : faites mourir une cinquantaine de personnes et ça me laisse quasiment froid, mais par contre un chien ou un chat et là c'est la boite de kleenex (au balsam pour mes petites narines sensibles) qu'en prend un coup.
Pour les autres j'ai moyennement aimé, exception faite pour l'avant dernière.
C'est tout le problème d'un recueil de nouvelles : l'inertie. Vous en finissez une et lorsque viens la suivante, reste en suspens des effluves, un parfum, une ambiance de la précédente, qui fait que la concentration en prend un coup. le temps de se remettre d'équerre et la moitié est déjà passé.
Pour conclure, un sentiment mitigé, certaines vous entraînent à fond de train, d'autres m'ont littéralement plombé.
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Je n'arrive décidément pas à jeter Anna Gavalda aux oubliettes. J'ai pourtant déjà été bien déçue mais j'ai besoin de lui redonner sa chance de temps en temps.
A vrai dire, elle constitue une véritable énigme pour moi. J'ai beau pensé que ce qu'elle écrit n'est pas franchement de la grande littérature, que c'est même parfois d'une vulgarité qui me défrise (ça tombe bien, j'ai les cheveux lisses), elle parvient toujours au détour d'une page à me surprendre sournoisement, à m'émouvoir et à me faire pleurer.

Ça n'a pas manqué avec fendre l'armure.
À la première nouvelle, j'ai failli jeter le livre par la fenêtre. À la deuxième, je me suis demandé pourquoi j'avais toujours ce livre en mains car décidément je n'accrochais pas. Et à la troisième intitulée "Mon chien vient de mourir" ...ça ne loupe pas...me voilà nouvellement baptisée : Madeleine !
Franchement Anna, tu exagères aussi..C'est trop facile de mettre en scène un vieux routard un peu bourru, drôlement cabossé par la vie et son chien, seul être qui lui donne encore un peu de tendresse. Tu m'en diras tant ! Il n' en faut pas plus pour émouvoir la ménagère de moins de 50 ans que je suis ( Là, la parenthèse s'impose et excusez-moi je vais encore raconter ma vie mais dans deux ou trois ans, je ne serai plus ménagère de moins de 50 ans, alors j'en profite tant que je peux encore utiliser l'expression ! ). Et j'ai beau préféré largement les chats aux chiens, ça ne m'empêche pas de trouver l'histoire de Jeannot et de son vieux cabot attendrissante et larmoyante !

Voilà, c'est l'effet Gavalda.

Je lui reconnais aussi une capacité impressionnante à se glisser dans la peau de ses personnages. Que ce soit une jeune délurée vulgaire, une veuve alcoolique, un chef d'entreprise plein aux as, un tendre père de famille ou encore un trentenaire un lendemain de nuit bien arrosée, Gavalda n'a pas son pareil pour s'immiscer dans son Moi intérieur et le faire vivre. le ton est juste et rarement sur joué.

Mais, tout de même, je n'aime pas les nouvelles. Elles me laissent toujours en suspens et ça m'énerve. On y raconte un petit bout de vie d'un personnage, sa fêlure, son armure, l'évènement qui fendra cette armure et puis après plus rien. Tu te débrouilles, tu imagines comment chacun va continuer à vivre, une fois l'armure fendue...
Et bien moi ça m'énerve, je veux qu'on me raconte l'histoire jusqu'au bout !
Décidément, j'ai beaucoup de mal avec les nouvelles. Il n'y a bien que celles de Zweig que j'apprécie..
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Quand on aime les pavés généreux, la nouvelle un genre moins attractif. A tort sans doute, car c'est un excellent moyen de découvrir la palette des capacités stylistiques de nos auteurs préférés (d'autant plus quand ils nous ont par le passer proposé de solides romans bien étoffés).

Anna Gavalda nous en fait la démonstration, avec ces sept extraits de vie, très différents les uns des autres dans leur contenu et leur style et le titre est nécessaire pour comprendre le lien, le fil rouge qui les unit. Les mots comme une armure, une digue, qui, par fortes tempêtes se laissera submerger par la houle.

La première narratrice est déroutante, par la vulgarité de ces propos, : la faille proviendra d'une rencontre improbable. Ce n'est pas l'histoire la plus accrocheuse, la gouaille un peu forcée de la narratrice faisant écran à la connivence.
Par contre, avec le récit suivant, plus sobre, le pari est gagné. le temps d'une amitié éphémère, la digue est n'est pas seulement ébréchée, elle se rompt de part et d'autre et laisse la voie aux flots naguère contenus.
L'émotion peut alors se dire, et elle se partage avec le récit poignant du chien qui va mourir.
On se laisse prendre au fast-food, mais chut!
C'est avec les points de vie que je me suis le plus facilement laissé embarquée , la loyauté d'un enfant ne peut laisser indifférent.
Le fantassin est ses doute la plus obscure, la plus complexe, dans la construction mais pas la moins tragique.

C'est une palette contrastée d'écriture et d'émotions que nous propose l'auteur, qui a déjà par le passé fait la preuve de son talent variable : si j'ai adoré Ensemble C'est tout, Je l'aimais m'avais beaucoup moins séduite. Ici aussi on retrouve ces disparités. Ce n'est pas forcément une question de style : comme dans toute lecture, les points d'accroche se réfèrent à notre histoire personnelle et nécessiteraient des années d'introspection pour être clairement identifiés (inutile voire dangereux). Laissons nous juste émouvoir au gré des lignes.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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critiques presse (2)
Un nouveau Gavalda qu’on s’est empressé de lire, la femme de lettres française renouant avec le genre qui a lancé sa carrière.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
18 mai 2017
La romancière revient au genre littéraire qui la fit connaître - la nouvelle -, avec grâce.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (151) Voir plus Ajouter une citation
J’ai ouvert les yeux et je les ai refermés aussitôt.....*
Il y avait deux filles en face de moi.
Une moche qui a aussitôt baissé la tête en se marrant et une canon qui m’a torpillé du regard avant de renquiller ses écouteurs dans un soupir excédé.
Le con.
La moche, je m’en foutais, mais la jolie ça me tuait.
J’ai gratté encore un peu de somnolence histoire de me recomposer une gueule de killer à peu près décente et je suis revenu dans la partie, mon carré bien en main.
Je me suis redressé, je me suis rajusté, j’ai rentré ma chemise dans mon pantalon, j’ai arrangé mon col, je me suis recoiffé (gel à la bave de zombi, tenue garantie), j’ai lissé mes sourcils, j’ai passé ma langue sur mes lèvres desséchées par l’alcool et les embruns et je me suis remis en mode chasse et cueillette. Mains qui rabattent, soupçon de dédain pour marquer l’arrêt, regard qui tient en joue et sourire qui embroche. Je parle de l’avion de chasse évidemment. L’autre, y avait rien à braconner, elle était déjà embusquée dans un livre.

*Dans le train
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Et je souriais. Et c'était nouveau. Et c'était bon. Je n'avais pas souri comme ça depuis si longtemps. Je souriais et je me suis mise à pleurer à chaudes larmes. De sourire enfin me permettait de pleurer enfin. Pas de la petite larmichette amère comme à l'instant d'avant ou au café le matin même, mais de bonnes grosses larmes bien grosses, bien grasses, bien rondes et bien chaudes. Du corps qui lâche. De la dureté qui cède. Du chagrin qui fond. C'était la première fois que je pleurais devant quelqu'un.
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..... quand on prend un enfant dans ses bras, c’est bien le réflexe « koala ». À peine les soulève-t-on qu’aussitôt les enfants, comme tous les jeunes mammifères ainsi sollicités, j’imagine, lèvent les jambes pour nous ceinturer la taille. Ils n’y pensent pas. Ils n’y pensent jamais. C’est un réflexe.
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...et tatati et gnagnagna, mais je m'en tamponnais la guitoune.
Je suis invirable et il le sait aussi bien que moi. Depuis que je suis là, les bénéfices ont fait deux fois le tour du compteur et dans ma dot j'ai raboulé toute mon ancienne clientèle de chez Favrot, alors...
dans ton cul, la pointeuse. Dans ton cul.
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Et de sourire enfin me permettait de pleurer enfin. Pas de la petite larmichette amère comme à l'instant d'avant ou au café même, mais de bonnes grosses larmes bien rondes, bien grasses et bien chaudes. Du corps qui lâche. De la dureté qui cède. Du chagrin qui fond.
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Videos de Anna Gavalda (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anna Gavalda
Bande Annonce du film, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (2020), adaptation du roman d'Anna Gavalda.
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Anna Gavalda en 10 questions !

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