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3,4

sur 3998 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il m'aura fallu beaucoup d'obstination pour arriver au terme de ce pavé de 630 pages...
Combien de fois ai-je été tentée d'abandonner ?!
Les 300 premières pages sont vraiment laborieuses, fastidieuses.
La mise en situation du personnage principal laisse à penser que l'on va assister à un drame psychologique autour du décès d'Anouk et de l'éloignement de son fils, Alexis.
Charles semble être, en effet, en burn-out professionnel, dans le flou conjugal et en attente de réponses concernant son passé.
Tout ça dans un style décousu qui s'attache principalement à traduire les pensées tumultueuses du quadragénaire.
Et puis, l'univers du récit bascule.
Les personnages que l'on croyait au centre de l'histoire deviennent secondaires et laissent toute la place à la jolie Kate et sa joyeuse petite troupe.
A partir de là, je me suis laissée gagner par la joie ambiante et l'atmosphère bon enfant dont l'auteure baigne la ferme de René.
Par moments, je les aurais bien rejoints autour du feu, au bord de la rivière ou à la table du dîner.
Une adorable petite troupe qui trouve pourtant son origine dans de biens tristes circonstances.

J'aurais pourtant bien mieux goûté cette belle histoire sans le style...
Comme beaucoup d'autres lecteurs l'ont regretté, cette écriture bavarde, aux phrases sans sujet ou stoppées net par des points de suspension, est des plus pénibles, je dirais même agaçante.
C'est une technique d'écriture à la mode (ou qui le fût à l'époque) et qui, utilisée avec parcimonie peut s'avérer intéressante. Mais, dans ce cas-ci, Anna Gavalda en abuse au détriment du confort de lecture.
Etait-il besoin d'autant de pages et d'anecdotes bien souvent inutiles pour faire émerger Charles à la lumière d'un bonheur simple ?

Merci ma douce Magali pour ce séjour dans la maison du bonheur 😘
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J'avais aimé d'autres romans d'Anna Gavalda et j'étais impatiente de lire ce livre. L'idée de départ est très bonne, l'histoire intéressante mais le style est confus et ennuyeux!
En effet, on se situe dans la tête de ce pauvre Charles (en pleine crise de la quarantaine?), qui après avoir appris le décès de cette femme qui a beaucoup compté pour lui, se rend compte qu'il a une vie triste et dans laquelle, il n'est pas heureux. Alors toute sorte de chose lui passe par la tête et nous lecteur, nous sommes entrainés par ce flots de flashback et de pensées qui partent (un peu) dans tout les sens et n'ont souvent aucun intérêt. Une lecture laborieuse.
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Du Anna Gavalda tout craché, comme on les aime ! La Consolante est une tranche de vie, à la manière de Ensemble c'est tout : de petits rien qui font la vie, cette capacité à entrer dans la peau du personnage, cette furieuse envie de bonheur… avec, en prime, une construction de récit originale et dynamique.
Mais c'est lent, c'est long, c'est mou et ça colle… Anna Gavalda se complaît dans ces énumérations qui n'en finissent pas, ces langueurs qui nous foutent un bourdon pas possible et ces déambulations sans fin qui ne mènent pas toujours quelque part. On s'appesantit, on traîne, on s'attarde, on bifurque, on revient ou on reste. Elle a ce talent, néanmoins, de nous embarquer dans son sillon, à la manière d'un petit animal blessé dont on prend plaisir à observer la résilience… On en sort ravi et tout ragaillardi !

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Je vous passe le résumé de ce livre de 636 pages. Non, ne me remerciez pas, c'est tout naturel, 217 personnes l'ont fait avant moi, vous n'avez que l'embarras du choix.

Anna Gavalda se range aisément parmi les auteurs qui nous racontent des tranches de vie, des événements quotidiens, que l'on pourraient croire issus de notre routine, de notre train-train habituel. Elle le fait avec quelque brio, un vocabulaire relativement usuel, et une certaine érudition que j'ai (personnellement) trouvé un peu forcée. Nous lancer quelques auteurs grecs, Emile Verhaeren, et Robert Zimmerman ou Léonard Cohen... sans compter un grand nombre d'architectes, plus ou moins morts, donc plus ou moins connus (dans l'ordre), cela m'a semblé tomber comme un cheveux dans la soupe, ou un grain de sel sur une mousse au chocolat blanc. Prendre un sujet dont la grande majorité des lecteurs ne va rien connaître, c'est à coup sûr en mettre plein la vue et passer pour le Pic de la Mirandole. D'autres le font, dans le même panier qu'Anna Gavalda, comme Lévi, Schmidt, Pancol, etc. J'en entends qui me disent, "ne mélangeons pas les torchons avec les serviettes, s'il vous plaît"... eh bien, si cela me plaît, alors je mélange. On range bien Westlake à côté d'Ellroy, d'Ellory ou de Burke... alors que -moi- j'y vois des différences.

Bref. La Consolante se divise en 4 parties, qui vont jouer chacune sur un registre différent. Je ne vous résume pas le livre, j'explique les émotions... On assiste d'abord au quotidien un brin banal du "héros". Ensuite on passe à sa lente déprime, lorgnant du côté de la dépression. Puis, on joue à fond les pleurs et le malheur de Kate. On termine par un flot ininterrompu de bonheur mielleux, doux et sucré, sentant bon la guimauve à deux balles.

Je n'ai pas dit que je n'aimais pas la guimauve. Et je reconnais que mes yeux se sont mouillés, car Anna Gavalda sait y faire.

Ce qui m'a dérangé, puisqu'il faut bien y arriver, c'est ce côté totalement dichotomique de chaque partie, jouant à fond sur un seul registre. Alors qu'il est question de dépeindre le quotidien, lequel est rarement (voire jamais) aussi tranché que ne le laisse voir Anna Gavalda.

Au final, je suis mitigé. Il y a des passages qui fonctionnent. L'auteure sait jouer sur les sentiments. Amour, tendresse, haine, revanche, hésitations... tout cela est plutôt bien vu, mais parfois too much ou caricatural.

Un mot de la construction du récit et du style. Pour celui-ci, j'ai été déstabilisé d'emblée par le choix d'Anna Gavalda de se passer de sujet, en démarrant les phrases par le verbe conjugué, sans pronom personnel. Elle le fait abondamment. Parfois un peu trop. D'une part, cela tonifie le récit en ajoutant de l'action, de la dynamique là où il n'y en a pas beaucoup (le récit démarre avec les lenteurs du héros et ses atermoiements). D'autre part, cela ne permet pas toujours d'identifier l'auteur de l'action et cela casse le rythme... donc l'usage de cet effet de style est pour le moins problématique.

Terminer ses phrases pas trois points de suspension est aussi très fréquent dans ce roman. Autant cela peut se justifier dans la BD, dans la nouvelle, autant c'est lassant ici. Par ailleurs, beaucoup ont pointé le style "brouillon", qui vient du fait que Anna Gavalda s'attache aux pensées du héros. Et fatalement, des pensées, ça va, ça vient, cela n'aboutit pas, on en change, etc. D'où un aspect foncièrement décousu. Moi, n'ayant pas comme référence Ensemble, c'est tout, j'ai accepté ce chaos "cognitif" du personnage principal. Je me suis demandé où l'auteure voulait en venir avec cette virevolte de situations, de pensées.

Côté construction, on démarre avec des chapitres plutôt longs, et on termine par des chapitres d'une page. OK, le bonheur ne se ramasse pas en lingots mais en petite monnaie, nous chante Benabar. CQFD, le bonheur est une succession de petits instants, et les lourdeurs du quotidien nous pourrissent la vie... faut-il 636 pages pour nous le démontrer?
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Les personnages sont là, l'attrait également. On ne s'arrête pas en cours de route et l'on suit jusqu'à la dernière page les aventures de Charles, Anouk, Kate et les autres.
Atmosphère toujours aussi chaleureuse et familiale.
Un beau roman qui donne sa chance à l'amour, à la vie. Un roman a la fois simple et émouvant.
Un texte littéraire, beau, triste et émouvant.
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Livre que j'ai lu il y a déjà un bon moment...lors de sa sortie je pense. le souvenir qu'il m'en reste est qu'il faut s'accrocher pour tenir bon jusqu'à environ la moitié du bouquin ! J'ai été récompensée pour ma ténacité, cette seconde partie rattrape la première un peu longue et confuse. En résumé : belle histoire à vivre !
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Bien que je reconnaisse de belles qualités à cette écriture alerte, précise et aux "arabesques" stylistiques de registres variés, je dois bien admettre que je me suis souvent agacée par le "trop" : trop de longues envolées parfois lyriques, parfois limite vulgaires( pourquoi, je n'ai pas compris la valeur ajoutée), trop de propos lancés "à la volée" etc, etc...
En gros, j'avoue ma grande déception par rapport à ce que je connaissais de cette écrivaine.
Et la consolante ne m'a absolument pas apporté ce que j'en espérais.
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Au début de ma lecture, j'ai vraiment eu du mal à accrocher à l'histoire : qui parle de quoi et quand ? Ce style déstructuré, désordonné m'a vraiment troublée.
Mais…s'habitue à l'absence de pronom personnel, commence à comprendre…et puis, c'est mon 4ème Gavalda, il faut s'attendre à tout avec elle !
Cet énorme roman m'a beaucoup émue et aussi fait rire parfois. Il est pourtant écrit sur un ton très mélancolique.
En effet, Charles replonge dans ses souvenirs d'enfance en apprenant le décès d'Anouk, mère de son meilleur ami de l'époque. Anouk , avec sa personnalité hors du commun, son courage, son amour et surtout son Humanité.
Charles rumine, ressasse, se pose des questions, en recherche les réponses. Je dirais, qu'il cherche des « pansements » pour refermer sa peine.
Ceci l'amène à prendre conscience, qu'à presque cinquante ans, il n'est pas heureux.
Certains diront que c'est la crise de la cinquantaine ?
Et bien, elle vaut le coup cette crise ! Ses questions et remises en questions le poussent à rencontrer Kate, Kate et ses nombreux enfants, Kate et tous ses animaux et surtout Kate et son vécu…
J'ai passé de très bons moments en lisant ce roman. J'ai adoré les personnages si attachants : les enfants, tellement courageux, les animaux, indispensables, la belle Anouk, l'énergie de Kate et surtout l'extravagant (e)….l'exceptionnel (le) Nounou !
Si vous voulez savoir ce qu'est une consolante, n'hésitez pas !
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Un homme, Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, se sent mal dans la vie. Il s'éloigne de plus en plus de sa compagne et son travail ne revêt plus le même intérêt à ses yeux qu'autrefois. Par hasard, il apprend la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et adolescent. Dès l'annonce de cette nouvelle, il abandonne tous ses plans et ses projets, perd le sommeil et l'appétit, sans comprendre pourquoi jusqu'à sa rencontre avec l'énigmatique Kate. Cette jeune anglaise, suite à un drame familial, s'est retirée à la campagne, entourée d'enfants et d'animaux. Elle va bouleverser la vie de Charles.

Beaucoup de dialogues dans ce roman, qui semblent être la marque d'Anna Gavalda. J'ai tout de même bien aimé cette histoire même si la vie que mène Kate, avec tous ces enfants, me semble vraiment "trop gros". Cependant, les fans de Gavalda y trouveront sûrement leur bonheur.
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Les 300 premières pages sont difficiles à avaler. Une fois cette moitié dépassée,c'est un vrai plaisir ! On retrouve la plume alerte et sensible d'Anna Gavalda. le tout est d'arriver à passer la première partie :)
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