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sur 176 notes
Ce livre est un recueil d'articles et d'essais que l'auteure a recueilli dans différents médias. On y parle de féminisme, de racisme, d'homophobie, de politique... Mais aussi de séries, de livres, d'actualités et surtout l'auteure nous fait part de son enfance, de son expérience comme femme de couleur en Amérique. Elle revendique haut et fort le droit d'être une Bad Feminist c'est à dire une femme avec ses imperfections, ses différences mais tout compte fait humaine! C'est pour quoi elle parle de "mauvais" féminisme. Pourquoi il n'y aurait qu'un seul féminisme et non plusieurs? L'essentiel n'est-il pas la finalité? Vous l'aurez compris, elle nous parle de féminisme mais pas que... Il est d'ailleurs dommage que certaines parties soient bien trop longues et aurait pu être abrégées afin d'aller à l'essentiel... (...)

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Pour commencer, un grand merci à Babelio et aux éditions Points pour ce partenariat.
Je suis très sensible aux couvertures, à la qualité d'impression et de mise en page, même (et surtout !) pour les poches, et les éditions Points me déçoivent rarement sur cet aspect.
La couverture est jolie oui, avec un portrait de l'auteur, une femme forte, indépendante et féministe les yeux au ciel dans une pose «étourdie-rigolote » sensée refléter son propos; Ok donc pour la photo. Par contre, ce bandeau rose bonbon... c'est pas mon truc à la base le coup du bandeau (à ce sujet, je vous invite à (re)découvrir l'excellente enquête Babelio sur les jaquettes et autres bandeaux ici : https://babelio.wordpress.com/2018/10/15/couvertures-quatriemes-de-couvertures-bandeaux-quen-pensent-les-lecteurs/ )
mais franchement ? Rose bonbon ?!
Si l'auteure dit adorer cette couleur, c'est quand même très premier degré, non ?!
Elle en parle d'ailleurs très bien p.243 « Les jaquettes sont souvent caractérisées par des couleurs pastel, des silhouettes de femmes élégamment vêtues ou quelques parties de leur corps étalés de façon ambiguë. [...] En tant qu'écrivains, nous n'avons que peu de contrôle sur la façon dont s'organise le marketing de nos livres ou sur les jaquettes dont on les affuble. Et soyons clairs : la « fiction féminine » et le design souvent mièvre des couvertures qui l'accompagne résultent de choix de marketing destinés à embrasser le sujet du livre, ou son auteur, ou les deux. Nous sommes dépendants de ces catégories arbitraires, qui de bien des façons sont insultantes envers les hommes, les femmes et l'écriture. »
CQFD...

Sur le fond, c'est intéressant et raconté de manière sympathique avec des exemples puisés dans la vie de l'auteure ou dans la culture populaire, et exposés avec humour et sincérité.
Sans être révolutionnaire, le propos de Roxane Gay est important : elle nous parle de culture du viol, omniprésent dans les médias, des connotations négatives associées systématiquement a tout ce qui est féminin, des discriminations faites aux femmes issus de minorités (noires, transgenres, grosses, etc.) parfois par les femmes elles-mêmes. Elle insiste d'ailleurs sur l'importance de la solidarité entre les femmes, relève le peu d'intérêt des débats sur le genre, accuse la sphère publique (lois, opinions, débats) d'être intrusive lorsqu'il s'agit de la vie ou des choix des femmes, etc.
Une bonne piqûre de rappel donc.
Avec cependant quelques bémols qui m'ont empêchés d'apprécier pleinement cette lecture (en dehors de l'affreux bandeau) :
La langue, tout d'abord, un parler théâtral façon one woman show, très courant dans les essais anglo-saxons mais que je trouve personnellement un peu fatiguant à la longue (il y a tout de même 400 pages !)
Ensuite il y a un problème de références. On ne connaît pas la grande majorité des séries télévisées, publicités, livres, spectacles d'humoristes, journaux etc. qui sont cités.
(Ça n'a l'air de rien mais imaginez un livre qui s'appuierait, pour illustrer son propos, sur le dernier spectacle de Jean Marie Bigard, les émissions de Cyril Hanouna, des livres pour enfants comme Martine à la plage ou encore la série télé Hélène et les garçons. Maintenant imaginez qu'un japonais lise ce livre...)
Ce décalage culturel rend finalement ce genre de livre difficiles à exporter car toutes ces références à la culture populaire américaine finit par noyer le lecteur (non américain) qui n'y comprend plus rien. Et c'est très frustrant !

Une petite déception qui n'engage bien sûr que moi, aussi je vous invite à vous faire votre propre idée en le lisant. Car, bonne ou mauvaise, de toutes nationalités, cultures, couleurs, que vous soyez féminine ou pas... peu importe, Soyez féministe !

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Challenge Plumes Féminines

Peu connue encore en France (en dehors des réseaux féministes), Roxanne Gay gagnerait à l'être. Sa finesse d'analyse à propos de l'image des femmes qui est véhiculée par les médias, les films, les séries et leurs funestes conséquences font réfléchir sur ce que nous acceptons de regarder et d'encenser. Les Etats-Unis étant ce qu'ils sont au niveau du droit pour les femmes de disposer de leurs corps, elle rappelle que lorsqu'il y a législation, cela signifie que l'objet de la loi est dans le domaine public. Donc le corps des femmes et ce qu'elles en font est public. Et dans le cas, présent, ce n'est pas une force pour elles, mais une faiblesse : leurs droits sont révocables à tout instant si elles n'y sont pas attentives (sans parler du coût, dans un pays sans couverture sociale), et surtout elle rappelle que l'illégalité n'a JAMAIS empêché les femmes d'avorter ; simplement, elles se mettent en danger. de plus, elle parle depuis une intersection : féministe et noire. Ce qui rend encore plus sensible certains sujet dont la contraception ou l'accès aux soins ou aux représentations dans les médias grands public. C'est très gênant de se rendre compte que les noirs sont cantonnés à certains rôles, peu importe leur talent à l'écran ou sur scène (la problématique émerge enfin sur a scène publique en France également. Voir Noir n'est pas un métier)
Et elle est en colère : elle en appelle à notre responsabilité, à assumer les conséquences de ce que nous faisons. Une blague sur le viol banalise, le viol, ce que ne semble pas comprendre certains "humoristes". Et à accepter nos contradictions : oui on peut être féministe et aimer la télé-réalité ; il faut être conscient de ce qu'on regarde et ce que cela révèle de notre société (un exemple parmi d'autre). Elle est en colère, mais sans que cela paralyse sa capacité d'analyse. Elle écrit pour ne pas hurler (enfin, c'est ce que j'ai ressenti). Elle écrit parce que nous devons savoir comment le système patriarcal perdure. Et qu'elle parle des Etats-Unis n'est pas un problème : les problématiques se recouvrent.
Etre féministe, c'est comme être humain : nous ne sommes pas un bloc cohérent.
Roxanne Gay : good feminist and good human being.
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La première chose à (re-)préciser concernant ce livre, c'est qu'il ne s'agit pas d'un essai (c'est sous ce tag que le référence par exemple LivrAddict). Les textes rassemblés ici sont très différents les uns des autres, assez brefs, et s'ils sont classés plus ou moins par genres, n'ont pas réellement de lien entre eux, si ce n'est le point de vue de l'autrice sur les questions traitées. Il n'y a pas réellement de ligne directrice. Ici, on est à mi-chemin entre les textes critiques (de livres, de films, de personnes, d'évènements) et le témoignage. L'autrice nous fait part de ses expériences personnelles et de ses avis, ce qui est tout à fait légitime et intéressant, mais ce n'est clairement pas un essai et c'est une erreur de présenter ce livre de cette façon, tout comme ce serait une erreur de lire ce livre en espérant y trouver un essai.

Il est question ici de féminisme, en particulier de féminisme intersectionnel, d'homophobie, de sexisme, de violences sexuelles et de bien d'autres sujets. Là où je rejoins Roxanne Gay dans son propos, c'est que moi aussi j'en ai marre d'entendre des femmes dire « je ne suis pas féministe ». A moins que vous pensiez que les hommes doivent avoir plus de droits que vous uniquement parce qu'ils sont des hommes, vous êtes, de facto, féministes. Je ne développerai pas davantage le sujet, je suis ici pour parler d'un livre et pas des trucs qui m'énervent ^^

Ce livre se retrouve dans un billet consacré à des lectures oubliables pour plusieurs raisons. La première est que je l'ai trouvé assez fouillis. Ce genre de recueils me donne l'impression de constamment sauter du coq à l'âne et de ne pas vraiment développer suffisamment les sujets abordés.

Ensuite le point de vue est celui d'une femme afro-américaine, ce qui est tout à fait intéressant et respectable, mais ce point de vue est construit uniquement en opposition « aux Blancs » et en cela elle fait exactement ce qu'elle reproche aux autres: séparer le monde en deux catégories, d'une part (les « latinos » sont mentionnés une ou deux fois, le reste du monde peut aller se rhabiller, à l'exception des voisins coréens qu'elle cite une fois à titre d'anecdote); et d'autre part construire son identité et sa réflexion presque uniquement en fonction de cette dualité. J'ajouterai qu'à l'exception de la Suède, qui n'est citée qu'à titre de contre-exemple (et l'autrice ne tient pas compte des différences culturelles ni du contexte social pour développer sa réflexion), il n'est question que des Etats-Unis.

Ce qui pose un autre problème pour le lecteur non-états-unien: les références culturelles, sociales et liées à l'actualité (d'avant la publication en 2014, en plus) m'étaient pour beaucoup d'entre elles inconnues. Si tout le monde peut saisir de quoi il est question quand on parle de 50 nuances de Grey ou de Hunger Games, ce n'est pas le cas pour des comiques de stand-up, des films « de niche » jamais diffusés chez nous ou ce genre de références.

Pour finir, depuis la publication de ce livre, le mouvement #Metoo et bien d'autres sont passés par là , ce qui fait qu'il est à mon avis dépassé, daté.

Cependant, il y a de très bonnes choses dans ce livre, en particulier sur les violences faites aux femmes, les questions de genre et de « race » (je le mets toujours entre guillemets, parce que je ne crois pas à cette notion). La plume, pleine d'humour et de sarcasme, est assez agréable.

Pour tous ces aspects, ce livre vaut la peine d'être lu. Mais je pense l'oublier assez vite: trop fouillis, trop long, trop daté et trop américano-centré (trop Roxane-Gay-centré, en fait) pour moi.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ce livre est un recueil de chroniques écrites par Roxanne Gay dans les médias états-uniens.
Dans ses chroniques, l'autrice questionne l'actualité et la société et offre des analyses et des remises en cause extrêmement profondes, intelligentes et contemporaines. Roxanne Gay est une femme noire de forte corpulence, d'une quarantaine d'années, détentrice d'un doctorat et professeure d'université. Elle est également très présente dans les médias et les réseaux sociaux, qu'elle maîtrise parfaitement.
Et c'est donc à travers tous ces prismes qu'elle entreprend de remettre en perspective les problèmes de la société états-unienne - mais finalement valable aussi chez nous, ce type de problématiques étant malheureusement universel - : le patriarcat et le combat pour l'égalité (je recommande la lecture du chapitre sur le contrôle de la liberté des femmes à la procréation uniquement géré par les hommes, et les raisons de ce contrôle), mais aussi la dictature de la minceur et la discrimination fait aux personnes souffrant d'obésité, la « culture" du viol, la discrimination raciale, les enfants, etc.
On m'avait présenté ce livre comme le « livre culte des années 2020 », ou autre bandeau commercial du même type, ce que je déteste d'emblée.
C'est un vrai livre, documenté, qui mélange les vraies analyses avec les réflexions personnelles et les exemples contemporains connus de tous. En ce sens, cet ouvrage est bien plus intéressant et percutant qu'un long discours sur les droits des minorités et des femmes (les femmes ne sont pas une minorité, je rappelle).
En fait ce n'est pas une oeuvre culte. C'est une oeuvre essentielle pour comprendre le monde et je me réserve la possibilité de le relire car je pense qu'il est nécessaire de reprendre plusieurs fois la plupart des articles pour bien comprendre tous les rouages du pouvoir et les mythes de domination qui l'accompagnent.
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On m'a prêté ce livre et j'ai voulu le lire par respect pour la jeune personne qui me l'a recommandé mais j'avoue ne l'avoir lu qu'en diagonale.
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un essai mais d'un recueil de chroniques publiées dans divers médias.
J'étais intriguée par le terme "Bad Feminist" qui en fait le titre mais je le contenu des thèmes abordés parle de plusieurs sortes de discrimination au-delà de la réflexion sur la condition féminine.
Ce qui a freiné ma lecture est sans doute aussi le point de vue très américain de l'auteur qui parle de son contexte personnel et part de faits qui l'ont touchée dans son quotidien ou dans son actualité pour développer sa réflexion. J'ai rapidement feuilleté tous les chapitres qui analysaient des livres ou des séries, des films ou des manifestations qui m'étaient inconnus.
Ce qui a néanmoins retenu mon attention ce sont les passages où Roxane Gay évoque son parcours et témoigne de sa vie et de ses engagements. Lorsqu'elle raconte comment "la fille dans la forêt" rejaillit dans ses relations car cet épisode traumatique a marqué inéluctablement sa vie.
J'ai aimé son approche du féminisme et la présentation de la complexité psychologique de sa concrétisation au quotidien en fonction du vécu et des goûts de chacun(e).
Elle expose des moments d'histoire du féminisme et en rappelle différents courants et figures tutélaires.
Elle se déclare "bad feminist" car avant tout une femme qui défend les droits des femmes et aspire à l'égalité homme-femme dans la société contemporaine mais sans être forcément une militante radicale d'aucune manière.
Elle défend par ailleurs également les droits des personnes de couleur, et des personnes différentes de quelque manière que ce soit. le droit à être soi-même de la façon qui lui convient le mieux.
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Bad féministe est une sorte d'essai, à vrai dire plus un recueil d'essais que l'autrice a publié auparavant, et parfois il y a un peu des recoupements mais tant pis, cela n'enlève rien à la force de ses réflexions et de son témoignage.
Cela se partage en effet entre des réflexions plus générales, sur le patriarcat, sur la culture du viol, sur les rapports entre femmes, sur la consommation de pop culture et j'en passe, et son expérience plus personnelle, en tant que femme noire et universitaire d'origine immigré, Haïti pour être précise, dans les USA d'aujourd'hui.
Pour la partie les médias et leurs horribles représentations de la femme, évidemment comme c'est une américaine, elle ne consomme apparemment que des oeuvres anglo-saxonnes, voire américaines, c'est plus fort qu'eux; mais même quand il s'agit d'oeuvres qui sont inconnues aux lecteurs, c'est bien assez clair et transposables.
C'est parfois très, très dur, plus que je ne m'y attendais, mais c'est indispensable.
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Bad Feminist.
Bad tout court aurai parfois suffit!
Bad parce que j'ai eu un mal fou à lire ce livre. Les phrases sont parfois sans queue ni tête. Souvent j'ai perdu le fil, me demandant où voulait en venir l'auteur et surtout pourquoi je persistait à lire ce livre.
Feminist. Alors oui il y en a, par mini touche. Parce que trop pourquoi faire? Ce titre aurait il eu une raison d'être?
Le point de vue de l'auteur est particulier, comme tout à chacun. Ses chroniques ne sont pas toujours constructives et j'en ai trouvé pas mal sans intérêt.
Son ressenti vis à vis du racisme est particulièrement mis en avant.
Plus que le reste je dirait.
Quoiqu'il en soit je ne garderai pas un souvenir fabuleux de cette lecture ....!
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Le postulat de départ me parle beaucoup : peut-on se dire féministe si l'on aime se maquiller et faire du shopping ? Une féministe est-elle forcément pas épilée, aigrie et destinée à vouer une haine féroce aux hommes ? Comment se retrouver au milieu de tout cela ?

En préambule, je préciserai que la question du féminisme n'est pas la seule abordée par l'auteur. Elle nous parle également de racisme et de privilèges entre autres.

C'est un essai, ou plutôt une série de courts essais qui m'a beaucoup intéressé grâce à la structure même du livre : chaque essai est relativement court ce qui fait que vous pouvez en lire un le matin au réveil ou entre deux dossiers au boulot.

Ce format implique aussi que l'auteur pose des problèmes, donne son avis mais nous laisse aussi nous dépatouiller avec nos propres avis, une grande place est laissée au lecteur qui se retrouve à s'interroger à la fin de chaque article. ( les chroniques ayant été publiées à la base dans diverses revues ou blogs).

Un autre parti pris a été d'analyser des éléments de la pop culture à travers le prisme du féminisme ou du racisme(Hunger games, La couleur des sentiments, la série Girls...). Roxane Gay développe très bien les livres/séries/films dont elle parle mais pour ma part c'était un peu frustrant quand je n'avais pas la référence (et j'aime aussi beaucoup la couleur des sentiments mais bon ça c'est un autre débat). Disons qu'elle m'a fourni une nouvelle grille d'analyse culturelle.

C'est un ouvrage qui m'a donné à réfléchir et qui m'a fait rire (car oui Roxane Gay est très drôle parfois), qui m'a également ému et qui m'a conforté dans le fait que je suis aussi une mauvaise féministe mais que mieux vaut ça que de ne pas être une féministe du tout.

Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Si les cinquante premières pages étaient intéressantes sans pour autant réussir à me captiver complètement (et y avait-il vraiment besoin de s'étendre autant sur ses parties de Scrabble ?), j'ai trouvé le reste du livre absolument passionnant. Au point qu'il a fallu que je me freine pour ne pas le finir d'une traite et le faire durer un peu. Je voulais surligner les 3/4 des passages tant c'était intéressant et pertinent.

Si vous êtes déjà un minimum renseigné·e·s sur ces sujets, vous ne devriez pas avoir de grosses révélations, mais ça reste passionnant comme je le disais, et permet sans doute de prolonger certaines pistes et réflexions qui auraient germé suivant nos parcours.

L'autrice cite et analyse beaucoup de livres, de films et de séries, mais même si l'on n'a pas lu ou vu ces oeuvres, il me semble qu'elle est suffisamment claire et qu'elle explicite bien ses arguments pour comprendre ce qui y est problématique, ou, dans de plus rares cas, positif.

Je n'étais pas forcément d'accord avec certains points plus "mineurs", notamment à propos des trigger warnings qu'elle juge inutiles, mais ça restait assez anecdotique et son point de vue est souvent compréhensible même si différent du nôtre.

Une très bonne lecture, en somme !
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