La magie de Paris, tome 1 : Le coeur et le sabre

Livre que j'ai apprécié moyennement.
L'histoire paraissait sympathique au début puis en avançant dans l'histoire, je n'ai pas accroché a l'univers où la Magie n'est pas à son niveau le plus fantastique. L'héroïne est insipide et se lamente toujours sur son sort.
Le personnage secondaire Thomas est trop effacé à mon goût.
L'univers est trop adolescent à mon goût.
Je ne lirais pas la suite, c'est certain. Première déception de lecture depuis fort longtemps.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais je pense que le public ciblé est très réduit. Ce public sera ravi de l'intrigue et de l'écriture, mais si vous déviez même un tout petit peu de cette cible, certains détails pourront peut-être vous irriter.
Cette lecture n'était pas désagréable, loin de là, mais je dois avouer qu'aucun des personnages ne m'a vraiment plu plus qu'un autre. J'avais du mal à leur imaginer une personnalité propre et de plus je n'éprouvais aucune empathie pour le personnage principal (ce qui m'arrive très rarement et ce qui explique d'autant plus pourquoi je n'ai pas été touchée par cette lecture). Un autre point un peu dérangeant est l'écriture: en soi elle n'a rien de désagréable, sauf que parfois, l'auteur se rappelle à vous à l'aide de notes et de parenthèses pour faire une petite blague. Je comprends que l'auteur éprouve le besoin de créer un lien avec ses lecteurs, mais dans sa tentative, il brise le lien des lecteurs avec l'histoire, ce qui est très dommageable. En effet, si vous utilisez la lecture comme un moyen de vous évader, ces petites notes seront comme une petite voix qui vous rappellera "regarde ce n'est plus la narratrice qui parle mais l'auteur, tout ce que tu lis est faux, cela n'existe pas". Ça brise encore plus l'ambiance du livre si on se rappelle du ton fantastique qu'il arbore.
Ce n'est donc pas un mauvais livre, ni une perte de temps, je pense qu'il peut être très efficace si on se retrouve vraiment dans les personnages et dans l'intrigue. Sachant que ce n'était pas mon cas, c'est sûrement la raison pour laquelle je me suis un peu sentie à côté de la plaque durant cette lecture.

D'emblée on entre dans l'histoire, le récit est vivant et plutôt accrocheur. Mais...

Chloé est une étudiante sans beaucoup de grâce ni de charme particulier (je persiste à dire qu'une héroïne de roman doit avoir un peu de chic, de panache et de l'éducation, cela donne le bon exemple aux ados). 1,83 m est une taille plutôt agréable pour une femme, mais pour une jeune fille cela peut être un complexe, sans compter l'introversion de Chloé. de plus, on n'imagine pas vraiment son visage, mis à part ses mâchoires carrées, alors que celui de Thomas est bien mieux décrit...
Voilà, déjà, je n'ai pas complètement accroché avec Chloé... Mais elle est sympa.

Chloé (je ne me souvenais pas du prénom de l'héroïne, lorsqu'il est signifié au cours du tome 9, je me demandais qui était Chloé ! Tout cela pour dire que le roman est écrit à la première personne, du coup on oublie un peu son prénom...) Chloé donc, est une jeune championne d'escrime. Un soir, dans le gymnase de son lycée alors qu'elle s'entraîne seule, elle va assister à un combat entre un nouveau camarade de classe et un drôle de personnage armé d'une épée. Celui-ci va quasiment tuer Chloé lorsqu'elle va vouloir prêter main forte à Thomas. Ce dernier, pour lui sauver la vie, n'aura d'autre choix que de la faire "Chevalier" selon un rituel magique. Thomas est un Mage, et Chloé n'aura de cesse de le poursuivre pour avoir des réponses à toutes les questions qu'elle se pose à propos de son nouvel état et de son nouveau "job". Et cette quête obsessionnelle l'amènera à être mêlée aux événements de ce monde magique, car en bon Chevalier, elle se doit désormais de protéger Thomas et en ressent le besoin.

Le lecteur est emporté par l'histoire, même si l'action n'est pas toujours intense, le récit est rythmé, on ne reste pas une seconde sur le bord de la route, il n'y a pas de longueurs et l'ensemble est plaisant, mais quelques imperfections ne passent pas inaperçues, hélas...

De la simple faute d'orthographe (pour moi, dans un roman, c'est inexcusable) à la faute de français, (comme par exemple "avoir l'air maligne" au lieu de "avoir l'air malin" -c'est l'air qui est malin, non pas la fille- un écrivain se doit savoir cela), de syntaxe ou de non emploi du conditionnel, ce roman fut lourd à digérer à ce niveau, bien que la dernière partie du roman soit plus "digeste" de ce point de vue là. L'écriture est honnête mais sans plus, on ne peut pas parler de "belle plume", car sans manquer réellement de vocabulaire, le récit esquive toute envolée et toute magie littéraire.

Ce roman est captivant mais sans vraiment d'originalité, malgré ce que la jolie couverture promettait... Par contre, il n'y a pas de temps mort, c'est pour cette raison que je suis allée au bout de ma lecture et qu'au final, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! La narration avait bien quelque chose d'efficace malgré tout...

L'étrange et singulière fin me laisse... dubitative. Bien sur, elle appelle très fort la suite, mais je suis tout de même restée avec une impression bizarre, saugrenue, presque dissonante, pas déplaisante pour autant, mais elle m'a un petit peu dérangée... Et pourtant le lecteur ne s'attend pas le moins du monde à cette fin de tome... Lirai-je la suite ? Je pense que oui, je veux savoir...
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Tout premier roman de l'auteur Olivier Gay, après avoir lu et vu de nombreuses critiques élogieuses sur La magie de Paris ainsi que sur ses autres oeuvres, je me suis décidée à le demander à la plate-forme Netgalley pour découvrir ça plume. Je tiens donc à les remercier ainsi que la maison d'édition Castelmore pour leur confiance. C'est malgré tout déçu que je suis ressorti de cette lecture.

On découvre un Paris magique, Chloé lycéenne, viens à découvrir cette magie l'or d'un entraînement d'escrime. S'entraînant encore après les heures de cours, elle se retrouve en plein milieu d'un combat entre Thomas, nouvel élève de sa classe et une goule. C'est en combattant pour le sauver qu'elle deviendra Chevalier. Tout change depuis cette soirée-là, elle se retrouve plus forte, plus résistante et presque invulnérable.

Bien que l'auteur nous plonge dans le bain très rapidement, j'ai été surprise de son style d'écriture que j'ai trouvé très simple et assez déconcertant, le trop-plein de lamentation, du fait que le personnage est grande et maladroite, m'a fait levé les yeux au ciel à plusieurs moments de la lecture. le dire une ou deux fois passe encore mais le répéter toutes les trente pages m'a quelques peut refroidi. Les complexes étant mis bien trop en avant pour que j'apprécie réellement Chloé. J'ai eu de grandes difficultés à m'attacher au personnage, et c'est finalement le personnage de David qui se dégage du lot, doter d'un charisme et d'une personnalité que j'ai adoré dès sa première apparition.

Malgré le manque d'intérêt pour le personnage principal, j'ai tout de même beaucoup apprécié l'univers créé par l'auteur, bien que survoler, j'aurais aimé plus de détails, qui j'espère seront donné dans les prochains tomes. La magie est présente et c'est avec plaisir que j'ai découvert les sortilèges de ces mages et chevaliers. Chloé ayant beaucoup de mal à avoir des réponses à ces questions, nous nous retrouvons donc avec des manques d'informations qui nous plongent dans un mystère oppressant et intriguant. On veut découvrir comme elle, les tenants et aboutissant de cette magie et de ce monde qui s'ouvrent à elle.

Malgré un avis plus que mitigé, je lirais la suite à sa sortie avec envie car après la révélation finale, je n'ai plus qu'une hâte, voire les nouvelles directions dues à ce chamboulement.
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Je n'ai pas accroché du tout à cet ouvrage. Plusieurs raisons à cela. En premier la volonté de l'auteur d'adopter un style "parlé décontracté simple" qui donne toute la place aux dialogues et de ce fait "mange" les autres éléments du récit : la construction de l'intrigue est très faible, le même principe de scène d'action est répété tout au long du livre, les personnages manquent d'épaisseur (oui je sais, ils vont se dévoiler au tome 2, mais sans moi). Ensuite j'ai été très déçue par le décalage entre la première scène, prenante, et l'étirement (qui finit par aller à l'encontre du suspens), les répétitions de la suite. Enfin j'ai eu le sentiment de lire une succession de scènes surjouées, agrémentées du plus possible d'ingrédients mode incontournables : humour décalé, références ados/Geek, cliffhanger obligatoire depuis le succès des thrillers qui l'utilisent, cliché de romance.