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Après avoir lu le très bon premier tome de la main de l'Empereur et apprécié la duologie Les épées de glace (oui, je n'ai pas fait les choses dans l'ordre), j'étais vraiment curieuse de voir ce que ce second tome allait proposer et comment l'auteur avait fait sa transition entre les deux séries… le résultat est plutôt satisfaisant et prenant cependant, je reconnais avoir largement préféré le premier opus qui m'avait vraiment embarquée avec ses combats dans l'arène ainsi que sa conquête de territoire. le roman est construit en trois parties avec des ambiances différentes, mais qui comporte toujours des combats. Dans la première, Rekk va simplement aider Gundron, un jeune duc ayant perdu ses parents et cherchant à reconquérir ses terres. J'avoue ne pas avoir très embarquée par ces nouveaux personnages assez nombreux et pas forcément marquants. Je ne me suis pas spécialement attachée à eux, car ils manquaient de nuance ou tout simplement de personnalité. Ils n'ont pas l'étoffe ou le charisme de Rekk. Ce sont de simples guerriers qui cherchent à se mesurer à cette lame légendaire ou à obtenir un meilleur statut social. Que ce soit Oblan, Gundron ou Bahus, je n'ai pas eu la petite étincelle. de plus, j'avoue que j'ai mis un certain temps avant de rentrer dans le récit et de mémoriser le nom de chacun… Cela a forcément joué dans mon ressenti et mon attachement potentiel.

La seconde partie m'a bien plus captivée, puisque Rekk a complètement changé de voie : il est devenu prévôt de garde de sa ville natale. Grâce à sa renommée, à quelques scènes d'intimidation et à des coups d'épée dissuasifs, il va tenter de rétablir l'ordre dans toute la cité. Hélas, les habitants ne le laissent pas faire, l'image de la garde est négative (corruption, viol, chantage, etc.) et les soldats sont en sous-nombre. La tache s'annonce difficile. J'ai beaucoup aimé voir Rekk sous un nouveau jour, avec des occupations moins grandes, mais qui réclament sa force et son don pour la stratégie. Ce sera également l'occasion de revoir Dareen, son amie contrebandière secrètement amoureuse de lui. Hélas, cette dernière m'a cruellement déçue. Elle a été très peu présente et, hormis la fin où elle m'a surprise, elle a été assez passive. Ses répliques mordantes et sa gouaille me manquaient. Je pensais réellement retrouver son tempérament fougueux lors d'un chapitre la mettant en scène avec Rekk. Hélas, il n'en fut rien… Les deux camarades n'ont pas eu le loisir d'échanger, ce que j'ai trouvé dommage. La troisième partie a été assez expéditive, comme si l'auteur souhaitait rapidement raccrocher son récit avec la duologie des épées de glace. Je pensais que l'on verrait un peu plus le château de Froideval ou la petite Deria (j'aurais adoré voir au moins un chapitre narrant son apprentissage ou sa jeunesse). de plus, j'avais hâte de voir certains protagonistes se révéler. En effet, depuis la fin du premier tome, on sait qui joue un double jeu et on se demande quand les masques vont tomber. L'un des affrontements avec l'un des traîtres m'a énormément plu. On sentait la tension, l'émotion et la peine en chaque protagoniste. J'ai véritablement tourné les pages avec avidité.

Ce second opus a réussi à proposer une bonne quantité de batailles, de duels singuliers, de suspense, de manipulations et de secrets. Bien que les personnages secondaires m'aient moins marqué que dans le tome précédent, j'ai bien aimé l'évolution de Rekk. On l'a vu sensible, amoureux, touchant, naïf, mais également sanguinaire, féroce, violent, torturé, puissant, rancunier et avide de vengeance. le voir se remettre en question a été intéressant. C'est un anti-héros plus complexe qu'il n'y paraît, pas une brute sans cervelle. Il marque le lecteur. Il en va de même pour Bishia, une femme aux multiples facettes qui se révèlera être un soutien, une conseillère, une maîtresse et une compagne intéressante. Pour une fois, les Femmes sont loin d'être des potiches ! (Mais je n'en attendais pas moins d'Olivier Gay qui a toujours su proposer des protagonistes féminins ET masculins captivants…) Malgré mes remarques négatives, j'ai passé un bon moment et considère cet ouvrage comme un assez bon tremplin entre les deux séries dédiées au Boucher. Néanmoins, ma préférence restera au premier opus qui est absolument à découvrir si l'on est un adepte du genre Fantasy et des batailles dignes de David Gemmell. Merci encore aux éditions Bragelonne pour la découverte.
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« Dans la main d'un empereur, les mortels ne sont que des pions. » C'est avec ce deuxième tome mettant en scène l'un des personnages clés des « Épées de glace » qu'Olivier Gay met fin à l'histoire de Rekk qui a parcouru bien du chemin depuis ses débuts dans l'arène en tant que gladiateur. Après ses prouesses aux frontières de l'empire et son rôle dans l'écrasement de la résistance koushite, celui que l'on surnomme « Le Boucher » peut enfin espérer revenir à la capitale et y couler des jours paisibles aux côtés de sa belle épouse. Ou du moins aurait-ce été le cas si l'empereur n'avait pas échafaudé un nouveau plan dans lequel le guerrier doit occuper le premier rôle : c'est que, lorsqu'on a à sa disposition une arme aussi redoutable, il est difficile d'y renoncer. Surtout si l'arme en question est aussi aisément manipulable que l'est Rekk. On cherche à faire de lui le fer de lance de la lutte contre les Koushs ? Il suffit de maquiller le meurtre d'un de ses êtres chers pour qu'il se lance corps et âme dans le combat, sans se poser plus de questions. On veut lui confier une mission suicide pour aider un noble à récupérer ses terres ? Il suffit de se débrouiller pour que l'expédition comprenne certains de ses anciens compagnons d'armes pour que le champion surmonte ses réticences et saute à pied joint dans le piège, sans rien soupçonner. le personnage a beau être attachant, il n'empêche qu'il brille tout au long des deux volumes par sa naïveté. La chose pourrait être agaçante si elle n'était pas totalement maîtrisée par l'auteur qui s'amuse justement, chapitre après chapitre, à mettre son protagoniste dans des positions qui l'obligent à se confronter à ses contradictions et à prendre conscience de sa candeur.

Le problème, c'est que, s'il est appréciable de voir ce héros monolithique se remettre un peu en question, il en résulte que la plupart des rebondissements se voient arriver de loin. L'absence de véritables effets de surprises n'empêche fort heureusement pas le lecteur de se laisser transporter par le récit qui, pour compenser, repose sur un rythme très soutenu. On ne s'ennuie donc pas une seconde, et c'est finalement avec une rapidité étonnante que l'on vient à bout de ces quelques trois cent pages qu'il devient difficile de lâcher une fois commencées. Olivier Gay possède, de plus, un sacré sens de la tragédie : Rekk est peut-être complètement naïf, il n'empêche que le guerrier n'est quand même pas gâté ! Rien ne lui sera épargné, si bien que tout ce qui pourrait tourner mal finit inévitablement par le faire. Difficile de ne pas prendre le héros en pitié devant une telle avalanche de coups du sort qui, évidemment, ne participent pas à améliorer l'humeur du sombre guerrier, et encore moins à faire de lui un bout-en-train. L'auteur dresse ainsi le portrait d'un personnage de plus en plus torturé, sans arrêt rattrapé par son passé et incapable de contenir ses montées de violence. Les scènes de combat sont d'ailleurs bien écrites, très visuelles. Ici pas de grosses mêlées sanglantes et brutales, ni de batailles « foutoirs » dans lesquelles personne n'arrive à se repérer façon Abercrombie. Olivier Gay préfère miser soit sur des duels au sommet entre des épéistes confirmés, soit sur des combats qui se changent bien vite en véritables exécutions, sans suspens et sans dangers pour le héros.

La dernière partie du roman est menée selon un rythme plus rapide encore et on sent que l'auteur se hâte de raccrocher les wagons entre ce diptyque et celui des « Épées de glace ». Certains rebondissements tombent ainsi de manière assez abrupte, mettant un terme au destin de personnages dont on imaginait la fin plus glorieuse ou plus heureuse. C'est le cas notamment de Bishia, la belle prostituée au charme irrésistible, à laquelle on s'attache énormément en dépit de son double jeu au côté de Rekk. de même, la naissance de l'enfant tant attendu arrive très soudainement, et il n'en sera finalement que peu question. L'éditeur est d'ailleurs un petit malin (et il aurait tort de s'en priver sur ce coup), puisqu'il propose à la fin du roman de découvrir le début du premier tome des « Épées de glace » : un bon moyen d'appâter le chaland ! le procédé est d'ailleurs efficace, et il faut avouer que je suis curieuse de connaître la réaction de l'ombrageux guerrier face à la disparition de sa fille... Un mot, pour finir, sur les personnages secondaires qui constituent l'un des principaux points forts du roman. Qu'il s'agisse des femmes évoluant dans l'entourage du héros ou encore des soldats ayant servi sous ses ordres, tous bénéficient d'un trait de caractère clairement identifiable qui permet de le rendre sympathique... du moins dans la plupart des cas. Car si le roman ne peut pas vraiment être rangé dans la catégorie « dark fantasy », il n'empêche que les exactions commises par quelques personnages, ainsi que le sort tragique réservé à d'autres, assombrissent considérablement l'atmosphère de ce deuxième tome et contribuent à donner une petite touche de noirceur supplémentaire à l'ensemble (contrairement à ce que la couverture, qui évoque plutôt une romance à la arlequin, laisse entendre).

Olivier Gay clôture avec ce deuxième tome un diptyque très réussi, bourré de rebondissements et de personnages attachants, qui se lit comme un vrai page-turner. Difficile de ne pas être tenté par la suite des aventures de Rekk, aussi vais-je certainement finir par me laisser tenter par « Les épées de glace ». Un héros et un auteur à découvrir !
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Second tome d'un diptyque consacré au personnage principal de la série Les épées de glace, Rekk, La main de l'empereur tome 2 vient ainsi conclure le premier pan des aventures du boucher et faire le lien avec la suite également en 2 tomes. Pour ceux qui n'auraient pas lu les romans de cette série, je conseille de commencer par le diptyque La main de l'empereur puis de lire Les épées de glace également en 2 tomes mais écrits avant. Cela permet de garder intacte la surprise concernant le destin de certains personnages.
Le premier tome était centré sur l'enfance de Rekk , sur ses débuts dans l'arène en tant que gladiateur puis sur son parcours au service de l'empereur dans la guerre contre les koushites. Rekk a ainsi gagné le surnom du « Boucher », et une réputation de guerrier hors pair et invincible. Sa vie a changé durant ce conflit et Rekk espère rentrer chez lui en compagnie de Bishia, sa promise, et oublier les horreurs de la guerre. Cependant, l'Empereur a d'autres idées en tête en ce qui concerne Rekk, et surtout dans la manière de l'utiliser au mieux pour l'Empire.
Ce deuxième tome de la main de l'Empereur est de facture assez classique mais plein de rebondissements. La plume entraînante d'Olivier Gay nous plonge au milieu de manipulations, de combats, avec des personnages réussis et attachants. de la souffrance, des combats, des complots pour un roman immersif dont on tourne les pages sans s'en rendre compte.
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Lorsque j'ai écrit ma chronique du tome 1 j'avais une image assez particulière de Rekk, il était, je me cite « un personnage surprenant par la profondeur de sa noirceur et en même temps cette naïveté lumineuse. ».
Avec la lecture de ce tome 2 je dois dire que j'ai apprécié retrouver ce qui en avait fait mon héros favori.
Rekk reste à la fois un adversaire féroce et naïf.
Féroce car lorsqu'il a un but en tête rien ne l'arrêtera. Pour preuve, croyant lutter contre les assassins de sa mère il avait sauvagement lutté face aux koushites et gagné sa place de héros et son surnom de « Boucher ».
Pourtant comme le lecteur a pu s'en rendre compte avec les révélations de fin du tome précédent. Rekk est manipulé. Il n'a rien vu venir et dans les premiers chapitres de ce tome, il est toujours aussi naïf face aux manigances de ses ennemis. Mais ne lui jetons pas la première pierre.

Qui l'aurait cru de prime abord que les apparences étaient trompeuses? Cersei Lannister sort de ce corps. Une telle perfidie, une telle rouerie est à la fois admirable et totalement haïssable.
Mais revenons-en à Rekk. J'aime son côté cheval fou, lion sauvage et indompté. Il est têtu, sûr de lui et parfois vraiment idiot mais attaquez ce qu'il a de plus cher et vous verrez le côté sombre de cet homme déjà peu enclin à la clémence et à la douceur.
Il est l'ombre et la lumière. Il est parfois clément, parfois sévère mais surtout fidèle en amitié. Je sais que je me contredis mais Rekk est tout cela et plus encore. C'est un personnage complexe. Un personnage déroutant parfois mais étonnamment attachant pour ses faiblesses et même sa sauvagerie.
L'époque confrontait les hommes très jeunes à leur destin. Rekk n'y fait pas exception en étant général à tout juste 23 ans. Il est déjà aguerri, tenace et sincère. Et je le répète naïf face aux manipulateurs qui savent utiliser ses points faibles à ses dépens et à leurs fins.
Ainsi , embarquer avec Rekk c'est comme embarquer dans un train à pleine vitesse que l'on sait voir foncer vers un mur. Mais ce que l'on ignore c'est la vitesse à laquelle on va se le manger,ce mur, et si on a éventuellement une chance de l'éviter même in extrémis. Cela rend la lecture tendue, vivante et plus que stressante. Mais bon sang! C'est vraiment ce genre de lecture que j'aime quand j'ai envie d'action.
De bout en bout j'ai été emportée. de bout en bout j'ai senti cette tension, ce suspens. Car lorsque l'on est lecteur on en sait toujours plus que le héros sur beaucoup de choses. Et quand le héros est Rekk, on a hâte et presque peur d'imaginer sa réaction à la découverte des secrets tus. On a comme un sentiment de trahison envers celui que l'on suit depuis le début et à qui l'on n'a rien dit.
Alors quand les actions s'enchaînent, que le train s'enfonce dans la nuit vers son destin. On reste à bord. On s'accroche au barre de sécurité et on prie fort les anciens dieux sans nom que dans sa fureur Rekk nous oubliera pour la vengeance finale. Car malgré sa naïveté, son honnêteté presque irréelle dans ce royaume corrompu ses valeurs sont fortes et le rendent magnifique et tellement prévisible sur certains points.
Ce final est donc à la fois sans surprise et en même temps Olivier Gay sait poser l'indice pour le rendre tout de même captivant et vicieux.
J'ai l'Epée de glace dans ma PAL. Je l'avais gardé de côté pour ne pas le commencer avant d'en avoir fini avec cette série mais je ne le regrette pas. La plume d'Olivier Gay tant en fantasy qu'en jeunesse est palpitante. Je suis et reste donc fan.
Retrouvez Rekk, Bishia, Dareen ou l'Empereur Bel 1er, faites la connaissance de nouveaux personnages et surtout… vibrez sous le dynamisme et l'entrain de la plume d'Olivier Gay.
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Un deuxième tome plus abouti. Où surtout on comprend que c'est la psychologie de Rekk qui est au centre du récit, et non les actions liées aux différents postes du Boucher.
Pourtant ça pourrait rajouter un plus à l'histoire. Plus de détails, de suspense, d'actions... Mais nous devons nous contenter des grandes lignes. Ce qui est largement suffisant pour comprendre l'état d'esprit de Rekk, par quoi il passe, ses difficultés... Mais c'est vrai que c'est un peu frustrant parce que le récit recèle de beaucoup de potentiel et de possibilités non utilisés.
Le fond du récit est très sombre. Et jusqu'au bout où découvre la toile politique et de trahison qui s'étant sur la vie de Rekk. Et c'est aussi intéressant de voir son évolution et le lien avec la série mère. Ce qui l'a mené là et pourquoi les réactions qu'il a.
Rekk est très attachant et touchant malgré sa naïveté, la facilité avec laquelle il est manipulé, mais aussi sa violence sans se poser de question et avec facilité, cette intransigeance... C'est ce qui le rend humain et intéressant. Loin d'être parfait, il a tout de l'antihéros.
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Un excellent tome 2, machiavélique à souhait, qui laisse un sentiment de regrets et de gâchis face à la vie de Rekk... Manipulé un jour, manipulé toujours, le titre La main de l'empereur est vraiment bien choisi!

Ce tome est moins axé sur la guerre et les massacres et davantage sur ce que Rekk veut faire de sa vie après la campagne koushite. Lorsque l'on a lu Les épées de glace, on sait qu'il avance inexorablement vers des événements que l'on aurait bien aimé que l'auteur lui épargne, mais on ne sait pas encore à quel point l'ensemble est complexe et tordu...

Autour de Rekk gravitent des personnages inoubliables, complexes et toujours en nuances. Une fois dévoré, ce tome 2 m'a donné envie de relire les Epées de glace pour les retrouver (enfin, ceux qui survivent...)

A lire absolument, pour grands ados et adultes.

En prime, les couvertures sont juste magnifiques!
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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J'ai eu le sentiment d'un léger mieux avec cette suite directe de la main de l'empereur mais tout comme celle-ci, je persiste à trouver que l'histoire aurait mérité d'être plus creusée.

En effet, dans ce tome, plus accès sur les relations entre Rekk et l'Empereur Bel, on nous balance à nouveau une kyrielle d'événements dont on avait entendu parler dans Les épées de glace, mais sans vraiment les approfondir. Les récits des batailles, des trahisons et des souffrances subies par Rekk sont bien brèves, et jamais le sentiment d'une certaine précipitation ne m'a quittée ce qui est quand même dommage.

L'univers reste intéressant. Bien que cousu de fil blanc, j'ai trouvé intéressant de voir cet ancien gladiateur bâtard gravir les marches du pouvoir au fur et à mesure que celui-ci souhaite l'utiliser. Il y a en plus en parallèle un petit côté tragédie grecque en coulisses assez jouissif. On voit Rekk refuser puis accepter de repartir en guerre, mais pour un conflit mineur. Puis, il prend le commandement de la milice de la Capitale pour rétablir l'ordre, mais sans la moindre subtilité comme il sait le faire. Il va donc petit à petit allonger encore sa liste d'ennemis potentiels et ainsi creuser le trou dans lequel il va tomber, ce qui est vraiment plaisant à anticiper. Tout cela jusqu'à sa prévisible chute finale que l'on connait si on a lu Les épées de glace.


Rekk est LA figure de cet univers, celui autour de qui tout tourne et celui qu'on a plaisir à suivre. Ça, Olivier Gay l'a vraiment réussi. C'est un personnage vraiment sympathique malgré toutes les horreurs qu'il peut commettre parce qu'au fond il reste très naïf et surtout fidèle à son code de l'honneur. On le voit défendre par monts et par vaux les gens en qui il croit, mais attention à ne pas le trahir sinon sa vengeance sera terrible et j'ai vraiment aimé cela. J'ai d'ailleurs trouvé que dans l'ensemble, les personnages étaient mieux caractérisés dans ce tome même si ça reste assez léger.

Pour conclure, honnêtement si l'auteur avait pris le temps de plus creuser les terribles événements qui arrivent pour leur donner plus d'impact, la série aurait pris une toute autre dimension. Là, la série reste un simple divertissement et j'en suis la première déçue, parce que ça me plaisait de lire de la fantasy sans magie dans un univers antique. Tant pis, ce sera pour une autre fois !
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J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais j'ai trouvé que celui-ci était encore un cran au-dessus. Tout au long de ces quelques 300 pages, j'ai été littéralement embarquée par le rythme du récit et par la personnalité malgré tout attachante de Rekk. J'ai retrouvé le mélange d'émotions fortes du premier tome, suscité par un suspense maintenu de bout en bout – car Olivier Gay mêle aux enjeux politiques et stratégiques des enjeux sentimentaux et plus personnels, qui s'avèrent tout aussi (et si ce n'est plus !) passionnants. Une des raisons pour lesquelles cette lecture a été un formidable coup de coeur ! Si la lecture du premier tome m'avait laissé sur la féroce envie de lire cette suite, celle-ci me laisse avec l'envie équivalente de découvrir Les Épées de glace, la suite des aventures de Rekk !
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On devine, à la lecture de ce roman, que l'auteur a écrit pour la jeunesse. C'est un très bon roman d'aventure, à l'humour parfois quelque peu potache, mais qui dégage une grande fraîcheur, de la bonté, et de la réflexion. le thème, derrière l'histoire de cape et d'épée : le bien et le mal, la sincérité des sentiments. Les ficelles sont parfois un peu grosses, et l'écriture moins léchée que dans le premier tome, mais Olivier Gay a un grand talent de conteur.
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J'avais adoré le tome 1, mais ce tome 2 est encore meilleur! Je l'ai tout simplement dévoré, j'ai été emportée du début à la fin, et j'ai été surprise jusque dans les dernières pages... C'est un vrai bonheur à lire, Rekk est définitivement l'un de mes personnages préférés en Fantasy, et je suis ravie d'en avoir appris davantage sur lui par cette saga, qui me donne envie de relire les Epées de Glace avec cet éclairage nouveau!
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