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Citations sur Treize jours (14)

"Ce jour - là , je me suis rendu compte pour la première fois que mes parents s'aimaient plus qu'ils ne nous aimaient , même si, à l'époque, je ne pouvais pas encore savoir le prix que j'allais payer pour cet amour."
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Je ne suis pas facile à aimer, mais je suis bien aimée. En retour, j’essaie de bien aimer moi aussi.
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J'ai été enlevée par un gang de jeunes hommes sans peur et pourtant terrifiés, et l'impossible espoir palpitant dans leur corps était tel qu'il leur brûlait la peau et qu'il raffermissait leur volonté jusqu'aux os.
Ils m'ont détenue pendant treize jours.
Ils voulaient me briser. Cela n'avait rien de personnel.
Je n'ai pas été brisée.
C'est ce que je me dis.
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"Ce sont souvent les femmes qui paient le prix de ce que les hommes désirent ...."
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"Les familles normales disent vraiment ce qu'elles pensent et ce qu'elles ressentent", avait-il lancé un jour à Mireille après avoir fait la connaissance de ses parents. "Nous sommes catholiques", avait-elle répliqué. Et ils avaient éclaté de rire.
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Il a fallu une heure pour me faire sortir de la remise. Michael et Glen et des amis de la famille avaient passé toute la nuit à me chercher. C’était Michael qui m’avait suivie, mais dans ma terreur je n’entendais que le commandant. Je suis restée pelotonnée dans ce recoin, à hurler, tandis que les hommes essayaient de m’approcher. C’était trop, se retrouver de nouveau dans une cage si petite, avec autant d’hommes regroupés autour de moi. Alors quelqu’un est allé chercher Lorraine. Elle a fait sortir les hommes et elle a fermé la porte. Nous n’étions plus que nous deux. Elle s’est agenouillée à côté de moi, elle a retiré mes bras d’au-dessus de ma tête. « Allons, allons », a-t-elle dit en détachant prudemment mes doigts de la cisaille. Elle m’a gentiment pris les mains. Elle m’a dit mon nom, et que j’avais un mari et un fils qui m’attendaient. Elle m’a dit que j’étais en sécurité et que j’étais aimée. Elle a répété ces choses encore et encore jusqu’à ce que je sois capable des les croire.
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Nous adorions Haïti. Nous haïssions Haïti. Nous ne comprenions ni ne connaissions Haïti. Des années plus tard, je ne comprenais toujours pas Haïti, mais je me languissais d'Haïti de mon enfance. Quand on m'a enlevée, j'ai su que je ne retrouverai jamais ce Haïti-là.
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Le coeur de Michael battait vite. Il s'est mis à pleurer, j'ai essayé d'essuyer ses larmes mais il y en avait trop. "je t'aime" ai-je dit. "Je sais qu'on t'a enlevé, toi aussi" ai-je dit. "s'il te plait, ne bouge pas les bras, s'il te plait, ne me touche pas" ai-je dit. Et il ne l'a pas fait. Il a pleuré plus fort, il a dit qu'il était désolé, tellement tellement désolé. "chut, bébé" ai-je dit. Je me suis appuyée contre le corps de mon mari et je l'ai entouré de mes bras, m'imbriquant en lui comme je le fait toujours. Il était l'unique chose vraie pour moi. .......pendant un moment, j'ai pensé qu'il serait peut-être possible d'être entière à nouveau. Je ne savais pas combien de temps cela prendrait pour en arriver là. Je ne savais pas par quel chemin y aller.
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J’ai regardé ma bague de fiançailles. C’était bien de regarder quelque chose de beau. Il me restait encore quelque chose de ma vie à quoi m’accrocher, même si ce n’était qu’une stupide babiole.
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Il était important de rappeler à cet homme que je n’etais pas simplement un bout de viande pour qu’il joue les bouchers. J’étais une femme. J’etais une mère et une épouse et une fille. J’avais besoin qu’il laisse quelque chose de mon corps pour ceux qui m’aiment.
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