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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai d'abord été séduite par la couverture de ce livre à la bibliothèque car je trouve celle-ci très belle et épuré et je vois de plus en plus d'articles sur l'auteur Roxane Gay qui a également écrit Bad Feminist, il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, ce contexte qui prend place à Haïti que l'auteur connait bien et qui est très bien décrit dans ce récit. J'ai aimé suivre Mireille Duval et sa famille durant son enlèvement et ses 13 jours passés à la merci de ses ravisseurs.

Car si on suit Mireille durant sa captivité le récit ne tourne pas uniquement autour de cela et c'est ce qui le rend d'autant plus poignant, on suit celle-ci et son mari avant cet événement (le récit alternant entre le passé et le présent). Mais l'histoire va plus loin que cela car nous suivons le couple et leur famille après ce douloureux moment et comment on peut se reconstruire quand on a vécu les pires sévices possible durant 13 jours.

Le contexte géographique renforce encore plus le récit avec ces questions de richesse opposé à la pauvreté sur l'île, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle Mireille se fait enlever.

Les sévices racontées sont également narrées avec pudeur il n'y a pas de course au sensationnel ou à la surenchère il est d'ailleurs parfois plus judicieux de suggérer au lecteur plutôt que tout raconter.

Un récit que je garderai longtemps en mémoire car c'est le genre de livre qui est marquant à mes yeux. Une très belle découverte avec cette plume et je lirai avec plaisir d'autres bouquins de l'auteur.
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Mireille, fille d'un riche homme d'affaires, profite de ses vacances à Port au Prince avec son mari et son bébé dans la villa familiale. Alors qu'elle s'apprête à passer la journée à la plage, elle est violemment kidnappée. Les ravisseurs réclament une rançon à son père qui refuse de payer.
C'est alors que l'enfer commence pour Mireille... pendant treize jours.
Je remercie chaleureusement Babelio pour l'opération "masse critique" et les éditions Denöel pour l'envoi de ce roman. J'ai ainsi pu découvrir la plume de Roxane Gay, une auteure américaine d'origine haïtienne qui a jusqu'ici écrit plusieurs nouvelles et essais. "Treize jours" est son premier roman. Il est publié au Etats-Unis en 2014 sous le titre original "A unstamed state" et a fait beaucoup parler de lui.
Mireille Duval est une avocate américaine qui vit à Miami avec Michael, son époux, et son fils. Ses parents sont des immigrés haïtiens qui ont quitté l'île peu de temps après leur mariage. Son père a travaillé dur toute sa vie et a fait fortune dans le bâtiment. Disposant de ressources suffisantes, ses parents ont fini par retourner vivre à Haïti dans une villa sécurisée construite à Port-au-Prince. Les enfants et petits-enfants viennent souvent les rejoindre pendant les vacances.
Mireille n'a jamais connu la misère. Elle a grandi dans une belle maison et a fait de brillantes études. C'est une femme bien entourée qui mène une vie paisible et heureuse jusqu'au jour où tout bascule.
Le décor est planté dès le début. L'histoire se déroule à Haïti, un petit pays des Antilles proche de Cuba. Situé en pleine mer, on y trouve de belles plages et en son coeur c'est une terre montagneuse. Cependant, la population est très pauvre, seule une minorité a pu échapper à la misère et faire fortune à l'étranger. Les nouveaux riches (la diaspora) reviennent aux pays. Ils construisent de belles demeures et s'y installent une partie de l'année ou durant les vacances. Cependant, la criminalité sévit et le kidnapping est devenu un mode opératoire qui rapporte rapidement de l'argent.
Dans le livre, Mireille est le narrateur. Elle nous raconte son histoire, ses sentiments, ses souvenirs et ses peurs les plus profondes. le lecteur découvre d'abord une femme terrifiée, prise de panique. Elle nous décrit son étouffement face à l'enfermement et à la peur qu'elle ressent. Puis, on découvre une femme forte et déterminée. Progressivement elle tient tête à ses kidnappeurs. Face à la cruauté de ses ravisseurs, elle refuse de céder à leurs tentatives d'intimidation. Arriveront alors les viols et les actes de barbarie qu'elle nous décrit avec des mots très forts.

Le livre est divisé en deux parties. Dans la première, c'est le kidnapping et les sévices subis, dans la deuxième c'est la libération et la reconstruction. Dès la quatrième de couverture le lecteur sait que Mireille sera libérée et qu'il faudra qu'elle ré-apprenne à vivre. Face au traumatisme vécu, le plus grand combat va être de retrouver un semblant de vie normale et une vie intime avec son époux.
Comment le couple va-t-il survivre à de telles blessures ? Quels seront les rapports avec son père ?
Le thème principal du livre est dur : comment briser psychologiquement et physiquement un être humain en treize jours ? Combien de temps faudra-t-il pour se relever ?
J'ai vraiment aimé découvrir cette auteure ainsi que l'histoire qu'elle raconte avec tellement de réalisme. "Treize jours" est une lecture que je n'ai pas pu lâcher jusqu'à la fin. Roxane Gay a su maintenir un suspense qui m'a tenu en haleine tout au long du récit. Dans la première partie, on attend la fin du calvaire jusqu'au treizième jour puis le jour de la libération, l'intrigue est maintenue. Elle est toujours aussi prenante, ça ne s'arrête jamais. Les chapitres ne sont pas très longs, pourtant ils sont bien détaillés. L'ambiance est dure et glaciale.
Évoquant des thèmes forts, avec une écriture vive et incisive, une histoire poignante.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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C'est un roman qui se lit facilement, assez vite et qui donne une idée de ce que peut-être la vie en Haïti d'après la vision de l'auteur qui en est pourtant originaire. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'en brosse pas un portrait idyllique et que ça ne donne pas tellement envie d'y aller passer des vacances. Ca commence doucement, une famille de rêve : un couple qui s'aime, un bébé adorable, des vacances , de l'argent. C'est limite un peu gnangnan, je me suis dis « oh non, pas encore de la romance à deux balles ». Puis très rapidement le lecteur est surpris par le changement de ton, de décor, tout bascule et va vite. Mireille va payer pour la réussite de sa famille. Il faut savoir qu'en Haïti il y a beaucoup de pauvreté et quelques familles très riches, cela suscite la jalousie, la haine, la vengeance et la violence. Mireille fait partie des privilégiés, son père a réussi dans les affaires et elle a fait un beau mariage avec un américain. Un jour alors, qu'elle est en vacances dans son pays natal elle se fait enlever sous les yeux de son mari et de son enfant. A partir de ce jour, elle va subir tout les sévices physiques et moraux possible. le lecteur est spectateur de ce qui lui arrive, c'est cruel, c'est cru, c'est horrible. On en apprend plus sur elle et sa famille à l'aide de flash-back réguliers.

Derrière l'histoire d'enlèvement il y a plus profond, on se pose des questions sur la filiation, sur la responsabilité de chacun, sur la naissance, l'origine, l'intégration, les différences raciales. Les personnages sont aboutis et ont chacun une identité propre. Mireille est une femme forte avec un caractère bien trempée et qui est courageuse et intelligente. Son père est dur, il s'est construit seul et a bâti un empire pour se sortir de la misère. le colonel qui l'a enlevé est pervers, narcissique, il est haineux car pauvre, il en veut aux riches et sème la terreur où qu'il soit.

Ce qui est terrible c'est de voir que les haïtiens riches acceptent que les enlèvements soient courants, que certains otages soient exécutés quand la rançon tarde à venir. J'ai beaucoup aimé la description entre la beauté de certains endroits et l'horreur dans d'autres, les différences économiques et sociales sont parfaitement démontrées. La frustration des pauvres et leur haine des riches aussi et c'est ce que représente Mireille pour ses ravisseurs. Treize jours de sévices physiques et moraux, treize jours à attendre et espérer que son père paiera la rançon demandée. La 2ème partie du roman est tout aussi violente, elle a été relâchée mais elle n'est plus la même, elle est devenue sauvage. Son mari est démuni face à son changement, elle va devoir se reconstruire. L'auteur est féministe et cela se ressent, les personnages masculins sont horribles. Un roman cru et violent dont le lecteur sort dégoûté, gêné par toute cette fange.

VERDICT

Un roman noir à ne pas manquer en cette rentrée littéraire. Lecteurs sensibles s'abstenir. Une bonne lecture.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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13 jours. Durée infime dans l'attente d'un événement heureux mais interminable quand on est en captivité et torturé. C'est ce qui arrive à Mireille Jameson - née Duval -, fille d'un riche Haïtien. Kidnappée alors qu'elle se rendait à la plage avec son mari et son bébé, elle va se retrouver enfermée pendant treize longs jours, priant pour que son père paie la rançon qui est demandée : 1 million de dollars. Un grain de sable dans la fortune de son père. Pourtant ce dernier se refuse de payer, par peur que les autres femmes de sa famille soient à leur tour capturées.
L'avant, le pendant et l'après sont les 3 temps qui vont rythmer ce roman psychologique dur, qui met à l'épreuve autant le personnage principal que le lecteur. Mireille va tenter d'effacer les souvenirs qu'elle se remémore dans sa "cage" et essaiera de se reconstruire une fois libérée. Mais comment guéri-t-on de blessures psychologiques et de celles qui sont inscrites à jamais dans la mémoire du corps ?
Un roman très bien écrit, éprouvant mais superbe !
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Le livre est divisé en deux parties. La première partie, celle qui décrit les treize jours du cauchemar que traverse Mireille, est – même si c'est assez horrible à dire – assez attendue. Presque « classique ». On y retrouve des choses déjà lues ailleurs, sur l'enfermement, sur la violence des hommes qui la séquestre, sur les viols répétés, sur la façon dont Mireille, pour résister et ne pas imploser, cherche à se séparer de ses émotions et de son corps.

L'ambiance est au sordide. Et, comme Mireille, on reste abasourdi devant la distance que prend son père. Oh, certes, les arguments de ce dernier sont raisonnables. Marqués au coin du bon sens, notamment dans cette société haïtienne dans laquelle les enlèvements sont une façon presque courante de gagner de l'argent. Mais autant on n'est pas surpris que le négociateur embauché par son père tienne un tel discours, autant il est dur à avaler de la part d'un père…

Et puis, dans la seconde partie, le livre prend son envol. Oh, cela reste une lecture dure. Mireille est en permanence à la limite de la rupture, mais comment pourrait-on s'en étonner ? Elle ne parvient pas à parler de ce qu'elle a subi, elle ne parvient pas, après s'être distanciée de son corps – elle se considère comme morte, et parle de l'autre femme, celle qui avait un mari et un bébé -, à revenir l'habiter.

Naturellement, tout cela est extrêmement compliqué pour son entourage, pour son mari, pour sa soeur, qui ne peuvent pas accéder à ce qu'elle traverse. L'attitude de son mari, si elle est maladroite, nous pourrions tous avoir la même : il a le sentiment d'avoir traversé l'horreur – alors que de la véritable horreur, il n'a pas idée -, et il pense que, Mireille libérée, tout peut redevenir miraculeusement comme avant. Mais Mireille ne supporte pas qu'il la touche, elle voudrait, parfois, mais ne peut même pas venir se blottir dans ses bras…

Et c'est peut-être la plus belle idée de ce livre : celle qui va finalement parvenir à trouver la bonne distance avec Mireille, c'est sa belle-mère. Ses beaux-parents, avec qui jusque là les rapports étaient assez compliqués – les agriculteurs du Mid-West (me semble-t-il) ne sont pas forcément les plus ouverts du monde -, ne l'ont pas accueillie très chaleureusement, notamment sa belle-même, justement. Pourtant, lorsque celle-ci a été atteinte d'un cancer, Mireille est venue l'accompagner.

Et, finalement, ces deux femmes vont se rencontrer. Petit à petit. Et, là, c'est une très belle histoire de tolérance, d'acceptation, de patience.

Pas de happy end, jamais Mireille ne retrouvera ce qu'elle appelle l'Avant. Mais une façon adoucie, tendre et humaine de dépasser l'indicible, l'horreur. La résilience. Un roman qui mérite d'être lu. Pour réfléchir sur ce que les hommes font aux femmes.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Comment vivre et aimer avec un père quand celui ci ne paye pas la rançon quand sa fille cadette est enlevée ? Comment reconstruit on sa vie quand on a vécu les pires horreurs pendant treize jours ? Est on encore à même d'être normal, d'être soi-même ? C'est tout le récit de cette expérience traumatisante que mène Roxane Gay... C'est terrifiant et ce livre ne vous laissera pas indemne.
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Mireille est originaire d'Haïti. Lors de vacances, la petite famille de Mireille part à Haïti chez les parents de celle-ci. le jour où ils veulent faire découvrir la mer à leur bébé, Mireille se fait enlever sauvagement sous les yeux de son mari et de leur fils. L'action de l'enlèvement est implacable et très violente.

Les ravisseurs demandent une rançon au père de Mireille qui est un des hommes les plus riches/influents de tout Haïti.

Mireille croit dur comme fer que son père ne l'abandonnera pas et qu'il payera. Au grand damne de celle-ci, son père mettra treize longs jours à verser la rançon... Treize jours d'une violence inouïe qui ne cessera de monter crescendo. Treize jours de barbarie autant physique que psychologique. Treize jours pour revenir à l'état animal et se réfugier dans son antre. Mireille ne cessera de croire que son père payera et celui-ci le fera, poussé à bout par son gendre... mais au bout de treize jours.

"Treize jours" est un roman de la rentrée littéraire à ne louper sans aucun prétexte. Ce livre aborde différents thèmes, tels que la séquestration, la survie en milieu hostile, mais aussi la reconstruction et le pardon. L'auteure a également choisi de nous interpeller sur les deux côtés de Haïti. le côté riche, grandiose avec ses beaux paysages mais aussi l'envers du décor avec la misère/pauvreté du peuple, les bidonvilles,...mais aussi la loi du silence sur ce qui s'y passe...

Roxane Gay a écrit une bombe à tous les niveaux. L'auteure a crée Mireille, un personnage fort avec une force de caractère incroyable. Une femme indomptable qui puisera au plus profond d'elle-même pour "survivre" aux sévices imposés par son geôlier dit le commandant. Pour lui, retenir Mireille captive, la voir se rebeller et lui tenir tête lui donne encore plus envie de la punir. Il la donnera en pâture à ses sept hommes qui se serviront de son corps de manière bestiale. le commandant en abusera également avec des goûts bien particuliers tels que les brûlures sur les parties intimes, les pénétrations avec divers objets,... Mireille subira les pires sévices qui puissent exister. le but du commandant étant de la briser. Pour supporter toute cette cruauté gratuite, nous aurons de doux passages où elle se réfugiera dans le passé, le temps où elle était heureuse auprès des siens... Malgré tout cela, Mireille se détachera de son corps psychologiquement afin de vaincre cette série de violences toutes les plus ignobles et choquantes les unes que les autres.

Quand elle sera enfin libérée, ce sera un long chemin pour se reconstruire autant physiquement que psychologiquement. Un chemin de longue haleine où elle n'acceptera quasiment pas de nourriture. A force de sévices, elle ne voudra plus rien "qui rentre dans son corps". Elle verra partout le commandant, croira qu'il l'a pourchassera... J'ai vraiment été touchée par cette dernière partie où on voit que Mireille n'est plus que l'ombre d'elle-même, qu'elle essaye de revenir... mais elle ne cesse de se réfugier dans son "moi intérieur" où elle est intouchable. Cet état "intouchable" qu'elle s'est créée afin de supporter ce long calvaire.

L'auteure s'est immergée dans le personnage de Mireille afin de nous faire ressentir toutes les émotions de celle-ci et c'est une très belle réussite. le personnage de Mireille a été méticuleusement travaillé afin de rendre au plus juste les émotions, un vrai travail d'horloger. Je peux maintenant avouer que je me suis retrouvée à pleurer pour elle, quand on la voit se débattre dans les méandres psychologiques pour se relever. Y arrivera-t-elle ? Aura-t-elle la force nécessaire pour se relever ? Enfin, pardonnera-t-elle à son père de l'avoir abandonnée pendant ces treize longs jours ?

Un roman poignant, dur et fort, à lire de toute urgence !
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Mireille Duval Jameson vit à Miami avec son mari Michael et son bébé Christophe et mènent une vie privilégiée. Couple très amoureux, vivant dans une belle maison et ayant tous les deux, une profession qu'ils affectionnent.
Mireille, fille de l'un des hommes les plus riches d'Haïti viennent passer des vacances chez ses parents, avec son mari et son fils à Port-au-Prince. Mireille est kidnappée. Ses ravisseurs réclament un million de dollars à son père. Ce dernier refuse de payer la rançon, convaincu que toutes les femmes de sa famille seraient alors enlevées les unes après les autres. Pendant treize jours, elle va vivre un calvaire !


Comment survivre pendant sa captivité ? A quoi s'accrocher pour ne pas perdre la raison ? Comment surmonter un tel traumatisme ?

Le livre est divisé en deux parties. Dans la première, c'est le kidnapping et les sévices subis, et dans la deuxième, c'est la libération et la reconstruction.
C'est difficile de faire une chronique sur un thème aussi dramatique, et afin de mieux comprendre aussi le message que l'auteur souhaitait faire passer à ses lecteurs en écrivant ce roman, j'ai trouvé pertinent de vous mettre sa biographie et un article paru dans le journal Libération.

Biographie de l'auteur :

Née à Omaha, dans le Nebraska, en 1974, d'une famille haïtienne, Roxane Gay est une auteure reconnue et respectée sur la scène littéraire américaine. Elle a déjà conquis un public enthousiaste avec ses nouvelles et essais (dont le best-seller Bad Feminist). Véritable icône de la contre-culture aux Etats-Unis, Roxane Gay est une fervente militante des droits de la femme et de la liberté sexuelle. Sa voix se fait entendre plus fort encore dans l'Amérique de Trump.

Article dans le journal libération :

« C'est le roman le plus secouant de la rentrée. Influente aux Etats-Unis, où elle est née en 1974 de parents américano-haïtiens, Roxane Gay est universitaire et éditorialiste. Etre femme, noire, obèse dans la société d'aujourd'hui, et avoir subi un viol collectif à l'âge de 12 ans : elle traite de ces questions dans Hunger, sous-titré A Memoir of (my) Body, qui vient de paraître, après avoir remporté un grand succès avec l'essai que Denoël publiera l'an prochain, Bad Feminist, paru en 2014. Cette année-là, Gay publie aussi son premier roman, ce Treize Jours remarquable qui se passe en Haïti. »

Treize jours est une histoire poignante ! Les chapitres sont courts, ce qui donne à l'intrigue un rythme soutenu et je me suis retrouvée parfois presque en « apnée » car l'ambiance est très souvent oppressante. Ce livre peut secouer donc… Âmes sensibles, s'abstenir !

https://leslecturesdeclaudia.blogspot.fr/2017/11/treize-jours.html
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